La promesse de ce Blue Gasoline est simple : -20% sur les émissions de CO2 du puits à la roue. Comme le R33 Blue Diesel, le Blue Gasoline contient jusqu’à 33% de composants renouvelables. Conforme à la norme EN 228/E10, il est compatible avec tous les véhicules équipés d’un moteur à essence compatible Super 95 E10. Un plus pour une diffusion facilitée dans les stations existantes.
Distribué dans quelques stations en Allemagne en 2021
Dans un premier temps, le groupe Bosch va le rendre disponible dans ses propres stations-service. Dès le mois de mai 2021 sur le site de Schwieberdingen, puis, ultérieurement à Feuerbach et Hildesheim. Le communiqué indique que ce carburant sera aussi disponible dans des stations grand public courant 2021.
Pour le tiers de renouvelable, le trio Bosch/Shell/VW prend du naphta et de l’éthanol. Ces deux composants sont biosourcés et certifiés par le système ISCC (International Sustainability and Carbon Certification). Le naphta (1) peut être obtenu à partir de pétrole. Mais, ici, il est obtenu par exemple à partir de production de cellulose via l’huile de tall (2). Cette part d’éléments renouvelables permet de baisser de 20% les émissions de CO2 du puits à la roue.
De son côté, Bosch compensera les 80% restant via des mesures de compensation certifiées. Le Blue Gasoline contient également des additifs pour assurer sa stabilité au stockage, son comportement d’ébullition, mais aussi la protection des moteurs, leur « nettoyage », etc.
Notre avis, par leblogauto.com
Les carburants renouvelables permettent d’améliorer les émissions de CO2 globales. En baissant les émissions sur toute la chaîne, mais aussi en remplaçant du CO2 fossile par du CO2 dit renouvelable. Ces carburants présentent un grand intérêt pour les gros consommateurs de carburants que sont les poids-lourds, les navires, les avions.
Un autre intérêt est aussi la compatibilité avec les véhicules existants. L’électrification, pour sa part, demande à ce que le parc soit infusé petit à petit par les nouvelles motorisations, ralentissant la transition vers une mobilité plus durable. Les carburants « plus verts » permettent une bascule plus rapide.
En revanche, pour les consommateurs, cela ne changera rien. Par exemple, un carburant qui économise 20% de CO2 du puits à la roue ne permettra pas de baisser le malus CO2 d’un véhicule ni les émissions d’homologation. C’est en effet impossible de savoir quel carburant sera mis dans le réservoir, sauf à généraliser ces carburants en partie renouvelables.
Notes :
(1) Le naphta est un mélange liquide d’hydrocarbures légers. Le plus connu des naphtas par le grand public est le naphta lourd, ou white spirit.
(2) L’huile de tall, ou tallöl, est un sous-produit de la transformation du bois de conifères dans le procédé kraft (processus de conversion du bois en pâte à papier). A partir de cette résine liquide, et par distillation, on obtient différents produits comme des vernis, des lubrifiants, alkydes, sous-produits de peintures, ou comme ici du naphta. On peut également l’utiliser comme élément dans la saponification ou l’émulsion.
Illustration : Bosch
Je suis un peu déçu. Je m’attendais à du e-fuel alors que ce n’est que du biocarburant. Certes, il est intéressant qu’il puisse être utilisé par n’importe quel moteur, mais cela ne changera pas grand chose vu que la quantité produite ne sera jamais extraordinaire.
Quel intérêt puisque la plupart des constructeurs annoncent renoncer au moteur thermique d’ici 2030? reste les anciennes que l’on peut déjà convertir au E85
c est simple l age moyen du parc francais est d environ 8ans donc d ici 10 ans il y aura toujours une majorite de voiture thermique.
et cela sans compter le futur drame des points de charge…
Donc oui il est necessaire de travailler les bio carburant ou ceux de synthese
mais peut etre que dans 10ans, les gouvernements contraindront les constructeurs a faire machine arriere car la production electrique ne permettra pas de repondre aux besoins …à moins de construire du nucleaire mais comme c’est péché aussi….
Ce qui a déjà commencé, c’est l’interdiction de circuler des véhicules thermiques. Ce qu’on a connu jusqu’à maintenant va changer.
Une voiture neuve crit’air 2 de 2021 sera interdite de circulation dans certaines zones en 2024. Elle n’aura que 3 ans, et même si elle a coutée 80K€ et que potentiellement elle cote encore 50K, elle sera interdite. Idem pour la « majorité de voiture thermique » du parc d’ici 10 ans.
L’objectif des gouvernants est de faire vendre des voitures neuves et de réduire le trafic.
Se déplacer va couter de plus en plus cher, c’est une certitude.
sauf que les zfes obligatoire par le gouvernement autorise les critair 2 donc sauf les zones qui veulent laver plus que blanc (paris lyon je rappelle que ca ne represente pas la france car principalement des populations a revenu eleve) il restera une enorme quantite de vehicule conventionnel.
Bien sur cela sans ce projeter sur une rupture d offre de batterie ou la problematique des bornes de charge…
Klogul, je suis conscient de tout vos arguments, mais nous n’arrêterons pas d’acheter des thermiques du jour au lendemain, nous sommes déjà en train de le faire progressivement et comme il est dit dans l’article, point de baisse de malus sur les thermiques qui rouleront avec ce carburant, donc nous seront déjà dissuadés d’acheter ces véhicules. ceci étant dit, je suis profondément attaché au moteur thermique et je salue toutes les initiatives pour prolonger son existence.
gilles
Les constructeurs renonceraient aux moteur thermique d’ici 2030. Ils arrêteraient d’en vendre d’ici 2030. OK.
Mais une fois achetée, la voiture roulera encore pendant 10 ans, 15 ans…… Donc autant d’années avec des clients pour leur carburant liquide.
Et qui des moteurs requérant de la E 5 (super 98) ?
S’ils ne sont pas compatibles E10 alors je pense que c’est niet.
Quid (sorry)
Encore du marketing.
Encore un truc comme les « excellium » qui coûte 1ct au litre plus cher à produire mais 10ct de plus pour le consommateur
Une chanson particulièrement déprimante chantait : « Le monde est gris le monde est bleu « (ne me demandez pas comment je connais ça…)
ma tondeuse à gazon (la vraie pas une analogie avec une voiture à petit moteur) fonctionne déjà avec ce carburant, qui a l’avantage surtout de ne pas bouffer les durites durant l’hiver…
bon après à 3,5€ et des patates le litre, ça va pour faire quelques coupes, ceci étant la tondeuse démarre quasi au quart de tour après 6 mois d’arrêt…
Ensuite on s’attaque au mix 2t sur le même principe..
J’ouvre la rubrique jardinage du LBA ?
Tu as vu… Le viewer a été amélioré, il n’est plus autant intrusif.
J’ouvre la rubrique blague 🙂
Kosta œuvre lui la rubrique enfumage chaque semaine..