Système de rétrocommissions
Selon le journal « Les Echos », les magistrats français ont mis au jour un système de rétrocommissions que l’enquête japonaise n’avait pas encore révélé. Le media français indique que l’ancien patron de l’alliance se faisait notamment rémunérer comme « consultant » par un distributeur de Renault à Oman, Suhail Bahwan Automobiles.
Certains éléments laissent penser que des primes dites « de performance » étaient versées par Renault à ce distributeur.
Au total, ce seraient près de 30,4 millions d’euros qui auraient été payés à Nissan et 11,8 millions d’euros à Renault. Une partie de ces sommes aurait ensuite été envoyée sur des sociétés-écrans détenues par l’entourage de Carlos Ghosn, selon Les Échos.
Mandats d’arrêt
Quatre responsables du distributeur omanais Suhail Bahwan Automobiles et Carlos Ghosn lui-même sont également visés par des mandats d’arrêt.
« La justice française a délivré un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn, ancien patron de l’alliance Renault Nissan (RNBV), dans le cadre d’une enquête instruite à Nanterre (Hauts-de-Seine) notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment, a indiqué vendredi 22 avril le parquet de Nanterre.
Si le mandat d’arrêt est exécuté, Carlos Ghosn sera directement présenté à un juge d’instruction de Nanterre qui lui notifiera sa mise en examen.
La justice française s’intéresse à près de 15 millions d’euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA).
Les liens entre Carlos Ghosn et Suhail Bahwan examinés par la justice
Les rapports entre Carlos Ghosn et Suhail Bahwan interrogent tout particulièrement la justice. En 2008, l’homme d’affaires d’Oman aurait « prêté » 25 millions d’euros à l’ancien patron de Renault-Nissan. Deux sources proches du dossier assurent toutefois que le remboursement n’était pas demandé. Si son avocat n’a pas reconnu l’existence de ce prêt, Carlos Ghosn aurait confirmé avoir perçu cette somme lors de son audition au Liban.
Notre avis, par leblogauto.com
Rappelons que l’ancien homme fort de Renault-Nissan est déjà visé par une enquête pour « abus de biens sociaux », « abus de confiance », « blanchiment en bande organisée » et « corruption passive » entre 2012 et 2017.
Ca commence à faire beaucoup.
Carlos Ghosn aimerait-il un peu trop l’argent ?
Sources : les Echos
Plus rien ne l’étonne sur cet individu méprisant.
J’ai du mal a comprendre ce genre de comportement. Le gars gagnait largement bien sa vie sans avoir besoin d’en prendre plys de maniere illegale.
C’est juste incroyable….
C’est pas moi, je vous le jure Mr le juge…
Me Collard vient de donner un interview : Carlos Ghosn a été victime de cette rétrocommission à l’insu de son plein gré…
On comprends mieux ce mandat d’arrêt il y a 10j et dont il avait en prime eu le culot de se plaindre!
Il y avait du très lourd derrière…
30,4 millions d’euros qui auraient été payés à Nissan et 11,8 millions d’euros à Renault.
Payés à ou payés PAR NISSAN et RENAULT ?
Renault a été massacré au profit de Nissan par son propre pdg…on comprend mieux pourquoi, Nissan le payait bien jusqu’au jour ou il est devenu trop gourmand et Nissan l a dégagé…
Renault a sauvé Nissan mais pour son plus grand malheur. Les japonais sont biens trop nationalistes pour accepter d être racheté par des occidentaux…en revanche l inverse ne les gêne pas