Un tracé historique pérennisé
Quelques semaines après la prolongation d’Austin jusqu’en 2026 et celle stupéfiante de Bahreïn jusqu’en…2036, les créneaux se verrouillent peu à peu.
Imola a d’abord accueilli le Grand Prix d’Italie en 1980, mais est ensuite devenu le lieu du Grand Prix de Saint-Marin de 1981 à 2006. Théâtre de l’affrontement Villeneuve-Pironi en 1982, du bras de fer Senna-Prost en 1989 mais aussi de la tragédie de 1994, le circuit a quitté le calendrier en 2006, au moment où la F1 s’ouvrait intensément vers le continent asiatique et que le calendrier était encore limité à 17 ou 18 courses. Ce tracé historique a ressurgi avec le Grand Prix d’Émilie-Romagne en 2020, à la faveur de la pandémie qui avait mis sur la touche plusieurs courses.
Stefano Domenicali, président et chef de la direction de la Formule 1, a déclaré : « Je suis ravi que nous poursuivrons notre excellent partenariat avec Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne jusqu’en 2025. Le circuit est emblématique et fait partie de l’histoire de notre sport et ils ont fait un travail incroyable en organisant deux courses pendant la pandémie. C’est un moment de fierté pour nos fans italiens d’accueillir deux courses et pour tous nos fans du monde entier de voir ce circuit fantastique au calendrier pour l’avenir.
Le président de l’Automobile Club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, a déclaré : « L’accord d’aujourd’hui ratifie la présence du Grand Prix Rolex de Formule 1 Made in Italy et Emilia Romagna sur le circuit Enzo et Dino Ferrari à Imola jusqu’en 2025. Imola, sa grande l’histoire et le lien fort de son territoire avec le monde des moteurs méritaient cette reconnaissance. Ce n’est pas seulement un grand succès pour le sport en Italie, mais aussi un grand enrichissement pour la plus grande série internationale de sport automobile qui a confirmé dans son calendrier depuis plusieurs années l’une des courses les plus difficiles, mais aussi la plus grande, et celle qui est le plus aimée par aussi bien les pilotes que les équipes (…) Bien sûr, les longues négociations menées par l’Automobile Club d’Italie ont réussi à atteindre l’objectif souhaité grâce au soutien important reçu de diverses autorités locales. Entre tous, je voudrais souligner le travail enthousiaste de la Région Émilie-Romagne et de son Président Stefano Bonaccini. »
Un Ricard, sinon rien ?
Quid du Grand prix de France ? Le contrat actuel au Paul Ricard, conclu pour cinq ans, se termine cette année. Rien n’est garanti encore pour une prolongation, alors que l’édition 2022 se déroulera en Juillet et sans la F2 et la F3, ce qui pousse les organisateurs à trouver des alternatives pour garnir le programme. Le grand prix de France avait connu un retour compliqué en 2018, marqué par les problèmes de trafic et de stationnement, avant d’être annulé en 2020 en pleine explosion de la pandémie. L’an passé, il avait pu se tenir avec une jauge limitée de spectateurs. Nous verrons bien…la Russie laisse une place mais d’autres circuits sont sur les rangs.
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A l’heure où le Moyen-Orient s’impose comme un point névralgique et que la F1 fait les yeux doux aux Etats-Unis, il est bien de voir des pistes européennes historiques tenir bon !
C’est bien de garder des circuits qui font partie de l’histoire de la F1 comme Imola, Monaco, Monza ou Spa-Francorchamps. La F1 doit garder ce socle historique pour pouvoir se projeter ailleurs.
Snif, on est pas prêt de revoir la F1 au circuit du Mugello…