L’AIE alerte sur des risques de pénuries
« Lorsque la saison des vacances débutera en Europe et aux États-Unis, la demande en carburant augmentera. Il pourrait alors y avoir des pénuries : par exemple de diesel, d’essence ou de kérosène, surtout en Europe », a déclaré au Spiegel le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol.
Des propos énoncés alors que le monde se trouve confronté à une crise énergétique sans précédent depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février dernier, le pays dirigé d’une main de fer par Vladimir Poutine étant un producteur majeur d’hydrocarbures et de produits pétroliers raffinés tels le gazole.
Mais c’est surtout l’impact négatif de l’embargo pétrolier de l’UE sur l’offre de carburants disponible dans les stations-services européennes que redoute l’AIE. L’Union européenne vient de décider lundi dernier d’un embargo partiel sur le pétrole brut russe dans les 6 mois et les produits raffinés dans les 8 mois. Au total ce sont 90% des exportations de pétrole russe vers l’UE qui seront supprimées d’ici la fin de l’année 2022.
La Chine imposent des premières interdictions d’exportations de pétrole
« L’Europe ne dépend pas seulement des livraisons de pétrole brut, mais aussi des importations de produits pétroliers. Et là, certains pays exportateurs comme la Chine imposent de premières interdictions d’exportation ; ils veulent sécuriser leurs propres consommateurs », alerte Fatih Birol.
Risque de pénurie carburants : en France, professionnels et gouvernement se montrent rassurants
Si l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sème quelque peu troubles et angoisses dans l’esprit des consommateurs, en laissant entendre que des pénuries de carburants ne sont pas à écarter en Europe, les professionnels de l’Hexagone ainsi que le gouvernement français se veulent rassurants sur l’approvisionnement durant ce été.
« Nous ne prévoyons pas de pénurie en France, ni en pétrole brut, ni en gazole », a déclaré pour sa part Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, qui regroupe les grands groupes pétroliers en France. « Les approvisionnements sont déjà organisés. Heureusement, on n’attend pas le 3 juillet pour se demander si on va avoir du carburant pour les stations-service pour le week-end qui suit », souligne-t-il.
Francis Pousse, président de la branche des Stations-service et énergies nouvelles de Mobilians, organisation professionnelle du secteur automobile déclare quant à lui que les acteurs ont anticipé l’embargo … dans les cartons depuis des semaines. Rappelant également que les mesures seront progressives. « L’ensemble de la filière cherche et trouve d’autres sources d’approvisionnement puisque ça fait deux mois que l’on sait que cela va se passer », souligne-t-il.
Pas d’interruption brutale mais une diversification selon le ministère
« Aujourd’hui, le pétrole continue d’être importé » de Russie, a parallèlement rappelé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur France Info. « Nous remplaçons au fil de l’eau, on n’a pas vocation à diminuer brutalement nos importations de pétrole » mais à les « diversifier », a-t-elle souligné. La ministre a aussi rappelé l’existence de stockage stratégiques de brut et de produits finis, qui représentent normalement 29,5% des volumes consommés en une année, soit plus de trois mois.
Appels du pied de l’AIE à l’Opep
Selon Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, le message de l’AIE est surtout destiné à l’Opep, en une sorte d’appel du pied pour lui demander d’augmenter ses volumes de production. Une « communication » semble-t-il efficace : les pays exportateurs de pétrole ont annoncé jeudi qu’ils allaient accroître l’offre disponible cet été pour tenter de freiner l’envolée des cours.
Sources : AFP, Spiegel, France Info
Pénurie qui touche pétrole, mais aussi « Aujourd’hui, nous avons simultanément une crise pétrolière, une crise du gaz et une crise de l’électricité » . Faith Birol a oublié le charbon, qui fait partie du lot, aussi. Mais, de fait, qui dit crise de l’électricité sous entend crise du charbon (c’est 90 % de son utilisation), parce que le charbon est trop cher pour ses utilisateurs, pas forcément disponible pour être suffisant, et pas rentable pour l’électricité. C’est effectivement le boss de l’agence internationale de l’énergie qui reconnait le problème d’un défaut global d’énergie.
On n’oublie pas le nucléaire, en déshérence partout, ce qui tant à démontrer que le nuke, c’est le reflet de l’énergie fossile. Il n’y a simplement plus de marges possibles pour le « marché ». les besoins artificiels sont devenus trop grands, pour les ressources disponibles. C’est vrai pour les centrales thermiques, comme pour tout le reste.
L’union européenne veut mettre des panneaux photovoltaïques partout. Facile, il suffit des les importer de Chine. J’ai juste, là ???
ALLO ! 50 milliwatts par mètre carré ! Supposons 20m2 de panneaux (sacrée installation), et une « nuit » de 9h…9 000 mWh produits….9Wh ! Allo !
https://www.tradeinn.com/f/13779/137796167/varta-1×4-endless-2500mah-aa-mignon-nimh-endless-2500mah-aa-mignon-nimh-piles.jpg
des accus rechargeables NiMh 2500mAh
Chaque accu peut délivrer un courant de 2500 milliampères pendant 1h
Avec une tension nominale de 1.2V, cela nous fait donc 3Wh
20m² de ces nouveaux panneaux PV miracles, la nuit, ne permettent même pas de recharger 4 piles (qui sont un cran en dessous des accus lithium).
Certains d’entre nous ont connu des premiers éclairages de vélo sans dynamo, souvent donc avec ces piles rechargeables NiMh. C’était bien pour
ceux qui ont peu de distance à faire, parce que ça ne tenait pas 2x 1h
20m² de panneaux PV miracle de SGL, la nuit, ça ne permet même pas d’éclairer un vélo pendant 2h…
Mais pas d’inquiétude. Dormez tranquille. SGL veille, à l’affut de toutes ces nouvelles qui nous sauveraient du retour à l’âge de pierre…
chut
faut pas effrayer les Français, ni de réveiller les verts
surtout, faut pas ouvrir les yeux de SGL : il risquerait une crise cardiaque (de toute façon, il travaille dans le solaire!!!)