Une tradition remontant aux origines de la F1
Inscrit dès 1950 au calendrier, le grand prix de Monaco se déroulait alors le 21 Mai 1950, soit le week-end de l’ascension.
Avec un jeudi férié, le week-end était logiquement plus long que les autres en France et plus tourisitique. Face aux complaintes des commerçants qui craignaient que le grand prix ne perturbe leur activité, L’ACM décida alors d’utiliser le jeudi de l’Ascension pour commencer les essais de Monaco et de poursuivre le reste du Grand Prix le samedi et dimanche comme à l’accoutumée. Ainsi, la Principauté accueillait un flux de visiteurs important sur une période plus longue, tout en permettant aux commerces de profiter d’un jour supplémentaire d’activité intense.
Depuis lors, la tradition fait commencer le Grand Prix de Monaco le jeudi, même s’il ne tombe pas lors du week-end de l’Ascension. Histoire de faire durer le plaisir un peu plus longtemps. La « pause » du Vendredi avait aussi un aspect plus pragmatique, afin de faciliter la circulation dans la Principauté au moment de la fin de la semaine et des départs en weekends. N’oublions pas en effet que Monaco doit faire face à des contraintes inhérentes à son statut de circuit urbain non permanent.
Quoi qu’il en soit, en 2022, cette tradition prendra fin. Stefano Domenicali, le successeur de Chase Carey à la tête du Formula One Group a déclaré sur CNN que « Monaco se fera sur trois jours (…) Vendredi, samedi et dimanche au lieu de jeudi, pause puis samedi et dimanche. C’est le changement que nous allons introduire l’année prochaine. »
Cette déclaration a été confirmée par Richard Micoud, responsable de la communication et des médias de l’Automobile Club de Monaco (ACM) : « Le GP de Monaco 2022 sera un événement de trois jours pour la F1 et de quatre jours pour l’ACM. Le jeudi sera consacré aux courses de soutien. Notre organisation travaille actuellement sur le timing des 4 jours qui sera bientôt disponible sur notre site internet. »
La France confirmée pour 2022
Le calendrier 2022 définitif, à priori, a fuité. Composé d’un nombre record de 23 courses,il accueillera à la date du 8 mai le nouveau grand prix de Miami, sis à Miami Gardens, à quelque trente kilomètres au nord de l’emblématique Miami Beach. UNe occasion en or pour la F1 de se développer davantage au pays de la NASCAR et d’Indianapolis. Le circuit est construit autour du Hard Rock Stadium, antre de l’équipe de football américain des Miami Dolphins (dont le PDG Tom Garfinkel est le promoteur du GP) et de l’Open de tennis de Miami.
Le grand prix de France a également été confirmé, bien qu’une rumeur tenace, lancée par des médias britanniques, évoquait sa disparition alors que le contrat court encore sur 2022. Un simple « oui » de Stefano Domenicali, peu loquace sur le sujet, a mis fin aux interrogations. Par contre, l’évènement prendra place en plein coeur du mois de Juillet, ce qui devrait inciter le promoteur à revoir sa stratégie commerciale alors que le Var est déjà très bien occupé à ce moment là avec la période estivale. Le Castellet n’est plus à ça près, on se souvient du décalage de dernière minute décidé cette année pour permettre un « double-header » au Red Bull Ring, avec toutes les conséquences que cela avait eu sur la billeterie et les réservations. Sueurs froides en perspective pour la circulation routière ???
A ne pas publier, juste pour aider, deux fautes à corriger :
– a priori (« a » sans accent, locution latine)
– à ça près ( et non « prêt »)
Service 😉