Bilan Renault 2020 : perte historique de 8 milliards d’€

Durant des années, le « partenaire » (plus filiale que partenaire NDLA) Nissan a contribué positivement à hauteur de plus d’un milliard d’euros par an. En 2020, c’est une contribution de -4,9 milliards d’€ ! Plus de la moitié des pertes affichées par le groupe Renault sont donc dues à Nissan.

Une année de contrastes ?

Officiellement, le groupe Renault parle d’une année contrastée. En effet, les ventes sont en fort recul comme on le sait déjà, avec 2,95 millions de véhicules, en recul de -21,3 %. Le chiffre d’affaires du Groupe s’affiche pour sa part en repli de -21,7 % à 43,5 milliards d’euros. Enfin, la marge opérationnelle du Groupe recule à -337 millions d’euros (-0,8 % du chiffre d’affaires).

Conséquence, le résultat d’exploitation (REX) du Groupe ressort à -1 999 millions d’euros et le résultat net à -8 046 millions d’euros. 8 milliards d’euros. Le REX est fortement négatif suite à la hausse de près de 1 milliard d’euros des charges liées au redressement de la compétitivité.

Alors qu’y a-t-il de positif dans cette année 2020 pour que Renault parle de contrastes ? Eh bien, le second semestre 2020 (S2 2020) déjà. Le recul des ventes n’est « que » de 6,8% sur S2 2020. Le recul du CA est à -8,9% sur S2 contre -21,7% sur l’année. C’est dire le recul au premier semestre.

Enfin, le résultat d’exploitation est positif de 8 millions d’euros sur S2, et le résultat net en perte de -660 millions « seulement ». Enfin les flux de trésorerie disponibles (le free cash flow) automobile est positif à 1,8 milliard d’euros sur le second semestre 2020. Il y a donc de bons signe de redressement et d’espoir pour le groupe Renault.

Des raisons d’espérer

Renault continue d’appliquer ses plans de restructuration et de redressement. La Renaulution ne devrait porter ses fruits que dans quelques années, mais les plans qui avaient été décidés avant l’arrivée officielle du nouveau DG Luca de Meo, par le Président Jean-Dominique Senard et la DG par interim et Directrice Financière, Clotilde Delbos, semblent déjà permettre de limiter la casse financière pour le groupe.

Renault n’indique pas d’objectifs pour 2021. L’année sera encore marquée par la Covid-19, mais aussi par une pénurie annoncée sur certaines puces. Toutefois, Renault estime à 100 000 le risque de véhicules impactés sur l’année.

Dernières bonnes nouvelles pour le groupe Renault, Avtovaz (Lada) contribue positivement aux résultats du groupe à hauteur de 141 millions d’euros contre 155 millions en 2019. Lada résiste bien à l’effondrement des marchés mondiaux et c’est déjà pas mal.

L’activité automobile dispose de réserves de liquidités de 16,4 milliards d’euros dont des lignes de crédits garanties par l’Etat Français. Ces lignes n’ont pas encore été activées visiblement. Côté stocks de véhicules, ils s’établissent à 486 000 véhicules (-100 000 env. ou -19 %). Cela représente tout de même 61 jours de vente, contre 68 jours à fin décembre 2019.

Compte tenu des résultats, le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée Générale des actionnaires, prévue le 23 avril 2021, de ne pas verser de dividende au titre de 2020.

Notre avis, par leblogauto.com

Est-ce la lumière au bout du tunnel ? Oui sans doute. Le premier semestre 2020 a concentrer sur lui toutes les mauvaises nouvelles ou presque. Entre les différents confinements, les chutes des ventes (quasi-arrêt souvent), la restructuration de Renault, celle de Nissan, tout a été passé sur S1 2020. Ensuite, il semble que l’on voit les premiers effets des coupes dans les budgets, les restructurations, etc.

Il faudra attendre les résultats du premier semestre 2021 pour être un peu plus certains que Renault voit bien le bout de ce tunnel. L’arrivée de nouveaux modèles, et un espoir de sortie de crise sanitaire devraient aider à redresser la barre.

(93 commentaires)

    1. Oui et sans avoir le texte de @Thibaut Emme
      C’est le résultat (mauvais) de Nissan et de la politique du chiffre de Ghosn pendant plus de 10 ans !
      Se rajoute la crise du Covid… Celle des puces en 2021, etc.
      Ça fait beaucoup !

        1. CG a peut être plombé le résultat de l’époque mais ça fait un petit moment que le groupe navigue au doigt mouillé, plus de vrai DG et une intérimaire à qui on n’a pas assuré un avenir…
          T’es là pour signer les papiers mais tu la ramènes pas, en gros. Donc pour la stratégie à court et moyen terme ça n’est pas franchement l’idéal…
          Et quand on frappe un iceberg dénommé COVID en pleine dérive ça n’aide vraiment pas pour avoir les idées claires…

          1. clairement les effets de changement de dirigeant ce percoivent apres 3ans donc l ensemble des resultats mauvais avant covid sont du a Carlos c est un fait

    1. Non, parce que c’est le résultat du passé… Beaucoup de choses ont été rectifier depuis, mais que récemment.
      Donc, pour voir les effets positifs, il faudra attendre 2022-23.
      Patience !

    2. C’est Cool ! , au plus vite au mieux de toute façon ça n’a plus de Français que le nom lors de l’appel aux « cochons » de contribuables en cas de besoin « urgent » d’argent « frais » , comme avec Air France et beaucoup d’autres.

  1. le conseil d’administration demande à ne pas verser de dividende, l’état premier actionnaire votera comme toujours contre cette mesure

    1. Bha perso, verser des dividende cette année alors que les caisses ont été malmenées cette année et que la pénurie de puce pose déjà des pb, c’est très con.

      Perso, l’état fr est suicidaire car verser du dividende impose de prendre des liquidité et donc, on a moins d’argent pour investir et donc, risque accru plus tard.

      A moins que l’état veuille remboursé le prêt lui même à la fin?

      1. Il y a des boites qui vont verser des dividendes légèrement plus généreux que d’habitudes, pour compenser ceux qui n’ont pas étaient distribués en 2020.

    2. Euh… svp les dividendes sont versés quand l’entreprise fait des bénéfices.
      L’article L232-11 du code de commerce permet à l’assemblée générale de distribuer sous forme de dividende toute somme faisant partie du bénéfice distribuable.
      Pas de bénéfice, pas de dividende.

      1. @Panama : sauf que même avec un bénéfice nul ou négatif, une entreprise peut très bien décidé de taper dans les réserves pour verser des dividendes.

        Exemple aujourd’hui Swiss Re (spécialiste de la réassurance) qui annonce une perte de 878 M$ mais proposera de conserver un dividende de CHF 5.90 par action.

        Pourquoi conserver un dividende et donc taper dans la caisse ? Car on peut vouloir conserver ses investisseurs.
        On peut aussi, comme avec Swiss Re, avoir un bilan négatif de façon exceptionnelle et pas structurelle. Pour Swiss Re c’est le Covid qui fout le bronx. Hors Covid, le résultat serait de 2,2 milliards de dollars.

        Bref, non, même avec un déficit on peut sortir un dividende.
        Mais, on ne peut pas par exemple contracter une dette pour sortir un dividende, en gros il faut avoir une réserve distribuable. Ce que bcp d’entreprises ont.

          1. Dans les groupes auto je ne crois pas qu’il y a eu cela récemment. Mais c’est finalement assez courant dans le monde de l’entreprise.

            C’est à double tranchant…soit cela passe comme message « on s’en fout on prend le pognon ». Soit si c’est bien mené et vrai (enfin potentiellement vrai), cela fait passer le message genre « 2020 est tellement une aberration que l’on a confiance dans la santé de la société et que l’on veut que les investisseurs conservent cette confiance ».

      2. Attention, tu peux avoir fait une perte et malgré tout avoir un bénéfice distribuable

        Ainsi si en 2020, perte de 100 mais en 2019 bénéfice de 200 et que en 2019, on a versé 50 de dividendes, il reste encore 50 de bénéfice distribuable

    1. Nissan est une filiale et donc elle remonte des gains ou des pertes au groupe Renault.
      Habituellement elle contribuait à plus de 1 milliard d’euros par an.
      Là, il faut accepter une contribution négative.

    2. Alors il faut comprendre que 44% des résultats de Nissan se répercutent dans les comptes Renault ?

      Très bizarre, ce n’est pas de l’actionnariat « classique ».

      1. @Tcho, c’est tout a fait classique en fait. Quand une société est controlée par son actionnaire, ses résultats sont consolidés dans ses comptes, y compris le résultat d’exploitation.
        Par contre lorsqu’elle n’est pas controlée (comme un actionnaire minoritaire en bourse), le dividende versé s’applique a la valeur des actions dans le bilan de la société propriétaire, et non dans le résultat d’exploitation. Les pertes de la société, elles, ne s’imputent pas sur cette valeur tant que la valeur de ces actions n’est pas inférieure a la valeur « réelle » de la société (Fair Market Value en anglais).
        Donc si Renault avait acheté les actions de Nissan a 1 Mds pour 10% du capital par exemple (donc pas de contrôle, qui nécéssite au moins 33% – un niveau qui dépends du pays de la société), cela aurait voulu dire une valeur de 10 Mds pour Nissan – dans ce cas, meme si Nissan avait perdu 5 Mds et ne valait rien, Renault n’aurait enregistré que 1 Mds de pertes dans ses résultats.
        C’est plus clair ?

        1. Ok, je vois, merci.

          Donc Nissan est délesté d’une partie de ses pertes « au profit » de son partenaire en raison des parts qu’il détient ? Ce -5 mds, on ne le verra pas dans les comptes de Nissan ?

          1. Pas de problème. En fait les compte de Renault reflètent les comptes de Nissan mais ne s’y substituent pas, juste 2 entités différentes. Donc tant que Nissan à les moyens de couvrir ses pertes, pas de problèmes, mais au final, ça affecte la valeur de Renault à hauteur de ses 44%.
            C’est comme des parents qui auraient donné leur garantie pour un appartement à une banque pour leurs enfants : les enfants sont responsables de payer mais s’il y a défaut, cela affectera la richesse des parents ?

  2. J’espère que Renault va enfin changer le design de ses bagnoles.
    Il faudrait également tourner la page Laurens van den Acker (comme ça a été fait avec l’équipe de Ghosn).
    J’espère aussi que c’est Gilles Vidal qui pendra la direction stylistique du groupe.

    J’ai rien contre Van den Acker mais le design qu’il a imposé aux Renault n’aurait pas dû durer aussi longtemps.
    On dirait qu’il a continué à faire du bio-design^^

    1. Je ne pense pas que c’est une question de design… C’est plus le manque de sentiment de qualité perçu sur la finition et la fiabilité qui ont donné une mauvaise image de marque.
      La Clio 5 marche … Pourquoi… c’est grosso modo une Clio 4 avec un sentiment de qualité qu’elle n’a jamais eu auparavant.
      La Talisman avec une finition meilleure et moins de pépins sur la fiabilité se vendrait le double voire le quadruple !

      1. La finition du Talisman était franchement indigne d’une voiture de son rang, l’image du véhicule est détruite et à mon sens il n’y a plus rien a espérer avant l’arrivée de la prochaine génération.

          1. « Avec des moteurs de tondeuses….. » c’est le gros cliché sur le HDG des Françaises.
            Si l’on veut être plus juste… c’est l’absence de très grosses motorisations disponible pour l’image de marque.
            CAR n’oublions PAS, la Talisman a existé en Diesel de 200 ch, et Essence de 225 ch …et ce n’est pas pour autant que cela se vendait plus…et ce n’est pas pour ça que les BAM vraiment en masse sont tous de plus de 225 ch !
            Mais OUI, comme locomotive il manque une Talisman Alpine de 300-400 ch 4RM …dans un monde parfait.

      2. Je pense acheter une Talisman break, intens ou initiale Paris pour remplacer ma Megane achetee en 2006. Elles sont vraiment pas cheres et fiabilisees, et comme je garde mes voitures 15 ans…je me moque de la cote.

          1. c’est au moins l’avantage sur les BAM … mais ce n’est pas glorieux pour Renault 😉

          2. « armor… » C’est drole mais je suis originaire du coin, plus vers Fouesnant. Donc il y a en effet une petite probabilite qu’elle finisse la, si je tombe en panne quand je suis chez mes parents

          3. @Jean, d’après le « Top 100 Fiabilité » de l’Automobile Magazine N° 885 de février 2020
            La fiabilité de la Talisman et décevante, mais néanmoins, ils disent : « Les risques que votre Talisman vous lâche au beau milieu d’un trajet frôlent désormais le néant. Mais pour autant, on en attend plus de la berline HdG de Renault. »
            Je trouve que c’est malheureusement un bon résumé du HdG de Renault en général !

          4. Notez que dans le domaine de fiabilité… et contrairement aux légendes les Passat/Arteon , Jaguar XE, Insignia, Série 5, Giulia, Mazda 6, etc. . ne font pas spécialement mieux de la Renault.

          1. Ça ! @AXSPORT, c’est le résultat de l’absence de pricing power de Renault !!!
            😀 😀 😀

    2. « La Talisman avec une finition meilleure et moins de pépins sur la fiabilité se vendrait le double voire le quadruple ! » >> Non. Cela fait des années que les constructeurs comme Renault ou Peugeot ont perdu l’image qu’ils avaient sur les familiales et les HdG. Il n’y a que Citroën qui avait encore un peu d’aura avec la C6…depuis…

      La Talisman est une bonne voiture, surtout quand on prend les 4RD et la finition initiale. Mais, pour de nombreux acheteurs potentiels, il vaut mieux une BMW, une Audi ou une Mercedes moins bien équipée, moins motorisée, mais pour le même prix qu’une Talisman (valable avec la 508).
      Ajoutez à cela que ceux qui achetaient des Safrane ou des 605 à l’époque, achètent désormais du SUV…pas de la berline. Et vous avez le combo pour expliquer des ventes en berne.

      1. La C6 (très belle voiture) n’a pas laissé de bon signe de qualité !
        La finition un ton en dessous des BAM entretient une image de marque moins bonne.
        L’absence de grosses motorisations pèse aussi beaucoup… Pas pour le nombre de ventes loupées, mais pour « tirer » l’ensemble de gamme en lui donnant une bonne image de marque.
        Mes collègues me dièsent souvent… Les BAM ont des gros moteurs disponibles, pas un seul à une BAM de plus de 200 ch.
        Pour bien vendre, il faut de l’image et de l’image.

          1. il y a une Kia Stinger qui devait tout casser sur son passage, aujourd’hui Kia n’est pas sur de la renouveler…

      2. Thibaut Emme : « ceux qui achetaient des Safrane ou des 605 à l’époque, achètent désormais du SUV…pas de la berline. »

        La commercialisation de ces voitures s’est arrêtée il y a 20 ans.
        Sachant que pendant leur dix années de commercialisation, ceux qui se les payaient devaient avoir largement 50 ans, je dirais qu’aujourd’hui que la concession qui les intéressent n’est pas celle du vendeur de voiture mais celles du cimetière ! 🙂

        C’est de l’humour hein !

        1. Pourquoi ai-je pris la 605 ou la Safrance comme référence ? Oh j’aurais pu prendre la 607 et la Safrane…
          Après 607 Peugeot s’est mis le cul entre deux chaises avec une voiture à cheval sur deux segments, mais vu comme du segment inférieur.
          Et Renault a fait la Vel Satis…bonne voiture sur le papier, mauvaise en pratique et avec un design spécial.

          Mais le propos reste le même…les acheteurs français se sont tournés vers autre chose…
          Heureusement pour nos constructeurs que les français continuent d’acheter les populaires Renault, Peugeot et Citroën…sinon ce serait la Bérézina. :/

      3. Pas totalement d’accord Thibaut. Vous avez sans aucun doute raison sur le fonds mais le produit lui-même reste le plus important, et quand je monte a bord d’une Talisman (ou Espace) je suis déçu par la qualité de présentation (différent de la qualité…). C’était la meme chose a bord des premieres DS mais ils semblent avoir compris l’importance de la présentation intérieure (a voir l’intérieur de la DS4).
        Je conduis des hauts de gamme allemands (A8, 7… et une Jaguar) et je suis exigeant en termes de présentation, pour mes voitures, mon mobilier, ma maison… La nationalité n’a rien a voir – ce que je recherche est un produit valorisant, ben pensé, bien fini et je n’aurais aucun problème a acheter italien, anglais, ou français…
        Je pense comme vous que le snobisme existe, mais probablement plus dans les gammes inférieures. Et la perception d’une marque peut changer avec les bons produits, sur un temps long.

      4. En matière de haut de gamme les marques françaises ont toujours navigué à vue.
        Renault avait réussi à imposer la R25, malgré de nombreux soucis de fiabilité, puis ça a été la descente aux enfers , Safrane, Vel Satis, Latitude, Talisman.
        Peugeot guère mieux avec les 604, 605, 607 et Citroën avec XM, C6.
        Pas de mauvaises voitures en soi, mais manque d’image, finition parfois aléatoire, et souvent gros soucis de fiabilité ( R25, XM, 605). De plus manque de constance dans la politique, donc « trous » dans la gamme. Et depuis plusieurs années véhicules à cheval sur plusieurs segments de marché.
        Si vous dites : » J’ai une Renault ou une Peugeot « , Bof…trop généralistes donc HDG pas valorisant pour le propriétaire.
        Si vous dites :  » J’ai une Mercedes, une BM ou une Audi  » ah oui ça pose son homme! ( ou sa femme !…)
        VW a voulu faire du très haut de gamme, et la Phaeton a été un échec, car à son prix autant acheter une Audi…
        La démarche de PSA avec DS allait dans le bon sens, mais imposer une marque en HDG il faut du temps et de l’argent. Pas sûr que les actionnaires de Stellantis soient très patients avec la pléthore de marques du groupe.
        Si Renault avait racheté Volvo cars….
        Mais si Renault ne monte pas en gamme, ils se feront tailler des croupières par les coréens ou chinois pour les petits véhicules, et à terme la marque disparaitra.
        Espérons qu’avec Dacia en entrée de gamme et Alpine en haut (? ) Renault trouve une place plus valorisante qu’avec les seules Clio et Captur.

    3. Faut arrêter de fumer … la talisman se serait vendu au même niveau que ce qu elle a fait. ce marché n est plus la pour les généralistes… ne subsisteront que les premiums allemands pour l instant.

      1. Oui, c’est sûr que même x3 de ventes de Talisman, ce n’est pas énorme !
        Mais figurez-vous que la Talisman en Europe en 2020 est devant la Mazda 6 et l’Alfa Romeo Giulia en faisant pourtant – 51 % par rapport à l’année 2019.

    4. ah je croyais que le biodesign c’était des formes rondes et douces, typiques années 2000?
      les Renault ont des angles saillants depuis 20 ans!

  3. J’apprends à la radio…
    La Zoé a été la 2e voiture électrique la plus vendue au monde en 2020 !!! Cocorico ! 🙂

    1. et les strateges de renault n’ont pas plus investi dessus ! il est où le suv zoe? elle est où la emegane? ou la renault leaf? c’était tellement évident…

      1. La Megane électrique arrive cette année vous l’aurez compris.

        Le SUV Zoe…à part que la Zoe est déjà un SUV par la taille, il lui manque un code de style peut-être.

        Par contre oui, je n’ai jamais trop compris pourquoi la Zoe n’existe pas en Nissan, et la Leaf n’existe pas en Renault.

        1. Pas compris non plus mais en fait c’est assez simple : il y a une alliance mais dans les couloirs ce sont des murs de sacs de sable qui sont disposés. Un exemple : Talisman est sur des moteurs 100% Renault (donc L4 de 1.6 ou 1.8l, rien d’autres..) Pourtant il y a un peu plus costaud dans le groupe Nissan, pour la France c’est sur ça ne fera 50000 ventes par an mais bon un navire étendard avec un mini moteur c’est dire l’entente qui doit régner dans la maison avec les copains Nippons..

          1. Renault l’a déjà fait, utiliser un gros moteur Nissan en tant que vaisseau amiral : abandonner le V6 3L PSA-RN et prendre le V6 3.5L Nissan dans les Laguna ou Espace par exemple. Mais en pratique, qui en a acheté? à tout casser quelques « centaines » d’exemplaires….

          2. @izz : ce n’est pas faux, mais pourquoi toujours penser à mettre des V6 ? il n’y a pas un 2.2 ou 2.5 qui traine ?
            En effet qui l’achète comme dit Tavares sur le RCZ mais dans l’autre sens sans offre on ne crée pas l’envie.

          3. donner envie coute cher…

            par exemple, tu possèdes une boulangerie patisserie
            pour attirer les clients, pour leur donner envie, tu vas mettre dans le présentoir un très beau gateau, frais, qui coute cher à fabriquer, 100€, que tu vendras à 300€. Cela va attirer les clients en effet…..

            …..MAIS ça n’arrive qu’un jour par mois
            1 fois par mois, un client achète ce gateau, et tu fais 200€ de marge
            et 29 jours restant du mois, tu auras dépensé 2900€ pour rien (ps: pour faire équivalent en automobile, on dira que tu ne manges pas les invendus)

            tu tiendras le coup pendant quelques mois. Mais après, le réalisme te dira stop. Et tant pis pour la « création d’envie d’acheter ». Tu feras comme tout le monde : la baguette Tradition à 1€, et quelques gateaux industriels décongelés.

          4. je pense que wizz est le champion des rapprochements sur le fil pour ne pas dire capilo-tractés…
            Si les Français n’ont jamais percés dans le hdg réel c’est bien parce que la construction de gamme est restée au ras des pâquerettes.
            La 604 ou la R30 ne furent que 504 ou R20 surmotorisées (en fait un peu l’inverse pour le duo R20/R30). La suite à l’avenant, les Français en général ayant une rare tendance a ne pas remettre en cause leur choix… (On a persévéré sur le minitel parce que ultra rentable pour qq entreprises) tandis que justement les grosses autos ont été plus ou moins abandonnées…
            Jamais il n’y a vraiment eu de construction de gamme haute, façon Audi, qui au départ a hérité d’une Passat à peine modifiée (A80).
            La seule montée en gamme provient de Tavares qui a appliqué cette logique avec tout juste 30 ans de retard…
            Il est donc clair que Ghosn n’en n’a jamais eu rien à foutre du hdg chez Renault, la gamme étant en grande partie amortie par Samsung en Corée.

          5. @Wizz : donner envie, c’est une publicité. Une page de pub à la télé ne rapporte directement rien du tout. Mais, les sociétés continuent de les faire. Pourquoi ? Car il y a des retombées indirectes sur les ventes.
            La publicité prend différents chemins…un sport télé, un sport ciné, une page dans la PQR, un vrai faux essai dans le Fig Mag, des encarts sur le WEB, mais aussi un sponsoring d’événement (festival, pique-nique, etc.), un don à une association (en le faisant savoir), etc.
            Le véhicule image en fait aussi partie. Mais, il faut le faire savoir aussi…

            Exemple : votre boulanger pour l’épiphanie fait une annonce (sur les réseaux sociaux, en vitrine, dans le journal local, etc.) qu’une fève en or 18 carats sera cachée dans l’une des galettes mises en vente le weekend du vendredi au dimanche.
            C’est un coût et il ne fera aucune marge dessus puisqu’elle sera vendue au prix d’une galette avec une fève classique…mais les retombées indirectes seront énormes, remboursant largement l’investissement.

            Maintenant prenons notre RCZ…pour avoir conduit (circuit glace et normal) le RCZ R, c’est une très bonne voiture. Un toucher de route impeccable, un moteur qui prend des tours.
            Mais…cela reste un petit moteur 4 cylindres. Pour l’image, certains pensent qu’il y a mieux. Soit, supposons que Poeugeot eut pu mettre un 6 cylindres sous le capot. Le prix du RCZ s’en serait peut-être ressenti, à moins que Peugeot aie considéré que c’était une « pub ». Mais…ce RCZ vous l’avez vu partout ? Télé, circuit, etc ? Peugeot a fait une série monotype (donc diffusée nulle part) et il y a eu des RCZ en VLN donc diffusion confidentielle.
            Si on fait un véhicule image, encore faut-il le faire savoir.

            Et on peut dire ce que l’on veut, mais ces véhicules images, nos constructeurs ne savent pas les mettre en avant.
            Renault, pour ne pas faire de jaloux, avait un super coupé GT…la Laguna Coupé. Le style avant pouvait être sujet à caution, mais qui sait qu’il y a eu une version V6 3.5 240 ch avec 4 roues directrices ?
            Les pubs Renault étaient pour la Laguna normale…pas le coupé. Snif (excellente bagnole d’ailleurs).
            Alors après, « on » dit…oui mais ca ne se vend pas donc on arrête.

            On arrête les pubs ? On arrête les programmes sportifs ? La F1 coûte une blinde à Renault qui a quelques sponsors, mais pas suffisamment pour être à l’équilibre. Renault met donc des centaines de millions d’euros dans un programme qui est de la pure publicité…le constructeur n’a pas de V6 1600 turbo dans sa gamme, ni de système hybride comme celui de la F1.

            Pour en revenir aux pâtissiers…certains chocolatiers font des oeuvres en chocolat. Ces oeuvres sont impropres à la consommation (on peut les manger mais ils ne peuvent les vendre) et c’est donc de la pure perte directe.
            Par contre cela fait connaître le chocolatier, fait venir des gens, des journaux, etc.

          6. Une pub, une médiatisation, ça fait connaitre la marque, la gamme, le produit, attire le client potentiel. Oui. Madame Michu recherche une citadine. Elle aura vu des pubs de Renault pour la Clio, de Peugeot pour la 208, de Opel pour la Corsa, de Ford pour la Fiesta (elle se souvenait d’avoir vu des pubs pour la Punto, mais c’était il y a longtemps….). Mais une fois sur place, va t elle acheter telle ou telle voiture, juste parce qu’il y aurait une vraie version sportive, ou une version luxueuse Baccara???
            Pas forcement….

            On pourrait citer l’exemple de Citroen, multiple champion du monde en WRC avec Loeb, et dont la « mise en pratique » se résumait à une C4 HDI 90 by Loeb

            Et à l’opposé, on peut citer Mitsubishi ou Subaru. Ces marques ont fait l’effort de proposer des vraies versions sportives. Impreza WRX STI. Mais est ce que cette image de marque avait permis à Subaru de vendre massivement des Impreza normaux, ou des Forester???
            La réponse est non

            L’image de marque obtenue grâce au vaisseau amiral, à un modèle très haut de gamme, ce n’est pas toujours valable, pas toujours nécessaire. Parce que ce serait quoi ce grand vaisseau amiral de Mini, ou de Fiat. Ils n’en ont pas, et cela n’empêche pas les 500 et Mini de se vendre. Sur le même principe, DS doit il absolument sortir une grande berline ultra luxueuse et ultra puissante DS99 pour pouvoir se faire connaitre et vendre des DS3/4/5???

            L’image de marque obtenue grâce à la présence d’un grand vaisseau amiral tout en haut des offres, c’était indispensable il y a longtemps, mais plus maintenant

          7. Les deux exemples sont des contre-exemples 😉
            Pour Citroën, ils avaient une super image avec la Xsara, la C4 puis un peu la DS3 (époque Citroën).
            Mais, ils n’ont pas su capitaliser en faisant un véhicule image justement. Il se sont contenté de stickers et de Loeb en VRP…c’est typiquement le contre-exemple du constructeur qui aurait sorti un véhicule image pour capitaliser sur un succès en sport. Auraient-ils vendu des milliers de Xsara super VTS ou de C4 WRC ? pas sûr…mais au moins ils auraient tenté.

            Subaru lui a eu une super image (l’époque du rallye avec les voitures de papa), les voitures de route aussi existaient et avaient une super image.
            Mais Subaru avait quoi comme réseau ? Avoir un super produit et ne pas savoir où et comment le vendre, ce n’est hélas pas nouveau.

            Maintenant prenons Audi. La force de Piech quand il a décidé de relancer la marque et de la positionner vers le haut, ce fut de faire des véhicules images, des technos forte (Quattro, 5 cylindres, etc.) et de capitaliser sur une image dans le sport auto.
            Est-ce que les Audi du Mans ont existé en version route ? Non. Mais est-ce qu’elles ont aidé à vendre des Audi TT, des Audi RS3, RS5, etc ? Oui sans doute.
            Il n’y a pas que cela évidemment car si le produit déçoit, cela ne fonctionnera qu’un temps.

            Pourquoi Mercedes arrive à vendre des Classe A petits moteurs ? Car ils ont l’image de la Classe S luxueuse increvable (ou la Classe E).
            Le fait que cette Classe S a de gros moteurs, en plus d’une panoplie d’équipements et d’une finition impeccable fait que même une Classe A moins équipée, moins bien finie, avec un petit moteur, a une image valorisée.
            On peut le faire avec Porsche et la 911….la 911 a été sauvée par le Cayenne (et les autres) mais sans la 911 il n’y aurait pas de Cayenne…
            Chez Renault, la Megane RS a aidé à vendre des Megane moins huppées. Mais dans les familiales ? Plus rien…pourtant la Safrane bi-turbo a aussi aidé à vendre des Safrane d’entrée de gamme (le produit n’a pas forcément suivi mais c’est une autre histoire).

            Quand à Mini ou Fiat, leur produit n’est pas une familiale si ? 😉

      1. Oui, en gros on a 365 000 TM3. Mais la Zoe n’est pas la 2e 😉 c’est la Wuling HongGuang Mini EV avec 120 000 unités, devant la Zoe avec 100 000 unités.
        Dans le monde, en 2020, c’est 3,1 millions de VE vendus.

        La TM3 est une réussite pour Tesla (à part en Europe pour le moment) puisque c’est donc 365k sur les 450k VE vendus par Tesla en 2020.

  4. Ces 8 milliards de perte, c’est de la com, tant de la part du nouveau PDG plombant le bilan de son prédécesseur (chose classique!) que de la part de Renault (pour noircir le bilan et faire pression sur x)

    -Nissan a l’habitude de contribuer, d’apporter 1 milliard à Renault en tant que dividende. Ceci ne devrait être qu’un bonus dans un bilan sain de Renault (qui ne doit pas compter sur ces bonus pour parvenir à l’équilibre). Dans l’hypothèse où Nissan ne peut verser de dividende, pour Renault, ça doit être seulement un « manque à gagner », et non « une perte »

    -cette année, Nissan a fait plusieurs milliards de perte. Supposons 11 milliards de perte.
    En cas de perte, on peut envisager plusieurs possibilités.
    Soit l’entreprise a moins de liquidité
    Soit l’entreprise fait un emprunt pour passer ce coup dur
    Soit tous les propriétaires mettent main à la poche pour renflouer les pertes, parce que personne ne veut lui prêter de l’argent
    Pour moi donc, actionnaire de Nissan, les pertes 2020 ne me coutent de l’argent uniquement dans la 3eme possibilité. Je dois vider mon livret A et participer au renflouement des pertes 2020. Dans les 2 cas suivants, mon livret A reste intact.

    Donc sur cette perte de 4.9 milliards due à Nissan, est ce que Renault avait il dû taper dans ses comptes pour donner 4.9Mds à Nissan pour éponger ses pertes 2020?

    1. bref, comme tout le monde, avec des ventes en baisse, Renault gagne moins d’argent avant d’en perdre. Mais pas autant que ce chiffre catastrophique annoncé. Si tel avait été le cas, des vraies pertes de Renault, alors le titre aurait coulé beaucoup plus que ça. Et n’en parlons pas de celui de Nissan : si Renault détendeur de 44% de Nissan aurait vraiment perdu 4.9Mds, alors il en serait de même pour les autres actionnaires de Nissan. Déjà en temps normal, lorsqu’un actionnaire pense gagner moins qu’espéré, il n’hésite pas à revendre ses actions dans la foulée. Et si on lui confirme qu’il va vraiment perdre de l’argent…..

      1. Renault consolide les résultats de Nissan dans ses propres comptes depuis l’acquisition des 43% de parts.
        Ce qui abouti à un résultat comptable lourd en passif, la situation pourrait ne pas être catastrophique si les réserves accumulées permettent de « combler » par les fonds propres le trou.
        Gonfler les pertes est en effet tentant mais en général on évite de pratiquer ce sport quand la situation va mal, on peut s’amuser à établir des pertes énormes en période positives parce qu’on à des chiffres à mettre en face (excédenst d’exploitation) mais quand les deux sont dans le rouge, ça peut devenir sportif face aux banques…
        Too big too fail peut être mais n’empêche, une « OPA » peut se dérouler dans ces conditions..
        donc wizz le gonflage hypothétique de pertes façon on ne nous dit pas tout n’est à mon avis que très partiel.
        Les usines Renault ne tournent qu’à 65% de charge au mieux, ce qui est un signe, et beaucoup moins pour certaines, Douai, par exemple.
        Quand PSA a plongé en 2012 sauf erreur elles étaient à peine sous les 70% de moyenne…

        1. « une « OPA » peut se dérouler dans ces conditions.. »

          Sacrées conditions car l’état a suffisamment de parts pour rendre caduque une OPA. Nissan aussi à 15% de Renault (en ne faisant pas jouer ses droits de vote).
          Donc les conditions seraient déjà que l’état apporte ses actions à l’opa, et nissan aussi….une opa très amicale donc et par un constructeur vu comme « bien » de France…ce sera donc plus une fusion qu’une Opa 🙂 mon avis

          1. @TE : on peut jouer sur les mots mais c’est un principe général,
            et une OPA amicale reste une OPA, o n’a pas trop compris la position de l’état lors de l’approche de FCA…

          2. Lors du rapprochement de Renault avec FCA, FCA dans les discussions ne considérait pas Nissan, faisant donc de Renault un « nain » dans la discussion.
            Elle était déséquilibrée et pas 50/50 (ou 49/51) comme avec PSA.

            Une OPA amicale sur Renault ne passera pas non plus à priori. L’Etat veut au moins faire semblant que le Français ne se fait pas racheter ou absorbé.
            C’est d’ailleurs pour cela que l’Etat actionnaire investit dans des minorités de blocage dans différentes sociétés FR.

        2. zeboss

          tous les nouveaux PDG en arrivant dans une entreprise en difficulté, demande à faire un bilan, et plombe joyeusement le bilan de son prédécesseur
          tous sans exception

          1. @wizz : on ne plombe pas les comptes joyeusement sans en considérer les éventuelles répercutions, il y a une logique d’intelligence économique qui diffère de la logique du café du commerce qui applique des généralités -bien éloignées souvent des réalités de terrain…

            En général quand une entreprise va bien, quel besoin de changer de PDG ?
            Renault a une situation très particulière néanmoins…

  5. Il faut quand même regarder la gamme RENAULT une clio très banale face à la 208 idem idem kadjar face au 3008 idem talisman face à la 5008 alors que NISSAN dispose de modèles bien plus aboutis dans ce segment notamment. Reste le captur mais dure aussi face au 2008 et la Mégane qui n’a aucune originalité non plus face à une Mazda 3 par exemple même si le volume de vente est confidentiel en FRANCE. En résumé c’est pour moi une gamme très fade.
    Quand à la fiabilité ???? je en suis toujours pas convaincu par cette marque.

    1. Le style de Laurens est par trop consensuel façon VW mais sans la force de frappe teutonne. Les Renault ne sont pas moches mais entre un design intérieur monotone et un style externe fadasse sur certains modèles, le nouveau Captur étant lui plutôt sympathique, on ne peut pas dire qu’elles déchirent. Surtout que l’époque est de plus en plus à l’achat coup de cœur sans trop de rapport avec les qualités intrinsèques des véhicules passions…

  6. @Thibaut : « Le recul du CA est à -8,9% sur S1 contre -21,7% sur l’année. C’est dire le recul au premier semestre. » A mon (humble) avis c’est sur S2 et non pas S1… à corriger en « Le recul du CA est à -8,9% sur S2 contre -21,7% sur l’année »
    🙂

      1. @ax : en partie vrai oui, si la logique de Tavarrs avait été appliquée dès 2005 on aurait peut être une autre vision des choses…

  7. Je pensais que c’était principalement sur 2016-2018? Tant que la Megane ne me coûte pas cher en reparations, je la garde. Le contexte n’encourage pas à changer de voiture.

    1. ]ax : sauf que Dacia répond à une vraie logique, plus difficile à percevoir chez Renault qui donne l’impression de faire du Dacia plus cher mais sans trop d’apports (un risque que court VW face à Skoda entre autre…).

  8. thibaut : le débat se porte sur la présence ou non d’un modèle très haut de gamme ou un modèle image pour pouvoir vendre les modèles ordinaires

    j’avais bien fait la distinction entre se faire connaitre (via pub ou compétition) et la présence d’un modèle image.
    Audi a son A8, OK
    Mais Mini ou Fiat n’a pas d’une grande berline ou un puissant coupé sportif au moteur V8, tout en vendant très bien ses 500

    1. Les produits Mini et 500 ne sont pas comparables quand même. Mais même MINI a les version John Cooper Works et la 500 a Abarth dont certaines sont juste fada (la Biposto par exemple).
      Si Renault sort une 4L ou une R5 moderne, elles pourraient ne pas avoir besoin d’une version 200 ch. Mais il y a des chances qu’il faille une Renault Alpine 5 par exemple…

      Même Peugeot sort une 508 PSE pour l’image…après, ils sont sur un positionnement hybride « petit » thermique. C’est leur choix. Pour l’image…on verra hein mais bon.
      Donc soit on a une version pêchue d’un véhicule, soit on a un véhicule supérieur image qui rejaillit sur tous les modèles.
      Mercedes par exemple joue sur les deux tableaux avec des vaisseaux amiraux et des versions AMG qui déboitent, même en Classe A.

      Passant Outre Atlantique si on veut. C’est pareil…les gros pickup badass aident à dépoter du pickup version de base par milliers.
      Idem, la Ford GT, la Ford Mustang et maintenant le Mustang Mach-E aident à vendre des Ford « de base ».

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