Brexit : le secteur auto soulagé, des défis demeurent

Il évite ainsi de justesse de devoir faire face à un no-deal qui aurait eu d’importantes conséquences financières, engendrant notamment la mise en place de droits de douane.

Un no deal Brexit aurait été « dévastateur »

« Cet accord est un grand soulagement pour les constructeurs automobiles européens, permettant au secteur d’éviter l’effet catastrophique d’un Brexit sans accord », a réagi dans un communiqué l’association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).

L’impact sur l’industrie automobile de l’UE d’un Brexit sans accord aurait été tout simplement dévastateur », a ajouté Eric-Mark Huitema, le directeur général de l’ACEA.

Une industrie automobile européenne très intégrée

« Aucune autre industrie n’est aussi étroitement intégrée que l’industrie automobile européenne, avec des chaînes d’approvisionnement complexes se déployant dans toute la région », a indiqué dans un communiqué le directeur général de l’ACEA.

Honda a dû ainsi geler les activités de production de son usine britannique au début du mois en raison de retards dans les transports, engendrés par un trafic hors norme consécutif aux craintes d’un no deal. Une situation complexe aboutissant au final

à une pénurie de pièces. Le constructeur a repris la production environ une semaine plus tard.

Des défis majeurs restent à relever

Reste que l’industrie automobile n’est pas au bout de ses peines, même avec cet accord.

Le directeur général de l’ACEA estime ainsi que des défis majeurs restent à relever, prévoyant que le commerce des marchandises sera fortement affecté par les nouvelles procédures douanières qui seront introduites le 1er janvier 2021.

En effet, la msie en place de nouveaux formulaires et de nouvelles règles devrait grandement ralentir les transactions.

Sources : ACEA, AFP

(5 commentaires)

    1. Peut etre, je ne lis pas auto actu : le constat est le même. Et les sources identiques … ainsi que les contraintes liées à la longueur du titre … bref , les grands esprits se rencontrent ! ??

  1. Concernant les défis à venir, je suis sidéré par le manque de vision et le retard de la plupart des constructeurs autos qui sont restés dans une paresse industrielle coupable face à l’hybridation de leurs gammes… malgré Toyota qui déjà il y a vint ans avait donné le ton !!
    l’idée toute bête était pétrie de bon sens…ne pas faire marcher un moteur dans les embouteillages, rouler en silence, basse consommation et fiabilité.
    Les imbéciles n’ont vu que boites qui moulinent et voitures sans dynamisme, plus une « technologie » supposé chère à fabriquer !!
    Par ailleurs n’en déplaise à beaucoup même journalistes (il y en a qui sont pathétiques dans certains hebdos et mensuels en ce moment) l’avenir n’est plus dans le petit diesel et tout constructeur qui ne parle pas d’hybridation et hybride rechargeable sera dans de grosses difficultés dans les cinq prochaines années !
    Finis les pots d’échappements qui font du bruit et les boites de vitesses manuelles…les véhicules devront être fiables et hybrides plus PHEV.
    Transition climatique oblige. Renault chez nous est sur la bonne voie et ils ont les bons prix. Les VE et ceux qui sortent des villes restent des voitures de riches. Pire, pour les excités des neurones la formule 1 thermique va mourir de sa belle mort. Qu’ils s’amusent avec des jeux vidéo.
    Les constructeurs auto se rendent comptent qu’il n’est plus lieu des dépenser des fortunes dans les « salons cirques » mondiaux. Pour la publicité seul Tesla peut s’en passer…dû paradoxalement son avance en valorisation boursière et son coté GAFA. C’est dommage que ses concurrents ne se réveillent que maintenant !!

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