La Fiat Uno n’a connu une carrière que de 12 ans en Europe de 1983 à 1995, année à partir de laquelle la Fiat Punto, commercialisée depuis deux ans, la pousse à la retraite. Mais, en Amérique du Sud, la Uno, qui a commencée à être produite en 1984 au Pôle Automobile Betim (MG), a continué sa carrière sous le nom de Fiat Mille avec de légères modifications, jusqu’en 2010. Elle a aussi connu des productions en Pologne, en Afrique du Sud (par Nissan !) ou au Maroc.
En 2010, Fiat Brésil décide de lui donner une descendante. Entièrement développée au Brésil, elle préfigure le style de la Panda qui sera commercialisé 2 ans plus tard. Cette Fiat Uno II sera commercialisée en même temps que la première Uno durant 3 années environ. Depuis 2013, seule la « Fiat Novo Uno » continue sa carrière au Brésil, mais aussi en Argentine.
Après plus de 37 ans d’histoire, et 4 379 356 unités produites au Brésil, Stellantis a décidé de retirer la Uno du catalogue brésilien. Pour célébrer cette longévité, ainsi que le départ, Fiat va produire la Fiat Uno Ciao, une série très limitée puisque produite à 250 exemplaires seulement.
Le plein d’équipements
Chaque véhicule sera numéroté. La couleur de la carrosserie n’est pas négociable : Silverstone Grey, avec un toit, des rétroviseurs extérieurs et un becquet arrière peints en noir. Sur les côté, la voiture reçoit des autocollant « Uno Ciao » avec une phrase d’accompagnement : « La storia di una leggenda » (l’histoire d’une légende, en italien). On ajoute des jantes alliage foncé en 14 pouces et le drapeau italien qui s’invite sur le logo Uno à l’arrière.
A l’intérieur, la Fiat Uno Ciao adopte un motif plus sombre et une finition bicolore dans des tons clairs sur les portes et dans la bande centrale qui traverse le tableau de bord. La plaque numérotée est mise en bonne place. Les sièges reçoivent une finition unique. Visiblement, c’est une finition haute de la Uno qui est proposée avec climatisation, direction assistée, tableau de bord avec écran LCD, ordinateur de bord, système audio avec radio bluetooth et entrée USB, double airbag, serrures avant et vitres électriques à impulsion (et anti-pincement), Isofix, essuie-glace, lave-glace et « désembueur » de lunette arrière, freins ABS avec EBD, ceinture de sécurité trois points et appui-tête pour tous les occupants, sièges arrière divisés et rabattables.
La difficile succession
Ouf ! Une liste d’équipements qui fleure bon les années 90 quand on voulait jouer l’épat’ auprès des copains. On ne nous parle pas de lecture des panneaux, d’assistant au maintien dans la voie, de freinage d’urgence spécial piéton, spécial vélo… Rafraîchissant non ?
La Uno a été, un peu comme la Uno puis la Punto chez nous, une petite révolution permanente dans le segment des voitures populaires. Introduisant au Brésil pour les pop’ le moteur 1 litre, puis la clim, un intérieur à partir de canne à sucre, etc. La Fiat Uno a permis à beaucoup de monde d’accéder à un véhicule neuf, équipé, pour « pas cher ». Désormais, les Brésiliens se tournent vers la Pulse ou l’Argo, des crossover, plus à la mode.
En 2013, la Fiat Mille fait ses adieux avec une série spéciale « Grazie Mille ». Cette fois c’est « Ciao, Uno ! ». Mais, elle n’est pas pour nous. Un adieu ou un au revoir ?
Ah la Uno , ma 1ère titine !
Avec son moteur 1000 Fire et ses 45 ch de feu, la boîte 4 vitesses, sa finition italienne, son rouge Ferrari (si, quand on est jeune, c’est un rouge Ferrari), que de souvenirs !
J’ai appris le piloting avec elle. Ses pneus de 135 étant régulièrement sous-gonflés (un jour où je les ai regonflés, ils étaient descendus à 800 g !),les pneus avants étaient usés avec un gros chanfrein sur l’extérieur à force de prendre les rond-points comme un décérébré, si bien qu’elle glissait de l’avant avant de reprendre du grip quand le pneu déformé arrivait sur cette partie lisse.
Faut dire que c’était très sous-vireur, mais aussi très léger ( à tout point de vue) avec moins de 800 kg.
Le moteur était tellement poussif que je freinais le moins possible et je trajectais à mort. De toutes façons, elle ne freinait pas.
Je ne savais pas qu’elle existait toujours. Celle-ci ressemble plus à une grosse Panda.
En fait c’est la Panda qui ressemble à une petite Uno 🙂
La Fiat Uno avait fait carrière en Europe. A la fin, elle avait continué sa carrière en Amérique du Sud, toujours sous le même nom. La base était déjà très ancienne.
En 2010, Fiat a voulu renouveler la Uno. La base fut changée, pour celle de la Panda II
Un copain en avait une, une Pop 45cv, blanche. Régulièrement le moteur s’arrêtait en roulant – plus d’électricité dans la voiture : il fallait prendre une clé à molette et simplement toucher le démarreur, et l’électricité revenait, on pouvait repartir. Le garagiste n’a jamais réussi à résoudre ce mystère si italien.
ton copain, est ce qu’il s’appelle Tony?
Ah oui, je ne me souvenais plus de ça ! J’avais un marteau dans la voiture, et parfois elle ne démarrait pas. Alors je prenais le marteau, j’ouvrais le capot, je foutais un coup sur le démarreur (ou l’alternateur) et hop, ça remarchait !
Quand j’y repense, c’était folklo, c’est ce qu’on appelait gentiment une voiture de (mauvais) caractère, une vraie Italienne !
toi aussi, tu t’appelles Tony?
La Punto a été commercialisé en octobre 1993.
J’ai légèrement modifié la phrase car en effet il y avait possibilité de confusion.
« a continué sa carrière sous le nom de Fiat Mille avec de légères modifications »
Elle est même revenue un moment sur le marché italien, sous la marque Innocenti.