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Entrée sur le marché automobile au lendemain de la seconde guerre mondiale, via des modèles et moteurs nés du côté de Münich, la marque Bristol a connu ses heures de gloire dans les années 60 et 70. Gloire d’estime, mais pas de volumes, les chiffres de production étant toujours à la fois confidentiels, et très limités. A tel point qu’il est difficile de savoir quand la production s’est réellement arrêtée. Bristol est à l’époque une sorte de Rolls-Royce, encore plus exclusif… Il n’y a par exemple qu’un seul point de vente, sur Kensington High Street à Londres. La marque a longtemps vécu sur la 603 lancée en 1976, et devenue au fil des évolutions Britannia, Brigand ou Blenheim, reprenant les appellations des avions de la marque aéronautique d’origine. En 2004, un premier essai de relance voit le jour avec la Fighter et son V10 de Viper : une dizaine d’exemplaires verront le jour. En 2011, le constructeur est placé en redressement, puis finalement racheté par Kamkorp, qui opère dans le secteur automobile sous les noms de Frazer-Nash (ingénierie, développement) et Metrocab (taxis électriques pour Londres). La présentation en 2016 du roadster Bullett n’a pas permis de relancer les affaires. La mise en faillite de Bristol Cars en mars 2020 est simplement une sorte de point final à la chute du groupe Kamkorp.
Mais un nouvel investisseur souhaite à présent relancer la marque. Jason Wharton en a acquis les droits et vient d’annoncer ses plans. La première phase reposera sur les modèles existants, et Bristol va donc relancer la production, en quantité réduite bien sûr (8 exemplaires), des 411, Blenheim Speedster et Fighter. Les trois modèles ne seront toutefois pas identique à l’origine, mais seront des versions modernisées : quelques retouches cosmétiques, amélioration du châssis, électronique de bord, ajout d’équipements plus actuels, et surtout un V8 6.4 HEMI. De quoi rester fidèle à une tradition, puisque les premiers V8 Chrysler sont apparus en 1958. Il sera associé à une boîte automatique 8 rapports ZF… Les premiers clients devraient être livrés en 2022.
Ce gros V8 sera le dernier moteur thermique installé dans un modèle Bristol. En 2025 doit en effet arriver la Bristol Buccaneer, premier modèle électrique. Il reprend donc le nom d’un avion britannique, le Blackburn Buccaneer.
Notre avis par Leblogauto.com
La nouvelle équipe a pour ambition de faire de Bristol une référence britannique de l’automobile électrique. Une gageure, car si le nom n’est pas inconnu et qu’il dispose d’un certain potentiel de prestige, il n’a jamais été associé à l’idée de modèles de haute technologie, mais plutôt à des véhicules au charme désuet d’un temps révolu…
Ça serait la classe… tout est possible sur base VE … et des moyens.
Là je dis pourquoi pas.
La partie moteur des Bristol ne me semble pas d’un heritage historique majeur (je peux me tromper en fonction des époques).
C’est autre chose que de tuer une Lancia Delta Intégrale ou une Jaguar type E v12 par exemple.
Sauf que le charme c’est bien, mais si désuet et électrique, trouvera-t-il assez de clients ?
Quand on me parle de moteurs Bristol, je pense invariablement aux vrais moteurs Bristol 4 temps sans soupapes « Hercules » des avions de la 2e guerre mondiale jusqu’à nos Noratlas utiliser jusqu’en dans les années 90.
Bristol est un nom chargé d’histoire ….
N’oublions pas que les RR Olympus du Concorde sont à l’origine un turboréacteur de la Bristol Siddeley.
Moi, je pense au groupe Oasis, parce que Liam Gallagher en avait une. Je ne crois pas vraiment avoir entendu parler de la marque avant ça.
Après ça non plus, d’ailleurs.
La Bristol Blenheim qui est sur la photo, tire son nom du Bristol Blenheim juste derrière, bombardier léger célèbre de la première période de la Seconde Guerre mondiale.
Chez POA, il avaient fait un reportage sur cette marque
sinon la voiture apparait dans une serie anglaise avec un inspecteur issu de la noblesse qui roule avec, ou avec une Jensen interceptor
Jaguar pas assez sélect.
Aston pas désirable.
Bentley pas sportif.
Rolls pas assez chic.
Bristol c’est le summum du luxe Brit.
Fort de la croissance de la city dans les années 2000, le grand luxe c’était de s’en offrir une.
Après faut voire … l’électrique ne fait pas tout.
Ils sont aussi propriétaires du garage qui retape les autos de la marque?
Pour une petite marque à tendance luxe / haut de gamme … ça devient de plus en plus simple de proposer un VE : des sous traitants et bureaux d’études proposent des solutions quasi clefs en main, le « constructeur » n’ayant à s’occuper que du design de la carrosserie et de l’équipement intérieur du véhicule et de la vente des petites séries produites.
Il me semble que Boitier Rouge avait une attirance marquée pour les Bristol, avec des articles sur les différents modèles sortis durant les 50 à 60 ans de durée de vie de la production automobile.
Au départ avec des moteurs et châssis issus des plans BMW puis avec des moteurs V8 d’origine US.
luxe et exclusivité mais pas vraiment désirable avec son allure de ford escort MK2 2 portes.
cette photo est ancienne il me semble l’avoir vue dans un auto-journal (genre Salon 1985)?