Les robots ont encore du mal à traiter le données captées afin de permettre une conduite autonome. La technologie a encore une fois été mise à l’épreuve récemment. Une voiture de course autonome a foncé droit dans un mur au départ d’un championnat de monoplaces électriques et sans pilote Roborace.
Une voiture de l’équipe Roborace SIT Acronis Autonomous droit dans le mur
L’ équipe Roborace SIT Acronis Autonomous s’est retrouvée fort embarrassée lors de la première manche de la saison Beta 1.1 après que sa voiture autonome se soit dirigée droit dans un mur.
Pour rappel, la Formule 1, « pinacle du sport auto », connaît plusieurs séries concurrentes sur des technologies différentes, allant de la Formule E, pour les véhicules électriques, à l’iRacing, pour les courses virtuelles, en passant par la Roborace pour les véhicules autonomes.
Les conditions de piste non mises en cause
Si on ne sait pas vraiment ce qui a conduit à l’accident, il apparait clairement que les conditions liées à la piste n’étaient clairement pas en faute : la voiture avait contourné une courbe douce et ne faisait pas directement la course avec d’autres véhicules en même temps.
Un autre véhicule autonome confronté à des problèmes
Ce n’était malheureusement pas non plus la seule voiture à avoir un problème. Le véhicule d’Autonomous Racing Graz a eu des difficultés pour se positionner, des problèmes qui l’ont conduit à se retrouver «perdu» sur la piste et ont raccourci sa course.
Notre avis, par leblogauto.com
Les difficultés rencontrées illustrent également les défis de mettre à l’épreuve l’Intelligence Artificielle sur un véritable circuit de course.
Contrairement aux voitures sans conducteur axées sur la route, les coureurs doivent régulièrement naviguer à des vitesses élevées, ce qui leur laisse moins de temps pour prendre des décisions et réagir aux dangers.
C’est ce à quoi l’initiative de Roborace tente de répondre. Positivons : idéalement, les équipes devraient pouvoir apprendre d’incidents comme celui-ci. Ces derniers devraient également leur permettre d’améliorer leur algorithme d’Intelligence Artificielle.
Sources : Engadget
La vidéo : ici
Une tentative d’explications de SIT :
Cool !!!! Il faudrait qu’elles aillent toutes au tas ….Rien ne remplacera jamais un pilote .
Dans quel monde vivons nous ???????
On dirait quand même vachement Nelson Piquet Jr. ! 🙂 😀 😛
Ahahah excellent!
On peut s’attendre à ce que les problèmes et crashes soient différents de ceux avec des pilotes humains. Et pour les amateurs de cartons, les conséquences ici sont moins dramatiques…
Du coup on peut aussi douter de l’humanité de Piquet Jr 😉
Bien sûr ca ne remplacera pas le pilote. Pour moi c’est complémentaire. La course auto n’a pas remplacé l’athlétisme…
je suis bien d’accord
c’est à partir de 1:50
https://www.youtube.com/watch?v=Y1n8F4uClUU&t=166s
🙂
Je pensais que suivre un circuit fermé, connu, sans obstacle, avec tout le monde qui roule dans le même sens, c’était quelque chose de simple pour un robot. Visiblement, non. Les contraintes sont différentes mais on dirait que les protos de la roborace sont moins évolués que les protos qui roulent sur route ouverte.
En tout cas, entièrement d’accord avec la conclusion. Ce n’est que du matériel, de l’argent, et de l’orgueil. Il faut que ça serve de leçon et bien analyser les données pour les prochaines fois. Il y a plein de choses qui ont été développé en compétition et qu’on retrouve aujourd’hui sur nos routes, ici ça va être pareil.
A priori, ils ont regle le probleme et ont pris la seconde place lors de la deuxieme manche.
La raison d’apres le post reddit semble etre une erreur NaN qui « verouillait » le volant a droite a fond, alors que la telemetrie ne montrait pas de probleme. Une erreur NaN, c’est une erreur « Not a Number », une variable normalement numerique qui ici ne l’etait pas, et qui ne pouvait donc pas etre traitee par le programme.
Une bete histoire de conversion en quelque sorte…
On a déjà crashé une fusée parce qu’à la conception certains parlaient en système métrique et d’autre en système impérial. Là c’est un peu moins embêtant comme erreur de conversion. ^^
Le genre de la voiture roborace est donc féminin pour avoir ce bloquage ‘NaN !’
C’est sot ce verrouillage sur un malentendu.
Moi je trouve cette roborace une excellente idée – et j’espère qu’elle se déclinera en plusieurs types: des ‘monotypes’ ou seul le software varie, des ‘driver unit free’ ou tout l’aspect détection/décision/pilotage est libre, et des ‘no limits’ ou la partie méca/power unit est également libre.
Bien sûr, je doute que ces séries soulève l’enthousiasme des foules de la même manière que des courses avec pilotes. Et je souhaite qu’on continue à voir des êtres humains s’affronter en repoussant les limites.
Mais d’un point de vue engineering c’est cool, et du point de vue des ‘constructeurs’ c’est une belle vitrine d’un savoir-faire qui va probablement devenir essentiel…
Les courses de Jaguar i-Pace n’ont pas soulevé les foules avant les courses de Formule E….des SUV élec sur un circuit c’est Fantasia avec les hippos en tutu…
Techniquement c’est intéressant. Pour un ingé, voir comment on peut jouer sur les paramètres, les composants, etc pour donner « du caractère » à la voiture (ne pas freiner trop tôt, aller au contact, etc. ou au contraire être conservateur, etc.).
Mais cela s’arrête là je trouve.
Aucun intérêt à regarder…autant tout faire tourner en virtuel en ajoutant une dose d’aléa météo ou de pannes.
Je serais beaucoup moins sévère que toi: le challenge existera tant que la technologie sera peu mâture. L’optimisation réelle de la voiture telle qu’on la connait dans le sport auto restera secondaire tant que les « IA » ne seront pas capable d’exploiter les limites.
Cela met bien en évidence la quantité de pain sur la planche des constructeurs pour mettre en oeuvre une conduite autonome, surtout lorsque l’on prend en compte le fait que le balisage est au top sur un circuit… Quand on aura une voiture de Rallye autonome capable de passer un virage à l’équerre ou de faire un 360° dans une épingle comme un certain Gillou on pourra alors parler de performances atteintes 🙂
Je te rejoins sur le fait que, même si l’intérêt est là pour les équipes d’ingés et pour les constructeurs (la compétition peut être réelle), ce n’est pas garanti pour le spectateur.
Sans incertitude, ce n’est pas drôle.
Cela me fait penser à un dessin où deux ordis jouent aux échecs. Le premier déplace un pion, l’autre répond « bien joué, échec et mat » 😉
Sans aléa, Gasly ne gagne pas cette année à Monza. Sans aléa, Kim Collins n’est pas champion du monde du 100m en 2003, etc.
Bref sans l’aléa sur les pilotes, les machines, l’aléa méteo, etc. Ce n’est pas drôle.
d’ailleurs, ils ajoutent des obstacles virtuels, pour mettre un peu d’action !
L’intérêt d’une course, c’est la performance des pilotes et le fait qu’on puisse s’imaginer à leurs places.
L’idée de course de robots a exactement zéro intérêt.
L’interet est avant tout technique, ce sont des competitions de performances d’ingenieurs en quelque sorte. Ca n’a pas zero interet comme vous dites, mais pour le grand publique, c’est nettement moins interessant, on est bien d’accord…
La performance des pilotes qui poussent les boutons indiqués par l’armée d’ingénieur à la radio? Oui, je sais, je grossis le trait, mais ça fait quelques années que la performance des voitures n’est pas fait que par le pilote.
Prend les pilotes d’aujourd’hui et met les dans des voitures qui ont 30/40 ans, voir plus, là tu verras quel pilote sera le meilleur metteur au point et quel pilote sera le plus performant.
« Pour rappel, la Formule 1 connaît plusieurs déclinaisons allant de la Formule E, pour les véhicules électriques, à l’iRacing, pour les courses virtuelles, en passant par la Roborace pour les véhicules autonomes. »
Il n’y a que moi que ça choque une telle méconnaissance du sport auto ?!? C’est n’importe quoi…
Comment ne pas être d’accord avec toi ?
Encore la FE, je veux bien que ce soit de la F1 électrique, mais dire que l’iRacing (qui est un nom de jeu et non une discipline) et la Robotrace sont des déclinaisons de la F1, est assez lolesque.
Le propos de Elisabeth n’est pas de dire que ce sont des dérivés stricto sensu de la F1 mais d’autres séries avec des technos ou des buts différents.
Je me suis permis de modifier légèrement la phrase pour lever l’ambiguïté 🙂
Ça s’appelle un raccourci.
Ça ne vaut pas un fromage quand même ?
On aura compris que le summum de la discipline sont respectivement les noms donnés.
Enfin, c’est vrai que la présentation officielle de la FE comme une évocation électrique de la formule 1 est assez « lolesque » mais c’est pourtant un discours presqu’ officiel.
Quand on lit une phrase qui commence par : « pour rappel » on s’attend à un truc plutôt exact et compréhensible : une explication en somme, pas un raccourcis ou une licence poétique.
AMHA
Je vois mal.l’inetret de tout ça. À quoi ça sert
Autonome sur les routes de tous les jours pourquoi pas mais en course?
Plutôt faire une voiture drone piloté à distance au moins les pilotes oseront plus car leur vie n’étant pas en jeu.
Les gens confondent compétition est spectacle…
Je suis sûr que les ingénieurs s’amusent comme des petits fous.
Tout-à-fait. « robot competition », « robot combat » sur wikipedia montre le succès (et l’intérêt limité du grand public) des compétitions de robots (télécommandés ou autonomes).
Des courses de robots !!!!!
Bref, passons, je dois faire partie d’un autre monde…
Je ne crois pas a ces compétitions de robots déguisés en voiture de course !!
On perds déjà l’essence (jeu de mot) du sport auto avec l’electrification partielle ou totale (Formule e) des championnats existants, mais s’il n’y a plus de pilote, ça ne m’interresse plus.
Peut être qu’une caméra était éblouie par le Soleil comme sur les Model 3 ?
Apprentissage, apprentissage, surtout si le technique est encore immature.
Tout ce pognon……….
Pour ça…..
Boaf, Neymar doit coûter aussi cher que ces voitures télécommandées. Affaire de points de vues.
@AXSPORT
Ah oui combien?
alors la, je suis scie, et franchement pas content des ingenieurs derriere le logiciel.
qu’aucun d’entre eux n’ait pense a mettre en priorite la fonction freinage a proximite des obstacle ou du bord de la piste, ca me parait juste dingo.
les fonctions securite, ca doit avoir la priorite, c’est quand meme la base.
la, en plus d’une fonction securite, c’est aussi juste le fonctionnement normal : « quand je vois un obstacle, je dois l’eviter ».
la, visiblement, on est en mode : « un mur? je m’en bats les … »
pas acceptable.
imaginez qu’un commissaire ait ete a cet endroit-la.
ou encore pire : le meme incident dans la voie des stands.
carnage….
carton rouge.
Ça s’appelle « syntax error in 0 », ça ne prévoit pas même la suite.
@damien dambre
Tu iras leur dire. Même mieux montre leur comment on fait.
Si c’est bien cette vidéo https://twitter.com/roborace/status/1321798841117642753
L’expression » foncé droit dans un mur » ne convient pas. Je dis ça si jamais les programmeurs de la voiture venaient à lire l’article, et s’en serviraient pour rectifier leur code.
Je leur proposerai plutôt, « partie de traviole pour s’éclater la tronche de trois quart! ».
Oui c’est du language technique, vous pouvez pas comprendre 😉 hehehehe
Espérons que l’IA s’en soit sortie indemne, et qu’elle ne soit pas vexer de se voir ridiculisée sur Tweeter.
Parce qu’une IA vexé ça peut vite tourner au drame international genre cyberdine…
est ce que l’IA serait il capable de gérer la voiture dans une telle course….
https://www.youtube.com/watch?v=JuxHlC-sbfo
D’un coté les egames, avec des pilotes physiques et des voitures virtuelles, de l’autre des robotraces, des voitures physiques et des pilotes virtuels.
Le meilleur des 2, c’est la F1 (voitures physiques et pilotes physiques) ou les e-robotraces (voitures virtuelles et pilotes virtuels) ?