Série D
Cette série portant le nom de Niki Lauda correspond aux F1 3 Litres des années 73 à 76. La grille comptait trois anciens pilotes de F1 au départ : Jean-Denis Deletraz (vu chez Larrousse et Pacific en 1994-1995) roulait sur une Shadow DN3, Emmanuele Pirro (ex-Benetton) sur une Shadow DN1 et le vétéran brésilien Roberto Moreno (vu chez Benetton en 1990-91 avant d’être évincé au profit d’un certain Michael Schumacher) sur une Lola T370. On pouvait aussi apercevoir les Penske PC3/PC4, quand l’emblématique constructeur américain avait tenté l’aventure F1 avant de se focaliser sur le CART et l’Indy 500.
Stuart Hall, encore lui, a dominé sur la McLaren M23 devant Marco Werner (Lotus 76) et Michael Lyons sur une McLaren M26 ex-James Hunt.
Série E
Dédiée à Gilles Villeneuve, la série F englobe les F1 des années 77-80, qui marquent l’arrivée du turbo et des jupes aérodynamiques.
Parmi les voitures notables, on remarquait une Lotus 78 ex-Peterson, la fameuse première « wing car » qui allait introduire la révolution de l’effet de sol ou encore la superbe Lotus 81 « Essex », dernière avec la coque alu avant que Chapman ne bascule vers les matériaux composites. La Williams FW06 est la première véritablement conçue par Patrick Head. Nous pouvions aussi voir pas moins de trois « Copersucar-Fittipaldi » avec leurs livrées jaunes caractéristiques.
Dans cette série, Michael Lyons a été intraitable sur une Hesketh 308E. Cette monoplace en son temps ne fit pas grand chose, mais elle est restée dans les mémoires pour sa livrée et son sponsor-titre : le magazine de charme Penthouse !
Série F
La génération 1966-1972 est honorée ici. C’est l’époque où survient la nouvelle classe 3 litres mais aussi des moteurs mythiques comme le V8 Cosworth, qui équipera bientôt la quasi totalité du plateau, et des moteurs V12 Ferrari, Matra et BRM aux sonorités envoûtantes.
la Ferrari 312B3 (1972) avec laquelle Jacky Ickx a remporté le grand prix d’Allemagne était présente. Le légendaire champion belge a d’ailleurs pris le volant quelques tours le temps d’une démonstration, roulant en même temps que Charles Leclerc qui évoluait, lui, sur une 312B3-1974 ex-Niki Lauda, avec un peu moins de réussite…
Trois Matra étaient là (MS19A et MS120 ex-Beltoise), ainsi que la 312 « Spazzaneve » (chasse-neige), un prototype de 1972 qui n’avait jamais été engagé en course et qui fut surnommé ainsi par la presse transalpine en raison de son aileron avant particulier. Enfin, comment ne pas être sous le charme, comme hypnotisé par la Lotus 72 et ses formes révolutionnaires pour l’époque, avec son immense museau avant plat.
Stuart Hall (McLaren M19A ex-Hulme et ex-Revson) a terminé premier devant Michael Lyons (Surtees TS9) et Jordan Grogor sur la Matra MS120C.
Série G
Nouvelle série introduite cette année, la série prend le nom d’Ayrton Senna, même si elle correspond aux années 81-85, qui ne coincident qu’avec les débuts de Magic, chez Toleman en 1984 puis avec Lotus en 1985.
Lotus était en force dans ce plateau, avec 7 modèles, dont des 87/91/92 ex-Mansell et ex-De Angelis, mais aussi la fameuse Lotus 88B, au double châssis révolutionnaire. Elle ne fit qu’une seule apparition aux essais du grand prix de Grande-Bretagne 1982, avant d’être immédiatement interdite par la FIA sous la pression des autres équipes.
Tyrrell était aussi bien représenté, avec 4 monoplaces. On ne pouvait rater la 011 pilotée par…Ken Tyrrell, un homonyme américain ! Cette monoplace a gagné le GP de Las Vegas 1982 avec Michele Aboreto, marquant l’une des dernières victoires du Cosworth DFV.
La première F1 en fibre de carbone, la McLaren MP/4, était aussi de la partie, de même que deux Alfa Romeo 182 dont une pilotée par Frank Stippler, un expérimenté pilote officiel Audi. Regrets par contre pour la Ligier JS21 que devait piloter Soheil Ayari mais qui a réclaré forfait.
En course, Marco Werner a été intraitable. Le meilleur ami de Jean Alesi n’a cette fois-ci envoyé personne dans le décor et a dominé son sujet sur une Lotus 87. C’est également un trio lotus puisqu’il devance l’infatigable Michael Lyons (Lotus 92) et Nick Padmore qui offre un podium à la « maudite » Lotus 88.
Super album de photos, merci !