Ses performances sont comparables à celles de la Lamborghini Urus, et dans un bon jour, il peut faire la leçon à plusieurs supercars. Pourtant, cela n’est pas suffisant pour certains, d’autant plus qu’ils sont irrités par l’insolence des véhicules électriques, redoutables sur les départs arrêtés de Drag Race. Le canadien Mike Ferrand, du Sinister Performance Club, est de ceux-là.
Jeep de Rambo
Paré de sa livrée camouflage et d’un parachute attaché à l’arrière, une caractéristique obligatoire pour tous les bolides ultra-puissants qui vont taquiner la « drag race », son Grand Cherokee Trackhawk développe environ 1 300 ch pour 2 033 Newton-mètres de couple. Ce monstre pulvérise du nitreux et embarque quelques équipements spécifiques comme un chauffe-bouteille, une pile à combustible autonome et une glacière à refroidisseur intermédiaire de rechange. Tout ce kit est caché sous le couvre-plancher de la zone de chargement arrière.
Selon son préparateur, le moteur dispose d’un ventilateur amélioré et d’une plaque de roulement en billette. La Jeep a également une extrémité supérieure et inférieure à orifices, ainsi que des injecteurs de 1 300 cm3. Les pistons et les bielles ont été renforcés, ainsi que sa transmission automatique à huit rapports. Enfin et surtout, les essieux ont été mis à niveau pour faire face à la hausse de puissance massive.
Étonnamment, la plupart des composants internes du moteur restent en stock. Encore plus choquant, il utilise toujours l’arbre de transmission standard. Gardez à l’esprit qu’il utilise du carburant E85 de pompe ordinaire et peut fonctionner sans causer de problèmes. En 2020, ce Trackhawk a parcouru un quart de mile en 9″55 pour une vitesse de passage à 248 Km/h, à seulement quelques centièmes du Tesla Model S Plaid.
« Frérot, ce jeune Jeep a une puissance insolente. Ses accélérations sont aberrantes ! » dixit un gars de Monac