Toutes les pièces se mettent en place petit à petit. A coup de rumeurs, de confirmations lors d’interview, de nouvelles rumeurs, etc. Présent à Imola pour le Grand Prix d’Emilie Romagne, Luca de Meo, le DG du groupe Renault, a indiqué qu’Andretti Global sera motorisé par un moteur « E-Tech ».
Michael Andretti continue donc de tout mettre en place pour arriver dans le championnat. La FIA n’a pas encore formellement lancé l’appel d’offre pour deux nouvelles écuries, mais cela ne saurait tarder, à priori. Les conditions sont plus draconiennes que lors des épopées HRT et consorts et si une équipe postule, elle devra afficher de solides « ambitions financières » (ie. avoir un budget sourcé et vérifié puisqu’il faut débourser 200M€ de droit d’entrée).
Collaboration fructueuse mutuellement ?
Il y a plusieurs semaines, dans une interview, Mario Andretti, père de Michael et champion du monde de Formule 1 1978, avait confirmé que la future écurie avait formellement trouvé son fournisseur. Renault/Alpine n’a jamais caché son ambition de retrouver une écurie cliente pour pouvoir mieux développer son moteur, mais aussi avoir un point de chute possible pour les pilotes de sa filière Alpine.
Pour Alpine, cela pourrait aussi permettre d’accroître sa notoriété dans le monde, et surtout Outre-Atlantique, avec un nom ultra-connu dans le sport motorisé. Michael a en plus la légitimité d’avoir couru en F1 chez McLaren (13 GP en 1993, 1 podium ce qui est 1 de plus que Nico Hülkenberg…) et d’avoir remporté le CART en 1991 et avoir fait 3 podiums aux 500 Miles d’Indianapolis.
L’équipe d’Andretti devrait s’appuyer sur un châssis conçu par Dallara (ou autre). L’équipe pourrait avoir une base officielle aux USA (Andretti Autosport est à Indianapolis) mais une base opérationnelle en Angleterre, un peu à la manière de Haas. Andretti a depuis longtemps l’envie de venir en F1 et a même tenté encore tout récemment de racheter l’écurie Sauber (Alfa Romeo), en vain. L’arrivée en tant que nouvelle équipe se ferait pour la saison 2024.
Le plan Andretti commence à devenir concret.
Alpine – Renault n’ayant plus d’écurie cliente, c’est la certitude pour les américains d’être mieux considéré, plutôt que devenir une écurie C ou D pour Mercedes ou Ferrari.
Sachant que Le Mans est aussi dans les cartons, l’expertise d’Alpine Signatech sera un gros plus.
J’ai lu sur un site anglophone que 4 teams avaient des projets en F1 : Andretti, un basé à Monaco, un actuellement en F2 et le dernier gardé secret. Mis à part celui dont il est sujet ici, les autres paraissent hypothétiques.
Andretti va maintenant devoir batailler pour avoir l’accord de la FIA et des autres écuries, va falloir que ça arrive rapidement s’ils veulent être là en 2024.
Une très bonne nouvelle. Pour Renault, c’est tout benef : cela va permettre de développer plus facilement le moteur, qui est déjà bon (au moins en terme de puissances) et aussi de placer de jeunes pilotes pour les faire progresser (au hasard Piastri).
renault f1 sans client ce n’est pas vraiment renault.