Est-ce un mulet de Ferrari Purosangue ?

Les constructeurs en phase de développement d’un véhicule ont tendance à utiliser un véhicule existant pour la carrosserie qu’ils adaptent sur les dessous de leur véhicule en développement. C’est ce que l’on appelle une mule ou mulet (*). Cela peut donner des situations cocasses avec des adaptations hasardeuses des arches de roues, ou des véhicules connus avec un capot plus long que de série, etc.

Ici, c’est donc un Levante de chez Maserati qui sert de mule. Evidemment, deviser de l’esthétique n’a de sens ici par rapport à ce que l’on peut faire avec les véhicules de tests habituellement surpris. Selon Car Magazine qui produit ces photos prises dans le Grand Nord, ce seraient bien des ingénieurs de Maranello qui seraient en plein tests.

Hérésie ou évolution naturelle ?

Pour rappel, le Purosangue sera le premier SUV de la marque au cheval cabré. Attendu pour début 2022, il va avoir la lourde tâche de suivre la mode des crossovers, tout en étant une « vraie » Ferrari. Enfin, on aura un moteur à l’avant, 4 places et une allure de cheval de trait plus que de pur-sang, malgré son nom.

On pourrait retrouver un V12 pour le côté « pur », mais également des motorisations hybridées car il faut bien là aussi suivre les impératifs légaux en matière de CO2 et la mode qui est à l’électrification. Il pourrait même y avoir des modèles 100% électriques, mais plus tard. Une fois que les puristes en auront mangé leur chapeau de voir un Percheron débouler dans la cour de Maranello. Est-ce que le grand Enzo approuverait ce choix ? Impossible de dire. Mais, en son temps, il avait bien approuvé le V8 bi-turbo de la F40. Alors un SUV hybride…

(*) une mule ou un mulet, est un animal hybride issu du croisement d’un âne et d’une jument. Ce sont des animaux plus dociles que les ânes tout en étant plus rustiques qu’un cheval, et aptes au travail. Il ne faut pas le confondre avec le bardot qui est le croisement d’un cheval et d’une ânesse.

(24 commentaires)

    1. La ligne est quelconque… Mais le vrai danger est leur volonté de passer de 8000 véhicules (pas contraint par la moyenne de CO2/km) à 16000 (là contraints) : la gamme actuelle est alors condamnée à Mort, il va falloir multiplié les Electriques et les Plug-In… Pas sûr que ce soit la meilleure stratégie, ils auraient pu jouer la montée en gamme pour rester sous les 8000 mais en augmentant fortement le ticket moyen…
      Mais si à terme il y a effectivement des interdictions de vente de véhicules au dessus d’un certain grammage, ils ont raison, le positionnement actuel est déjà condamné…

      1. Ça ne me dérange pas trop pour les petits constructeurs si leur survie en dépend. Et puis, une Elise n’est pas le meilleur daily du monde.

  1. Ferrari va gagner un max de pognon avec ça. J’espère qu’elle sera vraiment réussie, et que les hybrides seront assez vertueux ( sur le papier…)

  2. Ce n’est toujours pas une super nouvelle du point de vue philosophie/histoire de la marque, mais bon faut voir les points positifs :
    – Si ça marche, le cash permettra de continuer à développer le reste de la gamme,
    – Avec un peu de chance, il ne sera pas trop vilain,
    – S’il est moche, de toute façon, on en croisera pas souvent…

    1. « Si ça marche, le cash permettra de continuer à développer le reste de la gamme, »
      Pourtant, Ferrari est une marque rentable sans SUV.
      Autant, je peux comprendre la production de ce type de véhicule chez Lamborghini, Porsche, Jaguar, Bentley et Aston-Martin, autant chez Ferrari… hum…

      1. Donc ce puresangmélé aura peut-être des petits?

        On essaye de se raccrocher à ce qu’on peut s’agissant de cet Hyper-SUV-Ferrari hehehehe

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