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Du concept à la série, le SUV Fisker Ocean n’a guère changé à l’extérieur : abandon des rétroviseurs « drapeau », très léger agrandissement des feux arrière… Même les jantes initiales sont disponibles en base, même si le modèle présenté en arbore de nouvelles avec des inserts en carbone recyclé. L’intérieur a un peu plus évolué, mais pour ajouter plus de prestations. L’écran central est ainsi encore plus grand : 17,1 pouces. Et il pivote pour prendre une disposition horizontale (Hollywood mode) à l’arrêt.
La version de base (Ocean sport) à 2 roues motrices et 279 ch est dotée d’une batterie LFP fournie par CATL. Elle annonce une autonomie de 400 km (cycle EPA) et un 0 à 100 km/h accompli en 6″9. Surtout, son prix est conforme aux annonces initiales, à partir de 37 499$ comptant (pris US, donc hors taxes, mais aussi sans les aides…) ou à 379$ par mois sans engagement. Fisker précise que selon cette formule il récupère la voiture au bout de 12 ans pour la recycler.
La Ocean Ultra marque le passage à 4 roues motrices avec 547 ch et une batterie Nickel Manganese Cobalt (NMC, également CATL) donnée pour une autonomie de 540 km (EPA toujours). Cette version gagne aussi la fonction « California Mode » qui était annoncée sur le concept. Avec un seul bouton, on baisse les 4 vitres classiques, on ouvre le toit ouvrant et en prime on baisse également la lunette arrière… et les vitres de custode. A partir de 49 999$. Avec la Ocean Extreme (ou série de lancement One), on passe à 68 999$. On y gagne un poignée de chevaux (558), quelques dixièmes sur le 0 à 100 km/h (3,6s contre 3,9) et quelques miles d’autonomie grâce au toit solaire… Ce dernier permettrait de gagner jusqu’à 2400 km par an en Californie.
Pour les aides à la conduite, on nous promet une suite complète développée en interne, avec mise à jour « Over the Air » comme chez le rival de toujours… Fisker met aussi en avant les matériaux recyclés et un intérieur vegan : aluminium, carbone, bouteilles plastique, filets de pêche, T-shirts… Une constante pour le constructeur, puisque la Fisker Karma proposait déjà des textiles recyclés et des décors en bois flotté récupéré sur les plages…
Notre avis, par leblogauto.com
Après l’échec de la Karma, les ambitions de Fisker avec l’Ocean laissaient un peu perplexe. Force est de constater que le passage du concept au modèle de production ne perd rien de ses prestations, et les promesses de prix et d’autonomie sont pour le moment tenue. Reste à passer formellement en production, ce qui se fera dans l’usine Magna à Graz (Autriche). Magna qui est actionnaire rappelons le. Une implantation qui aidera le constructeur à rapidement aborder l’Europe. Les prix sur notre continent devraient être annoncés prochainement.
Rassurez-moi, vous ne faites pas de relecture des articles ? C’est bourré de fautes de frappe, dommage.
De profil et de l’arrière, on pense à un Velar, surtout la forme des feux.
Ils ne se cassent pas trop la tête pour l’intérieur, comme Tesla, on jette un écran de télé au milieu, et hop, c’est tout moderne !
Visiblement Fisker attaque le marché moyen. On n’est plus du tout sur le marché de la Karma.
Pas mal côté design extérieur ça change de ce qu’on voit habituellement.
La KARMA était exceptionnelle, je me souviens en avoir vu une et discuté avec son proprio hollandais. Par contre qualité de fabrication incompatible avec le prix….
Je ne miserais pas un kopeck sur le succès éventuel… Tellement que les Chinois, en nombre, vont largement aussi bien maintenant.
Après bien sûr, c’est aussi en fonction des points de vente…
Oh un SUV avec une télé et un moteur tout à fait nécessaire de plus de 500 ch…