Déjà auteur, dans la collection « Panorama illustré des modèles », d’ouvrages sur Ferrari, Jaguar et Bugatti (ce dernier ayant été chroniqué sur le site) et d’un livre similaire dédié à Alfa Romeo, Didier Bordes s’intéresse ici à la firme de Gaydon.
Comme le veut la série, le livre fait la part belles aux photographies, plus de 300 en tout (avec quelques photodessins pour des modèles en général très anciens) avec le souci d’exhaustivité, puisque chaque modèle est présenté dans toutes les versions existantes, séries spéciales comprises, ainsi que les déclinaisons réalisées par des carrossiers ou des préparateurs spécialisés, parfois en exemplaire unique ou très petite série. Rien n’est oublié, qu’il s’agisse d’une V12 Vanquish James Bond 007, d’une version Zagato, d’un délire de Mansory ou bien entendu des DB5 de Goldfinger.
Fidèle à une approche chronologique, chaque grand modèle est présenté par une notice concise, tandis que toutes les déclinaisons sont rapidement présentées avec leurs spécificités, le nombre d’exemplaires produits et les caractéristiques mécaniques, sachant que l’ensemble de la production Aston Martin est récapitulée en fin d’ouvrage dans un tableau synthétique. Type de carrosserie, nombre d’exemplaires puis les trois éléments qui font l’âme et la noblesse des voitures d’exception : le type de moteur, la cylindrée et la puissance.
Toute l’histoire en un coup d’œil
Rien n’est oublié, ni les concepts comme la futuriste et très cunéiforme Bulldog typiquement seventies, ni les modèles de compétition en GT et en Sport-Prototypes (la belle Lola-Aston martin LMP1 et le bide monumental de l’AMR One) ni les dernières créations que sont le SUV DBX et les supercars Vulcan, Valkyrie et Valhalla.
L’ouvrage évidemment n’oublie pas de revenir sur les soubresauts et rebondissements dans l’histoire de cette marque, depuis les origines marquées par la victoire de Lionel Martin à la course de côte d’Aston Clinton en 1913, qui scellera l’association de deux noms, la reprise décisive de la marque après-guerre par l’industriel David Brown, qui donnera ses initiales à la légendaire lignée des DB jusqu’aux nouvelles perspectives espérées par la reprise entre les mains du magnat canadien Lawrence Stroll, qui s’apprête à faire revenir en grande pompe Aston Martin en F1.
Ce volume est disponible au tarif de 42 euros.
Allez, je ferme les yeux, j’ouvre une page au hasard, je pointe min doigt et vous m’offrez celle-ci, d’accord ?
(avec ma veine une Cygnet, Gasp!)
Sincèrement, je trouve que ce livre est un escroquerie. Dès la première page, dans l’introduction, les deux premiers paragraphes racontent la même chose. Comme si on avait oublié d’en enlever un des deux.
Ensuite, la plupart des illustrations proviennent de Wikimedia. Elles sont donc gratuites et de mauvaise qualité.
Quand aux « photodessins », ils sont dignes d’un enfant de 6 ans. Si on enlève la couleur, cela en fait un parfait livre de coloriage. Quel gâchis!
On peut appeler ça un cadeau de communion. Rien d’autre.
Ca fait cher le cadeau à 42 euros!
Lequel entre l’auteur ou le Journaliste appelle ASTON MARTIN la firme de GAYDON ?
Je pense plus juste de dire la firme de NEWPORT PAGNELL !
En fait, Aston Martin est sise à Gaydon 🙂
Sauf erreur, Aston Martin a vendu l’usine historique de Newport Pagnell il y a plus de 13 ans, avant de reprendre une mini production pour les modèles « continuation » :
https://www.leblogauto.com/2017/12/aston-martin-produit-de-nouveau-a-newport-pagnell.html
C’est un peu comme si on parlait de Citroën comme l’entreprise du quai de Javel.
Mais cela peut se discuter 🙂