Québec : nationalisation des mines de graphite et lithium ?

C’est en tout cas la proposition faite par le parti politique Québec solidaire qui accuse le gouvernement québécois de vouloir offrir son sous-sol aux entreprises privées en mode « open bar » (bar ouvert en québecois, pardon).

Nationaliser les mines de lithium et graphite de la même manière que l’hydroélectricité ?

Québec Solidaire propose une « prise de possession » de deux mines de lithium et deux de graphite, afin d’assurer une production de batteries qui répond aux besoins de la province.

Pour Vincent Marissal, député du parti, la nationalisation des mines de lithium et de graphite constitue  » la meilleure solution pour le Québec ».

Le parti de gauche trace un parallèle entre sa proposition et la nationalisation de l’hydroélectricité, qui avait permis une prise de contrôle de la ressource.

«Le modèle actuel d’exploitation des ressources est défectueux et désavantageux pour les Québécois et les autochtones. Nous devons être en plein contrôle de la ressource pour faire face aux défis de l’avenir, c’est pourquoi nous proposons de faire ce qu’on a fait avec Hydro-Québec dans le passé», a déclaré le député.

Pour un contrôle de l’exploitation et de la transformation de lithium et graphite

Selon Québec Solidaire, l’essor des véhicules électriques devrait engendrer une forte demande de ces métaux rares. De quoi rendre nécessaire leur exploitation et leur transformation par le gouvernement.

« Si on devait refonder Hydro-Québec, est-ce qu’on donnerait ça à une entreprise étrangère ? », a lancé le député lors d’un entretien.

« Pourquoi ne pas prendre ce qui est à nous ? C’est à nous, c’est dans notre sol. Et la meilleure façon de s’assurer de faire ça correctement, c’est de s’en occuper nous-mêmes », a-t-il plaidé.

Il déplore que le gouvernement conclue des ententes avec des entreprises étrangères, « dont le seul but » serait – selon lui « de faire du fric ».

Une nationalisation partielle plus abordable financièrement

Québec solidaire estime que la nationalisation partielle des mines coûterait entre 600 millions et 1 milliard de dollars à l’État québécois.

L’objectif du parti n’est pas pour l’instant de nationaliser toutes les mines, une option trop coûteuse selon le député.

« La nationalisation à 50 % +1 dans un premier temps nous permet d’avoir le contrôle sur la façon dont c’est extrait. Toute la chaîne, du moment où un creuse, on sort le minerai, et ensuite jusqu’à la récupération des piles », a-t-il expliqué.

Conscient de ses richesses, le Québec pourrait fabriquer des batteries

Le premier ministre québecois, François Legault est bien conscient de la valeur du lithium, qu’il a comparé à une « mine d’or ». En 2019, il déclarait vouloir fabriquer des « batteries 100 % québécoises » et les exporter partout dans le monde.

Lors d’un entretien avec « Le Journal de Québec », en septembre dernier, le ministre québécois de l’Économie Pierre Fitzgibbon avait révélé que le gouvernement était prêt à investir jusqu’à 1,4 milliard dollars dans la filière des batteries.

Demande croissante de Tesla et Volkswagen pour le graphite

La demande des constructeurs automobiles pour le graphite est en très forte croissance. Tesla est ainsi à l’heure actuelle un des plus gros acheteurs de graphite au monde avec une demande de plus de 100 000 tonnes par an.

Volkswagen a quant à lui annoncé qu’il aurait besoin de 300 000 tonnes d’ici 2025. Actuellement, la production mondiale est évaluée à 800 000 tonnes par année. On estime que cette production devrait atteindre les 2,6 millions de tonnes par an pour subvenir aux besoins des entreprises qui fabriquent des batteries.

Sources : Presse canadienne

(27 commentaires)

      1. Il y a quand même une différence. Et ça, comme d’habitude, il faut se mettre dans le contexte de l’époque

        Franklin Roosevelt avait nationalisé beaucoup d’entreprises dans les années 30, sous son mandat, qui a commencé en 1933. Et que s’était il passé en 1929, et dont l’effet était toujours là lorsque Roosevelt arriva à la présidence???

        La grande crise de 29 avait mis à la paille bon nombre d’entreprises, qui à leur tour a fait plonger d’autres entreprises. Pour enrayer l’emballement de la crise, Roosevelt avait donc racheté des entreprises en faillite ou encours, avait lancé des travaux de grandes ampleurs comme la construction des routes, des barrages (ps: à noter que le petit brun moustachu de l’autre côté de l’océan en a fait de même)

        Bref, il convient de ne pas mélanger les choses : il y a nationalisation et nationalisation. Il y a celui qui consiste à dépouiller ou à forcer un proprio à vendre son business. Et il y a celui qui consiste à sauver une entreprise dont le proprio n’en veut plus

          1. Ils étaient nombreux aussi à avoir fait cet effort de guerre : France, Grande Bretagne, Allemagne, Japon…, et n’étaient pas devenus riches et puissants pour autant

            Imaginons un système isolé : Anglais et Irlandais se battent pour la suprématie britannique….au temps de la préhistoire. Au lieu de dépenser leur temps et leur ressources à fabriquer des outils silex pour chasser et se nourrir, ils auraient dépensé doublement leur temps et leur ressources (silex) pour chasser et se nourrir, mais aussi pour se défendre ou attaquer. Leur effort de guerre, c’est devoir consacrer davantage de temps pour fabriquer des armes en silex pour attaquer/défendre. A la fin, personne ne serait devenue plus riche. Tous auraient perdu : ils ont gaché/dépensé doublement leur ressources

            On referait ce même principe de raisonnement au Moyen Age. Ce sera pareil. Ce sera pire encore. Il aurait fallu dépenser plus de ressources pour fabriquer des armes (épées, haches, boucliers, catapultes…). Leur effort de guerre, c’est devoir consacrer davantage de temps pour fabriquer des armes pour attaquer/défendre. Et à la fin, il faudrait dépenser des ressources pour reconstruire leur habitations, leur ville.

            A l’ère moderne, c’est exactement pareil.
            Si les USA ne s’étaient pas ruinés à la fin de la guerre, c’est aussi parce qu’ils étaient….des commerçants.

            Pendant que les belligérants orientaient leur économies dans la guerre, c’est donc autant de concurrence en moins sur le marché mondial. Si aujourd’hui, BMW, Mercedes et Audi doivent convertir leur usines allemandes pour produire des chars pour une nouvelle guerre franco-allemande, c’est donc des concurrents en moins pour Lexus dans le reste du monde. Idem en face, Dassault ne fabriquerait plus que des Rafales et pas de Falcon
            De plus, si on ne veut pas perdre la guerre faute de moyens (armes), alors on…en achète, quitte à vider ses économies.

            Voilà pourquoi les Américains sont sortis de la crise 29 et de la guerre riches et puissants, alors que c’était la ruine pour l’Allemagne, Japon, Grande Bretagne, etc…. Effort de guerre oui, mais aussi commerçant

      1. La France fait « presque » pareil avec Carbone Savoie … qui vit des subventions de Région Auvergne Rhône-Alpes .
        Avant ça appartenait à l’anglais Rio Tinto comme Pechiney. maintenant ça appartient au fonds Alandia Industries.

        https://www.carbone-savoie.fr/carbone-savoie-du-graphite-pour-batteries-automobiles/

        https://www.alandia.fr/les-echos-carbone-savoie-beneficie-du-soutien-du-gouvernement-pour-son-programme-de-rd-dans-lairbus-des-batteries/

        1. Le « presque » est un mot faible : subventionner une entreprise privée permet tous les détournements derrière (y compris que cet argent publique remplisse surtout les poches des actionnaires et patrons.. on en connait tous).

          (quant on sait que « Biden Cancer Initiative, une organisation caritative de lutte contre le CANCER, a détourné les 5 M$ de dons en 2 ans pour quelques pourris (énormes salaires à 6 chiffres, voyages.. rien pour les malades et la recherche..), on voit que l’impunité de certaines personnes dans le monde n’a AUCUNE limite).

          L’écologie est une poule aux oeufs d’or pour certains. Toujours les mêmes..

          1. Fact checking : Ces histoires sont trompeuses parce qu’elles donnent l’impression de malversations en formulant faussement certains faits, à savoir la mission de l’organisation. La Biden Cancer Initiative n’était pas un organisme de financement de la recherche, c’est pourquoi elle n’accordait pas de fonds pour la recherche sur le cancer. Ces informations sont facilement disponibles sur le site Web de l’organisme de bienfaisance (https://www.snopes.com/fact-check/biden-cancer-charity/)

          2. Je sais bien !
            New York Post : « Le but principal de l’association n’est pas de distribuer des subventions, mais de trouver des moyens d’accélérer le traitement pour tous, indépendamment de leurs origines économiques et sociales ».
            Donc ces 5 M$ n’ont pas servi à trouver des remèdes mais à trouver des « moyens » ! C’est ce que je voulais mettre en avant cet après-midi : « rien pour les malades et la recherche.. » : déjà qu’il n’y avait rien de prévu pour ça (donc quelle utilité « vraiment utile » ?! on est en droit de se demander!), mais en plus (petite traduction rapide) « Selon le New York Post, 3 M$ ont été consacrés aux salaires des membres de l’association durant deux ans, dont celui de son président Gregory Simon, lequel a touché 429.850 dollars sur l’année fiscale 2018. Il gagnait moitié moins l’année précédente. Au moins trois personnes ont reçu des salaires annuels à six chiffres ! Parmi les autres dépenses figurent plus de 740.000 dollars en conférences, 59.000 dollars en «voyages» en 2017 et 97.000 en 2018 ».
            Ouais… En fin de compte, combien de dollars ont été réellement utiles contre le cancer ? Donc voilà.. D’où mon verbe « détourné ».
            Quand on donne à des associations contre le cancer, c’est pas pour payer quelques personnes des fortunes hein.. (même pour les américains et leur mentalité différente de la nôtre, y’a des trucs qui ne passent pas).
            L’article original : https://nypost.com/2020/11/14/biden-cancer-initiative-spent-millions-on-payroll-zero-on-research-report/
            Dès le début : « spent most of its contributions on staff salaries, federal filings show. » Histoire non-trompeuse, donc impressions non-faussées.

      2. Le Vénézuela avait nationalisé son pétrole. ça ne plait pas à son voisin américain qui ne pouvait donc plus y installer ses voraces multinationales.. On connait tous l’étouffement organisé qui s’en suit pour ce pays..
        C’est d’ailleurs le risque pour le Canada : si des multinationales américaines ne peuvent plus mettre la main sur la manne graphite & lithium canadienne, ça risque de mal se mettre pour eux aussi..

  1. Je ne comprends plus, on me dit que le lithium est un faux problème de la voiture électrique et qu’il n’en faudra bientôt plus. Pourquoi ces gens veulent nationaliser quelques mines bientôt obsolètes ?

    On nous mentirait un grand complot ?

    1. En l’état actuel, le lithium est la solution pour les batteries. Il faudra des années pour voir le sodium ou autre le remplacer.
      C’est un peu comme les anciens accumulateurs…ils ne sont pas obsolètes malgré les piles au lithium.

    2. Le lithium est le meilleur candidat pour le ratio poids/énergie.

      Le courant électrique, c’est une circulation d’électrons. Ça dépend donc des électrons que peuvent libérer les atomes (ou en prendre). On se souvient tous un peu de chimie du lycée :
      Na+
      Cl-
      Cu2+
      Al3+
      etc…

      https://www.superprof.fr/ressources/wp-content/uploads/2007/05/tableau-periodique-elements-1200×793.jpg
      Il s’avère que pour le lithium, il n’y a qu’un seul électron disponible par atome : Li+

      Sur ce même tableau périodique, on peut aussi lire la masse atomique des atomes. 1gramme pour l’hydrogène, 4g pour l’hélium, 7g pour le lithium, etc…
      On voit que le lithium va relacher « 1 électron » pour 7 grammes de matière (ps: 1 électron pour le raisonnement. En vrai, c’est le nombre Avogadro Ampère)
      L’aluminium peut relacher 3 électrons par atome, mais pèse 27g, soit 9g/électron
      Le sodium quant à lui ne peut que relacher 1 électron, mais pèse 23g

      Bref, ce n’est pas pour rien qu’on a foncé directement sur le lithium. Métal très réactif, et offrant le meilleur ratio énergie/masse.
      Maintenant, si c’est pour faire des batteries immobiles où on n’est pas à quelques tonnes près ni quelques m3 près, alors pourquoi pas le sodium, plus abondant

    1. Yes. Rassuré mais aussi étonné : le Canada libéral qui nationalise ! (je ne savais pas pour l’hydroélectrique. Pendant ce temps, la Suisse privatise ses barrages : c’est le monde à l’envers..).

      1. Un pays se dit libérale quand ça l’arrange et privatise ou subventionne quand ça l’arrange aussi. De nos jours la tendance est au protectionnisme.

  2. Merci Elisabeth. Une traduction, avec deepl.com/fr/translator :

    Pourquoi le graphite est-il une denrée très recherchée ?
    Selon l’Agence internationale de l’énergie, les ventes de voitures électriques dans le monde ont augmenté de 54 % en 2017, franchissant ainsi le seuil des trois millions d’unités vendues dans le monde. La croissance du marché des VE s’est accompagnée de celle du secteur des matériaux stratégiques, à savoir le lithium, le graphite, le cobalt et d’autres matériaux utilisés dans les batteries des VE.
    De nombreux signaux indiquent déjà que le graphite deviendra l’une des matières premières les plus recherchées au cours de la prochaine décennie. Tout d’abord, examinons la demande et l’offre actuelles de graphite par rapport au marché des véhicules électriques.

    Source : Magemi Graphite
    Une batterie de 75 kWh nécessite 90 kilogrammes de graphite sphérique enrobé qui à son tour nécessite 225 kilogrammes de graphite naturel en paillettes. Le graphite naturel extrait en 2017 était de 1 200 000 tpa, la Chine en produisant plus de la moitié. Sur l’offre totale de la demande naturelle, le graphite en paillettes utilisé dans la production de batteries pour VE était de 600 000 tpa.
    Le graphite, comparé à un projet typique de métaux précieux ou de base, a un délai de mise en production exceptionnellement rapide et des besoins en investissements incomparablement plus faibles. Cela rend les projets de graphite très peu risqués pour les investisseurs, avec un énorme potentiel d’augmentation qui provient d’un petit marché du graphite (environ 450 000 tpa) sur le point de quadrupler au cours des deux prochaines années. La croissance exponentielle du graphite proviendra principalement des gigantesques anodes de graphite des Gigafactories qui produisent des batteries au lithium-ion pour les voitures électriques, où l’utilisation du graphite en kilogrammes est quatre fois supérieure à celle du lithium. Certaines de ces usines (Panasonic Tesla, LG Chem, CATL, Samsung SDI, Northvolt, etc.) ont été mises en service et leur construction et leur montée en puissance sont en cours, mais de nombreuses autres sont construites par LuiMao Graphite China en collaboration avec BAIC Automotive Group Co., Ltd, ShanShan Technology et BTR New Energy Materials pour une capacité totale de 300 000 tpa.

    Source : Magemi Graphite
    Une autre partie de la demande accrue de graphite devrait provenir de la commercialisation du graphène, ce matériau miracle du futur découvert à l’université de Manchester au début du siècle, qui promet de révolutionner l’aviation, l’électronique, la médecine et le dessalement de l’eau, entre autres choses.
    Enfin et surtout, alors que la Chine s’efforce d’augmenter sa propre production de graphite naturel et conclut des contrats stratégiques pour la fourniture de graphite naturel avec des pays producteurs de graphite tels que l’Inde, le Brésil, le Canada et le Mozambique, les États-Unis et l’Europe ont tous deux inscrit le graphite naturel sur la liste des minéraux essentiels parce qu’ils n’en produisent pas actuellement.
    En résumé, nous aimerions souligner ci-dessous certaines des nouvelles récentes à l’origine de l’envolée de la demande de graphite :

    Source : Magemi Graphite

    Tesla prévoit de produire 500 000 voitures électriques d’ici 2020 – ce qui, à lui seul, augmentera la demande actuelle de graphite de 20 %.
    L’Europe prévoit d’interdire les véhicules à moteur à combustion d’ici 2040 – cela entraînera le remplacement d’environ 300 000 000 de voitures et augmentera la demande actuelle de graphite de 10 à 15 fois
    On estime que la demande de graphite pour les batteries se multipliera pour atteindre plus de 800 000 tonnes par an en 2030, contre 13 000 tonnes seulement en 2015 (Source : Longer Term Investments Smart mobility, UBS 2017)
    Le graphène est appelé « matériau du futur ». De nouveaux produits utilisant le graphène sont commercialisés chaque jour.
    Les dispositifs bioniques dans les tissus vivants peuvent être connectés directement aux neurones. De cette façon, les personnes souffrant de lésions de la colonne vertébrale pourraient réapprendre à utiliser leurs membres.
    Des filtres au graphène recouverts de minuscules trous peuvent être utilisés pour le dessalement de l’eau. Cela permettra de rendre l’eau de mer et l’eau des océans potable
    Des gens comme Sir Richard Branson pensent que tous les avions seront construits en graphène super-léger d’ici une décennie. Beaucoup plus léger et beaucoup plus résistant que les composites à base de fibres de carbone actuellement utilisés, le graphène a attiré l’attention d’Airbus, qui est membre du groupe de recherche « Graphene Flagship » (1m2 de graphène pèse 0,77mg)
    Les écrans tactiles qui utilisent le graphène comme conducteur pourraient être collés sur du plastique plutôt que sur du verre, ce qui rendrait les téléphones incassables.
    Le graphène peut aider à charger les batteries de téléphone en cinq secondes !

    1. Tesla est plus valorisé que Mercedes qui a plus de 100 ans !
      Grâce à beaucoup de subventions publiques pour les électriques dans le monde,
      et beaucoup de transferts massifs d’achat CO2 entre constructeurs,
      mais ces 2 mannes pour Tesla disparaitront tôt ou tard,
      et un constructeur d’électriques ne tiendra pas le choc comparé aux multi-carburants.
      Donc, pour répondre à ta question : quand la bulle boursière Tesla explosera.
      Certes, l’idée revient régulièrement, mais comme la bulle internet, ça pètera d’un coup, et on y assistera de notre vivant.

    1. Nationaliser n’est pas forcément marxiste mais simplement protéger une industrie.
      Les usa ont nationalisé GM en faillite puis l’ont ré privatisé le but étant de protéger des emplois et éviter un éventuel achat par des étrangers .
      Mais je suppose qu’il y avait une forte part humour dans le post.

  3. Allez, on prend sa respiration et on répète :
    « le graphite n’est pas un métal.
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal
    le graphite n’est pas un métal

    Voilà. ça va mieux?
    On peut commencer à parler des choses en employant les termes justes ?

    1. @ NBLL : t’énerve pas ! Si le graphite n’est pas un métal, c’est quoi alors ?! Tu ne sais pas puisque tu ne le dis pas ?!
      Allez, je rends service à tout le monde ici… Petit tour sur Futura Sciences.com : « Le graphite est un minéral noir friable utilisé depuis des siècles pour l’écriture (encre de Chine, crayon à mine) », etc…
      https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/matiere-graphite-3870/
      Par rapport au fond de l’article, nous voilà bien avancés !!!!
      Une petite camomille ?!

      1. @John Doe : vous demandez à NBLL de ne pas s’énervez, mais en voyant le nombre de point d’exclamation et d’interrogation que vous utilisez c’est vous qui avez l’air le plus énervez.

        Et avant d’hurler aux oreilles du monde : « Si le graphite n’est pas un métal, c’est quoi alors ?! Tu ne sais pas puisque tu ne le dis pas ?! »
        il aurait simplement fallut creuser un tout petit peu plus, la réponse à votre question, ce trouve dans l’article que vous nous présenté, oui, oui, directement dans l’article.

        Au troisième paragraphe de l’article, il est écrit : « Chaque atome de carbone…. », donc le graphite est composé de carbone, s’est même un des allotropes du carbone, un des autres bien connu étant le diamant, et on retrouve dans ses formes natives des traces, d’hydrogène, d’azote, d’oxygène, de silicium, d’aluminium, de fer.

        Connaissant maintenant la composition du graphite, le carbone, nous pouvons aller voir son classement dans le tableau périodique des éléments : il est classé comme non métal, et c’est tout.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Graphite
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Carbone
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Tableau_p%C3%A9riodique_des_%C3%A9l%C3%A9ments#/media/Fichier:Tableau_p%C3%A9riodique_des_%C3%A9l%C3%A9ments.svg

        Je vous sers une camomille ? non ?

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