Oui, avant le Wiesmann ‘Project Thunderball’ (projet coup de tonnerre). Ce nouveau roadster de chez Wiesmann reprend le style qui a fait l’image du gecko (l’animal totem de Wiesmann NDLA). C’est d’ailleurs ce qui fait dire à la nouvelle direction que ce Project Thunderball est dans l’ADN de Wiesmann.
Pour son projet Thunderball, Wiesmann a conservé un long capot capable de loger les longs moteurs thermiques. Les deux occupants sont rejetés dans la partie arrière du véhicule, limite assis sur l’essieu arrière. L’autre caractéristique des roadsters de la marque se sont des ailes galbées et marquées. Elles sont bien là.
Le charme désuet des compteurs analogiques
A l’intérieur, c’est « désuet » mais charmant. Concession à la modernité, il y a un écran tactile intégré dans la console centrale, ainsi qu’un écran pour les instruments de bord derrière le volant. Au moins, on n’a pas un intérieur minimaliste avec un seul écran. Certains compteurs analogiques sont anachroniques comme la capacité de la batterie.
Mais, exit les moteurs BMW Motorsport. A la place, on trouve deux moteurs 100% électriques placés sur l’essieu arrière. Oui, une pure propulsion qui délivre 680 chevaux et surtout 1100 Nm. Cela va faire des virgules de gomme. La carrosserie est en carbone pour limiter le poids forcément grevé par les batteries. Au final, le Project Thunderball ne pèse que 1700 kg.
« Léger » et performant
Pour aider au contrôle de la voiture, Wiesmann la dote d’un différentiel à glissement limité, d’un contrôle de stabilité, mais aussi un antipatinage performant. Le 0 à 100 km/h est revendiqué en 2,9 secondes. Ce n’est pas ébouriffant. En revanche, le 0 à 200 km/h en 8,9 secondes l’est un peu plus.
La batterie embarquée a une capacité brute de 92 kWh pour 83 kWh net. Cela permet de revendiquer plus de 500 km WLTP. La batterie fonctionne sous 800 Volts. Selon Wiesmann, cela permet à la batterie d’encaisser une charge jusqu’à 300 kW en courant continu (DC). Si on trouve la bonne borne, on doit pouvoir faire le 20 à 80% en 20 minutes. Sinon en courant alternatif (AC), elle peut charger entre 2,3 et 22 kW.
Notre avis, par leblogauto.com
Le seul truc qui soit un peu dommage avec ce Wiesmann Thunderball ? Son prix. Non encore officiel, il devrait dépasser les 300 000 €. Ne comptez pas sur un quelconque bonus électrique à ce niveau de prix.
En revanche, carbone, cuir, tout fait main, avec un style inimitable, et des performances qui devraient « le faire ». A quand un petit roadster abordable électrique façon Fiat Barchetta ou MG TF ? Pour les balades, pas besoin d’avoir 500 km d’autonomie et une recharge sous 300 kW.
A propos de Wiesmann
Wiesmann a été fondé en 1985 par les frères Martin et Friedhelm Wiesmann. Le premier prototype est présenté au salon 1988 de Essen. C’est un roadster qui veut réussit le grand écart entre des dessous modernes et un aspect « à l’ancienne ». Le roadster MF3 (les deux initiales des prénoms des frères) débute sa carrière quelques années après et a déjà le dessin typique Wiesmann. Le projet Thunderball le conserve.
Suivront la GT MF4, le roadster MF4, mais aussi des versions plus puissantes de la GT MF4 : la GT MF4 S et MF4 SC. Il y aura aussi la MF5 et la MF30. Hélas, en 2013, la société ne peut plus faire face à ses créances et met « la clé sous la porte ». Elle est rachetée en 2015 par un couple de britanniques : Berry et Anita Tatalovic. Il faudra 4 années de plus pour voir les première rumeurs de nouveau modèle apparaître.
Le Project Gecko sera cette nouvelle voiture, motorisée par un V8 TwinPower Turbo de BMW Motorsport. Le Project Thunderbolt est le Gecko électrifié. Est-ce que cela va permettre à ce manufacturier allemand de revivre de façon pérenne ?
Curieux de voir comment ils ont intégré une telle batterie.
En forme de T, avec une bonne partie entre les sièges?
Électrique pourquoi pas (difficile de passer à côté de nos jour) mais pourquoi des écrans ? Ca a aucun charme, c’est moche et c’est pas indispensable.
C’est pas un 1er prix de beauté. Même richissime, j’aurais du mal à acheter un truc aussi laid. Et puis les compteurs centraux, je suis allergique.
L’électrique, avec son couple de camion, c’est trop et tellement facile à obtenir, mais quid des sensations et du plaisir de pilotage ?
Ils perdent de vue l’essence du plaisir automobile, incarné par les poids plumes, Alpine A110 et Mazda MX-5, cette dernière va d’ailleurs continuer dans cette philosophie avec sa prochaine mouture, et toujours avec un moteur à essence !
Voila un exemple qui montre qu’il est possible de faire un joli tableau de bord sans énormes écrans qui dépassent en hauteur de la planche de bord 10 cm.
Oh tiens ENCORE des photos prises juste avant Gréolières dans le 06 – comme c’est original ! Ca doit être la route la plus photographiée au monde pour les photos presse des constructeurs.
Passons. Jolie voiture : le prix est celui habituel de la marque : olympien
2.9s pour le 0-100 ce n’est pas ébouriffant ? Soyez raisonnable de temps en temps. Quant à vos références de roadsters, elles datent et non sont plus. Par contre, chez Mazda…
2,9 secondes, c’est à peine moins qu’une Model 3 Performance plus abordable par exemple.
Le « pas ébouriffant » c’est que désormais les moins de 3 secondes sur le 0-100 km/h il y en a pas mal et pas à 200 000 € ou plus 😉 Le Mazda est électrique ? Je file voir chez Mazda alors…