Le manque de puces électroniques plus impactant pour l’automobile que la crise du coronavirus ? Des milliers d’employés du secteur automobile allemand seront au chômage partiel fin avril. Faute de semi-conducteurs, les constructeurs se voient en effet contraints de réduire l’activité de leurs chaînes de production.
Chômage partiel pour Daimler
Daimler prévoit du chômage partiel sur deux de ses sites en Allemagne, à Bremen et Rastatt, à partir de vendredi et pour l’ensemble de la semaine prochaine.
Près de 20.000 employés travaillent au total sur ces sites mais le chômage partiel ne concernera pas « les projets stratégiques et fonctions essentielles », comme l’entretien, a tenu à préciser une porte-parole de la maison mère de Mercedes.
L’usine Mercedes-Benz de Bremen est le plus grand employeur privé de la région. Dix modèles sont produits sur le site : la berline, le break, le coupé et le cabriolet de la Classe C, le coupé et le cabriolet de la Classe E, le SUV GLC, le GLC Coupé et les deux Roadsters SLC et SL. En tant que principale usine, Bremen contrôle la production mondiale de la Classe C et du GLC.
« La situation est très volatile » et l’impact ne peut pas encore être estimé, indique Daimler. Affirmant adapter son fonctionnement si nécessaire.
Réduction du temps de travail chez Volkswagen
Du côté de Volkswagen, entre 8.000 et 9.000 personnes sont concernées par une réduction du temps de travail depuis lundi dans une usine du groupe, à Emden. Une information communiquée par le comité d’entreprise.
Impact mondial
L’usine Stellantis de Rennes-La Janais en France, où travaillent environ 2.000 personnes, se trouve également quasiment à l’arrêt cette semaine. Depuis le début de l’année, la pénurie freine la production de voitures également aux Etats-Unis ou au Brésil.
Notre avis, par leblogauto.com
Reste que la sécheresse qui sévit à Taïwan pourrait perdurer … et accroitre le phénomène, la région étant en effet une zone géographique où sont réunis de nombreux fabricants. Quant à l’incendie survenu chez Renesas, le fabricant a récemment indiqué qu’il ne pourrait retrouver sa pleine capacité qu’en mai prochain, et ce grâce au soutien de constructeurs prêts à aller sur le terrain pour revenir plus rapidement à une situation normale.
Vivement une Europe autonome en tout !
…et c’est possible.
C’est plutôt mal barré. Déjà parce que les partenaires européens ne s’entendent pas sur tout, ensuite parce que l’Europe n’a pas forcément toutes les ressources pour être autonome.
Sans compter qu’avec la tendance à l’écologie dans nos contrées, exploiter des ressources – certaines polluantes – ferait quand même tâche.
Les crises ont parfois (souvent même) des bons côtés… Elles mettent au grand jour nos faiblesses, à nous Européen d’y remédier… Mais sans l’assistance des Chinois qui ont des idées derrière la tête.
Honnêtement, pas besoin de crises pour voir la faiblesse des Européens.
Les masques, le paracétamol, les vaccins, les autres produits actifs de médicaments, les puces, les bois de construction et d’acier vampirisé par l’Asie, etc.
Des choses qui n’étaient pas trop visibles en 2019.
Mais j’espère que l’on prendra en compte pour demain… Comme préparé notre indépendance avec les batteries, ENR et nucléaire.
Avant, on ne le savait pas, maintenant, on aura plus d’excuses.
« Les masques, le paracétamol, les vaccins, les autres produits actifs de médicaments, les puces, les bois de construction et d’acier vampirisé par l’Asie, etc. »
Rectification : que les occidentaux ont délocalisé en Asie, au nom de la sacro-sainte « compétitivité ». Les asiatiques, surtout les chinois, se sont intelligemment adaptés (on a poussé la naïveté jusqu’à oublier que l’on a eu deux beaux exemple de réussite chez les asiatiques par le passé : le Japon et la Corée du Sud).
« Des choses qui n’étaient pas trop visibles en 2019. »
Ou plutôt on a fait la politique de l’autruche. On nous a vanté « la mondialisation bienheureuse » et on voit le résultat aujourd’hui.
« Avant, on ne le savait pas, maintenant, on aura plus d’excuses. »
Si on savait, de nombreux acteurs ont tiré la sonnette d’alarme (certains économistes, les syndicats, certains politiques il faut l’avouer,…) mais on a continué. Même la crise de 2008 n’a pas servi de leçon (on commence de nouveau à parler de « bulles spéculatives »).
Comme dit un de mes proches, l’occident est devenue une civilisation décadente et en paie le prix. Mais c’est un autre débat.
Surtout en Inde les médicaments
C’est mal barrée chez eux…..