Lotus : entrée en Bourse d’ici 1 à 2 ans ?
« Nous envisageons » une introduction en Bourse qui aurait lieu « dans une fenêtre de 12 à 24 mois » au plus tôt pour un montant qui reste à déterminer mais serait de l’ordre de plusieurs milliards de dollars, a indiqué James Andrew, directeur de la communication de Lotus.
La place sur laquelle le constructeur ferait son entrée sur les marchés financiers n’est pas encore décidée. New York, Londres ou Hong Kong sont les trois scénarios envisagés.
La semaine dernière, le constructeur avait organisé un évènement à Londres dans le cadre d’une tournée destinée notamment à sonder l’intérêt d’investisseurs potentiels.
Objectifs et prévisions très ambitieux
En janvier dernier, Lotus avait annoncé avoir réalisé en 2021 ses meilleures ventes en dix ans, avec 1.710 voitures vendues. Désormais, le groupe vise une croissance ultra-rapide de sa production, comptant en particulier sur des modèles tout électriques fabriqués en Chine.
Nouvelle division en Chine
Le constructeur prévoit de vendre 100 000 véhicules par an d’ici 2028 grâce à une nouvelle division basée à Wuhan (Chine) qui produira notamment des SUV électriques. Le financement de cette entité pourrait donc faire l’objet de cette introduction en Bourse.
En août dernier, Lotus avait lancé cette filiale en vue d’accélérer l’innovation dans les batteries, les moteurs électriques ou encore la conduite intelligente. Le constructeur construit pour cela une usine à Wuhan qui devrait être opérationnelle cette année. Elle doit atteindre une capacité maximale de production annuelle de 150 000 véhicules.
4 nouveaux modèles électriques
Lotus avait détaillé cet été ses prévisions concernant quatre nouvelles voitures électriques : un premier SUV à la fin de 2022, un coupé quatre portes présenté en 2023, un autre SUV en 2025 et une nouvelle sportive en 2026.
Ces modèles s’ajouteront à l’Evija, première voiture tout électrique de la marque, et à sa dernière voiture à essence, l’Emira, lancées cette année. Le constructeur a arrêté l’an dernier la production de ses emblématiques Elise, Exige et Evora.
Accords avec Britishvolt et Alpine
Fin janvier, Lotus avait annoncé un accord de collaboration avec Britishvolt, société qui prévoit d’implanter une méga-usine de cellules de batteries pour véhicules électriques dans le nord-est de l’Angleterre.
Début 2021, l’entreprise avait signé un accord avec Alpine, branche sport de Renault, pour s’associer dans le développement de voitures de sport tout électrique.
Sources : Lotus, AFP