Kallista Energy : bornes rapides alimentées par des éoliennes

Selon le communiqué de Kallista, ce réseau devrait être développé « le long et aux abords des autoroutes et des grands axes routiers en France ». C’est, en effet, là que le besoin en recharge rapide est le plus prégnant, avec ici des puissances promises de 50 à 350 kW. Ainsi le réseau sera dimensionné pour les prochaines générations de batteries acceptant ces puissances.

Les stations de charge seront dotées de 8 à 48 points de charge pour s’adapter au parc de véhicules électriques à batterie de plus en plus important. Les premières stations doivent ouvrir en 2024, mais une station pilote doit être lancée fin 2021 pour valider tout le processus entre installation, fourniture de l’énergie, parcours client, etc.

Là où Kallista Energy se distingue des autres fournisseurs de réseau de bornes rapides, c’est sur l’origine de l’électricité délivrée. En effet, Kallista promet de l’électricité renouvelable et envisage d’ores et déjà d’implanter des unités de production d’hydrogène et de stockage d’énergie avec ses stations.

Ce doit être un total de 80 stations de charge qui seront déployées le long des grands axes routiers. Pour s’adapter à un maximum de véhicules, elles seront compatibles Combo CCS et CHAdeMO. Le prix du visé est de 30 centimes d’euros le kWh, ce qui se fait actuellement sur certains réseaux.

Selon Kallista, l’électricité devrait provenir d’éoliennes Enercon, sises à proximité des bornes. Non utilisée par les bornes, l’électricité sera injectée, comme actuellement dans le réseau. Kallista avance que 20% de l’année « seulement », les éoliennes étant insuffisantes, elles seront suppléées par des fournisseurs d’électricité renouvelable tiers.

Le projet de Kallista est soutenu par les deux constructeurs nationaux, les groupes PSA et Renault.

Notre avis, par leblogauto.com

Le réseau de bornes de charge rapide, c’est un peu la question de l’œuf et la poule pour le VE : est-ce que les VE à grosse capacité ne se développent pas car il n’y a pas de réseau de charge de 50 kW et plus ? Ou bien est-ce que le réseau de charges rapides ne se développe pas car il n’y a pas beaucoup de VE de grosse capacité ?

Selon les usages constatés, une grosse majorité des propriétaires de VEB ne les chargent jamais sur une borne rapide. Une grande partie charge surtout à domicile, sur prise classique ou wallbox, et certains font de temps en temps des charges accélérées (11 ou 22 kW). Avec son positionnement « renouvelable », Kallista va-t-il attirer des utilisateurs ? Ou ces derniers vont-ils simplement regarder le prix du kWh ?

Avec 30 centimes, si ce prix est maintenu lors de l’ouverture, ce réseau devrait être très intéressant par rapport à d’autres dont les prix explosent. Ionity par exemple si on n’a pas un VE d’une marque partenaire, c’est 79 centimes le kWh…cher le plein, fut-il rapide. Un particulier paie environ 16 centimes le kWh (hors tarification spéciale).

A propos de Kallista Energy

Kallista Energy rachète, implante et exploite depuis 2005 des parcs éoliens en France, et désormais aussi à l’étranger (aux Pays-Bas). 20 parcs éoliens en service, dont certains ont vu leurs éoliennes modernisées/changées, 213 MW implantés, et 400 000 MWh produits par an. Cela correspond à l’électricité pour 300 000 foyers pour un an, ou environ 2 milliards de kilomètres parcourus en VE (à 20 kWh/100 km).

Les 400 000 MWh de Kallista sont à comparer avec les 473 TWh consommés par les Français en 2019 (bilan RTE) : 0,1%. Ou bien avec les 34,1 TWh éoliens produits en 2019 : 1,2%.

Kallista est environ le 6e producteur éolien en France, loin derrière Engie (GDF+Suez), EDF, Boralex et EOLE-RES. Kallista utilise principalement des éoliennes de l’Allemand Enercon qui sera également le fournisseur des bornes électriques des stations de recharge.

Illustration : Kallista (on appréciera le combo famille souriante + VE + éoliennes + verdure)

(51 commentaires)

  1. manquerait plus qu’ils fassent la gueule sur l’image….
    lol.
    (de circonstance)… et pi t’a vu, y’a même un camion…

  2. …l’avenir quoi ! 😉
    Même si tout ça est un peu moins fleur bleue dans la réalité, ne soyons pas naïf, mais c’est un progrès…

    1. La réponse est dans l’article…

       » envisage d’ores et déjà d’implanter des unités de production d’hydrogène et de stockage d’énergie avec ses stations. »
       » Kallista avance que 20% de l’année « seulement », les éoliennes étant insuffisantes, elles seront suppléées par des fournisseurs d’électricité renouvelable tiers. »

    2. Bah voilà @wizz.
      Avant de développer l’hydrogène comme solution de carburant d’autos… Pas avant 10 ans en masse selon moi, envisageons d’abord comme solution de stockage et pour le transport lourd.

    3. @Wizz : comme indiqué, les 20% où le réseau Kallista ne pourra subvenir à la recharge, cela sera compensé par des achats d’élec renouvelable à d’autres opérateurs.

      1. …donc un peu de nuke… ce qui n’est pas vraiment plus mal… Toujours mieux que des groupes électrogènes au fuel.

      2. oui thibaut et gautier

        le problème, si les éoliennes de Kalista ne suffisent pas, et que les éoliennes des autres ne peuvent lui fournir, alors ce sera d’autres ENR, comme solaire
        et toujours avec le même raisonnement, si les autres éoliennes ne peuvent pas, et solaires non plus, alors il y a encore les producteurs hydrauliques

        et comme Kalista n’est pas le seul (ps: combien de particuliers se disent avoir la conscience tranquille en se fournissant chez un producteur ENR?), alors statistiquement, il y aura des moments où il n’y aura ni éolienne, ni solaire, et que le seul mode fiable est l’hydraulique, qui ne pourra pas fournir à tous ces « consommateurs verts »

        Dès lors, il y a 2 façons d’aborder cette intermittente verte:
        -soit ils s’équipent des moyens de stockage, mais ça va leur couter très cher (ou très cher aux consommateurs) pour être indépendant et 100% verts. Une élect verte (non hydraulique) avec le stockage verra son cout multiplier par 2, par 3, par 10 (barrage, volant d’inertie, hydrogène, batterie….)

        -soit ils balancent leur surplus élect vert par moment, et « récupèrent » ce surplus plus tard. Donc non seulement ce n’est plus vert, mais en plus ça fout le bordel sur le réseau avec ces ENR non prévisibles

        1. C’est tout le pbm des EnR intermittentes oui. Et aussi ce qui fait que pour une puissance de XX MW voulue en production éolienne, il faut installer entre 3 et 4 fois cette puissance…avec tout ce que cela comporte de nuisances visuelles, sonores (infra-sons), de pollution (les pales sont un énorme souci car non/peu recyclables), etc.
          D’ailleurs, le courant de pensée nucléaire refait son chemin chez les « verts »…amusant (ou pas vu que l’on vient d’éteindre une centrale qui avait encore 10 ans sans souci devant elle).

          1. Il a une petite panoplie d’EnR qui peuvent être exploités à la demande comme la biomasse, les barrages STEP.
            Par contre pour la biomasse, il a beaucoup à développer.

          2. @te : j’aime beaucoup le côté « 10 ans sans soucis devant elle ». En même que d’être chroniqueur sur un blog auto, il serait judicieux de penser aussi à faire carrière dans la voyance extra lucide…
            Le processus nuke tel qu’installé dans nos centrales actuelles n’est plus maitrisable dès lors que l’incident se produit.
            Évidemment les défenseurs du nuke sont dans le même camp que ceux qui pensaient une pandémie mondiale improbable, avec une chance sur 1000 de survenir.
            Le hic c’est que dans les statistiques, ce n’est pas tant le % qui compte mais la probabilité même de la survenance qui cause.
            Quand on compte le nombre de centrales sur la planète et le % de risque de survenance du phénomène, on peut concevoir que le 1% est proche, inclus tchernobyl, exclu Fukushima (accident non nuke à l’origine mais on ne peut pas s’en départir, 1000 ans d’interdiction de territoire pour les habitants…).
            Il est extrêmement bizarre de voir l’obstination de l’usage de l’uranium et du plutonium (merci la France) comme combustible et l’écartement systématique des solutions salines, moins performantes en terme de puissance mais sécurisante, sans pour autant ôter le paramètre radiations…
            https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire_%C3%A0_sels_fondus
            Dieu, en fait l’humain créateur des infrastructures nuke n’a pas envisagé dans sa main céleste la fin de vie du carburant nucléaire et ses conséquences sur la suite.
            Telle une légion Romaine brulant les forêts de cèdres du haut Atlas pour en déloger les « sauvages », l’homme s’en est remis au futur pour résoudre ses problèmes présents.
            C’est pourquoi je ne peux que dresser l’oreille et la mauvaise en plus quand on assène tel un oracle la sécurité assurée d’une casserole de 50 ans d’age, prévue à l’origine pour 40 et censée finir tranquillement sa vie à 60.
            On a envoyé des hommes dans l’espace, mais quelques un n’en sont jamais revenus, mais le risque calculé était limité.
            Sur Terre, n’en déplaise à certains, jouer avec les probabilités du nuke, c’est jouer à la roulette russe, mais avec un très gros chargeur.

    4. qui ici construirait une maison en parpaing (sans isolation), avant de pleurer plus tard parce qu’il faut dépenser du fric pour la chauffer en hiver, et encore du fric pour la rafraichir en été?

      la solution consisterait à ne pas construire une maison en parpaing (sans isolation)

      .

      et donc de même, pourquoi dépenser du fric pour construire des éoliennes qui produisent à intermittence, avant de pleurer parce qu’il faut dépenser encore de l’argent pour s’équiper en stockage???

      n’y a t il pas d’autres possibilités de production d’électricité qui ne soit pas intermittente????

      ce dont je ne comprends pas, c’est cette volonté aveugle de vouloir à tout prix des ENR, (ps: tout en voulant conserver le même mode de vie, c’est à dire indépendant des conditions météorologiques)

      1. L’un n’empêche pas l’autre @wizz
        Note-bien que je suis pour…Pas seulement pour l’écologie, mais bien avant pour plus d’indépendance énergétique pour l’Europe !

    5. L’electricité est produite par les moulins à prières, posés sur les glissières, qui tournent grace au vent produit par le traffic

      1. avec tes moulins à prière, tu vas freiner le flux d’air généré par les voitures, donc va augmenter la résistance de l’air que devront affronter les voitures, donc consommer davantage de carburant. Pas sûr que ce soit une bonne idée

        C’est exactement le même principe que les routes piézo-électriques, qui fera augmenter la résistance au roulement des pneumatiques

  3. ….et beaucoup de nuke, ce n’est pas plus mal finalement, avec une élect toujours dispo quelle que soit la météo du moment

    1. Oui, mais tu ne prépares pas gentiment la transition énergétique.
      Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
      Bien que 20-30 EPR serait en option pour l’avenir… Mais il y a largement de la place pour le nuke et les EnR.

  4. ENR et Nuke?
    ou bien ENR vs Nuke???

    Lorsque les ENR ne produisent pas assez, on fait comment?
    Puisque la réponse est « …donc un peu de nuke… ce qui n’est pas vraiment plus mal… « , alors ça veut dire que lorsque les ENR produisent, on doit ralentir ou stopper le nucléaire. Il y a donc doublon et pas un système complémentaire. Dans ce cas là, autant tout donner au nucléaire…

    1. ENR et Nuke pour au moins 2050 officiellement… et beaucoup plus dans la réalité.
      Certainement 2100, mais ce pas politiquement avouable.
      Ça suivra les progrès des EnR, qui est parfois utile de prendre un peu de retard une décennie pour en faire le triple la décennie plus tard.

    2. Dans un domaine régalien qu’est l’énergie principale d’un pays, les « doublons » sont indispensables.
      Si la France fabrique 60 réacteurs EPR, qui permettront d’avoir une quantité d’énergie propre au niveau des émissions CO2 à prix extrêmement rentable à terme (aujourd’hui, on en est très loin !) si un défaut de jeunesse de taille est trouvé au cours de la vie d’exploitation des EPR et qui réclameraient l’arrêt des centrales au plus vite, la situation de la France serait dans une position délicate.
      Pour bien faire… Il faudrait avoir deux types de réacteurs de deux constructeurs différents pour plus de sécurité pour faire la « doublure »… Difficilement envisageable aujourd’hui.

  5. les barrages STEP ne sont pas des ENR
    C’est juste un moyen de stockage (même si ce barrage va recueillir la pluie du versant associé)

    1. Les barrages STEP peuvent alimenter par des éoliennes… Quand il y a du vent.
      Des projets de retenue d’eau en pleine mer existent avec leurs éoliens dédiés aux pompes.

  6. une partie de cette biomasse est déjà utilisée. Par exemple, après la récolte du blé ou du maïs, on pourrait utiliser la paille pour faire du méthane, ou pour alimenter une chaudière….

    …..sauf que cette paille est DEJA UTILISEE : elle sert à nourrir le bétail. Elle sert de litière. Utiliser la paille pour faire du méthane, c’est devoir trouver un substitut aux usages précédents. Va t on devoir importer du soja pour nourrir le bétail, en remplacement de la paille? Et des matelas polyester en litière?

    .

    ou encore les déchets de bois. On pourrait alimenter des centrales thermiques avec, ou faire de l’éthanol de 2eme génération, ou du méthanol…..

    https://c8.alamy.com/compfr/mm203x/mdf-panneaux-de-particules-panneaux-de-bois-de-differentes-epaisseurs-et-couleurs-garnitures-pour-meubles-meubles-de-production-a-l-echelle-industrielle-et-aussi-pour-mm203x.jpg
    …..sauf que les déchets de bois sont déjà exploités. La sciure et les petits morceaux broyés servent à fabriquer des panneaux de particules. Pratiquement 90% des meubles dans les logements sont en panneaux de particules
    La sciure est aussi utilisée comme chauffage, avec les granules. Déjà qu’on n’en a pas assez pour répondre aux besoins des poeles, donc inutile d’espérer obtenir quelque chose avec « les déchets bois »

    bref, la biomasse, c’est un grand mot, mais en pratique, ça représente très peu (et en Allemagne, dans la biomasse renouvelable, est inclus les incinérateurs d’ordure ménagère dont l’essentiel du pouvoir calorifique est obtenu par la présence du plastique!!!)

    1. Rien n’est parfait @Wizz, effectivement, c’est pour cela qu’un mixte de tout est préférable, pour des questions d’équilibre entre rentabilités, environnement (la biomasse est parfois néfaste) pour ne pas avoir de rupture de la production.

      1. pour ne pas avoir de rupture de production d’électricité, c’est donc un relai instantané entre l’arrêt des éoliennes et le début des biomasse, ET dans la même quantité 1 pour 1. Par exemple, si une éolienne produisait 1kW, alors son arrêt implique que son remplaçant, que le relai produise aussi 1kW.

        Cela veut dire que le maximum éoliennes que l’on pourrait installer AVEC comme remplaçant la biomasse, ce sera donc le maximum que pourrait faire la biomasse (à usage production électrique). Malheureusement, c’est très faible, voire quasiment peanut

        1. Au pire @wizz, il sera facilement envisageable d’avoir des centrale fonctionnant aux carburants plus vert comme les biocarburants pour des groupes électrogènes ou des turbines fonctionnant au bio gaz.
          …le problème est aussi que les carburants fossiles sont trop bon marché en ce moment !

          1. « Au pire @wizz, il sera facilement envisageable d’avoir des centrale fonctionnant aux carburants plus vert comme les biocarburants pour des groupes électrogènes ou des turbines fonctionnant au bio gaz. »

            avec du biocarburant, tu peux alimenter une centrale thermique pour produire de l’électricité.
            MAIS pour produire de l’électricité, il y a aussi les centrales nucléaires, souvent en sous régime, justement pour faire place aux éoliennes et solaires

            utiliser du biocarburant pour produire de l’électricité, ce n’est pas la plus judicieuse comme idée….voire la plus débile!

            tu as produit du biocarburant, de l’éthanol ou du bio-diesel. C’est un produit noble. Utilise donc ce carburant liquide, facile à stocker, haute densité énergétique pour….alimenter directement les camions, au lieu de vouloir les électrifier avec une PAC et de l’hydrogène dont il faudra dépenser une fortune pour équiper le pays

            non?????

    2. Bruler du plastique pour produire de l’énergie reste un moindre mal… Même si l’absence de plastique et l’absence du besoin d’énergie sont mieux pour l’environnement… Mais là, c’est un vieux pieux d’écolos pour et dur.

      1. bruler du plastique pour produire de l’énergie serait un moindre mal. Mais ça voudrait dire aussi que lorsque la société se passera de ces emballages en plastique, alors cette « biomasse renouvelable » ne comptera que pour du beurre…
        Déjà actuellement, ce n’est pas beaucoup
        Demain, ça sera encore moins
        Donc il vaut mieux compter sur des énergies fiables, plutôt que des énergies renouvelables intermittentes pas fiables….sauf si les humains seraient prêts à accepter les conséquences de cette intermittence, ou à payer le prix nécessaire quel qu’il soit pour palier à cette intermittence
        A 1€ HT le kWh 100% renouvelable disponible hiver/été 24/24h, c’est possible
        A 15cts….

    3. Tu donnes de la paille à manger aux animaux? Tu es de la ville, derriere un bureau, toi. La paille sert uniquement de litiere. Quand à la methanisation, et le solaire, des agriculteurs le font deja, et signent des contrats avec les gros en temps que micro producteurs.

        1. non wizz : la paille n’est donné qu’en complément, sa valeur nutritive est proche de 0, elle permet de passer les périodes de disettes, (l’été quand les pré ressemblent à des paillassons), et doit être complété à vil prix pour les laitières.
          On en donne en effet mais c’est un peu un chewing gomme pour une vache, ça lui passe le temps…
          Ça a un rôle dans l’équilibre intestinal, en évitant la consommation brutale des aliments à forte valeur nutritive, en quelque sorte on lui donne du blé complet, la vache digère lentement (comme tous les ruminants…).
          de rien pour le cours d’alimentation animale, je te ressors un de ces 4 le Précis de l’Inra sur la ration alimentaire de tes bovins préférés…
          🙂

    4. @wizz : attention à vouloir simplifier, et surtout faire en sorte de passer à côté par idéologie, – ce qui me semble être ton cas -. Si oui on emploie la sciure, ou certains bois pour faire des copeaux dans les panneaux de particules, tous les bois n’y arrivent pas non plus. Ensuite les déchets coutent en transport, routier le plus souvent, tandis que le bio gaz (méthanisation) peut être proche car plus facile à installer. Donc les secteurs peu forestiers mais un peu boisés, les déchets de taille, les équarrissages de bois nobles, les branches trop moussues, etc etc, peuvent atterrir dans une cuve de fermentation.
      Idem pour certaines pailles, qui si elles servent de litières seront encore plus efficaces transformées en fumier, avant que les reliquats finissent épandus en champs.
      Les enr ne peuvent s’envisager sans un changement de logique, finies les hyper usines de production, vive les circuits de proximité ou « courts » employant les ressources disponibles localement.
      Un entrepôt de 100000 m² devrait être systématiquement recouvert de PV, sa capacité de production pourrait souvent suffire à l’autoconsommation et parfois à réinjecter dans le circuit local le surplus.
      Et en plus il y a foison de batteries dispo sur place…

  7. E = M*G*h

    donc soit un gros barrage avec un faible dénivelé
    soit un petit barrage en haut dans la montagne

    tout de suite, ça permet de relativiser ces projets mégalo de barrage step en mer…

  8. mais pour l’indépendance énergétique de l’Europe, les ENR ne sont pas nécessaires. C’est juste du lobbying à la mode.

    1. Si les lobbies sont Européens ou encore mieux français, ça me dérange moins.
      Mais dire que « C’est juste du lobbying à la mode », c’est un peu caricatural !?

      1. Le lobbying pour le moment est surtout en dehors de l’Europe et est tenu par les dictatures pétrolières et les monarchies, ou les Chinois.
        Un changement vers les lobbies européens ne peut qu’être mieux…

    2. « mais pour l’indépendance énergétique de l’Europe, les ENR ne sont pas nécessaires. »
      C’est déjà Faux aujourd’hui et cela risque d’être encore plus faux dans l’avenir.
      L’Allemagne assure 43 % de la demande d’électricité par les énergies renouvelables.
      Et consomme encore beaucoup trop de charbon et de lignite (plus polluant)
      Allemagne Italie France consomme énormément du gaz d’Algérie, Russe, etc.
      …et on ne parle pas de pétrole quasi-absent en Europe ou en voie d’épuisement.

  9. De la com ridicule rien d’autre. Qu’ils produisent de l’électricité éolienne injecté dans le réseau classique et que les borne soient sur le réseau classique aussi. Le reste c’est du vent (lol ) .
    Bref ça fait marcher les agences de communication

    1. Oui bien sûr que c’est aussi du « pipeau » commercial.
      Mais cela permet de mettre un chiffre sur la motivation des gens à se faire alimenter uniquement par des EnR.

  10. faut pas confondre ne pas aimer les ENR, indépendance énergétique, et ne pas aimer les éoliennes et solaires

    Les éoliennes et solaires, ça nous coute la peau du cul pour les importer depuis la Chine, et pour produire de l’électricité dont la France est déjà très excédentaire. Alors, c’est non

    Les ENR dont je dis oui:
    -le bois pour le chauffage dans des zones adaptées (proche des forêts, proches des scieries)
    -éthanol carburant
    -carburant à base d’huile. On a des millions de chomeurs, des paysans proches de la faillite. Je préfère dépenser de l’argent pour soutenir une filière huile française, comme tournesol ou colza, au lieu d’en importer d’Indonésie et leur huile de palme. Et avec les « résidus » de presse, c’est à dire les tourteaux, on en fera de la nourriture aux animaux, au lieu d’importer du soja depuis le Brésil
    http://idele.fr/reseaux-et-partenariats/comite-national-des-coproduits/publication/idelesolr/recommends/quest-ce-que-le-tourteau-de-tournesol-high-pro.html

    Si au moins les ENR électrique produisaient en pic en hiver vers 19h, alors je dirai oui aussi. Mais malheureusement, les éoliennes produisent quand il y a du vent, et pas forcement quand on en a besoin. Quant au solaire, c’est beaucoup en été, bien moins en hiver, et rien à 19h en hiver au moment où on en a le plus besoin. Dépenser 5.7 milliards pour ça

    Bref, il y a ENR et ENR.
    Les ENR électriques, c’est la pire des conneries que l’on puisse faire en France. C’est le choix le plus antipatriotiste, la plus inutile, tout ça pour faire comme le voisin

    A quelques rares exceptions près, sinon la France a enchainé quasiment 40 années de déficit, avec une dette qui dépasse 2000 milliards d’euros. On a nos industriels et artisans étranglés par les charges. On a des hopitaux qui tombent en ruine, avec une partie du personnel payé quasiment au smic (infirmière débutant 1700€ brut). On a des routes non entretenues, des ponts en ruine dont on ne fait rien à part limiter le tonnage. On a des besoins par milliers. Alors ça me casse les couilles de voir les pro-ENR militer pour le solaire et éoliennes, et de filer 5.7 milliards d’euros aux Chinois pour l’année prochaine en achetant leur panneaux solaires et leur éoliennes, dont le total a dû déjà dépasser 100 milliards €
    https://www.usinenouvelle.com/article/soutien-aux-renouvelables-electriques-vu-a-5-7-milliards-d-euros-en-2021.N986929

    alors oui, je suis anti ENR électrique, parce qu’il y a des choses bien plus utiles, bien plus urgent à faire…

  11. En France, l’électricité est déjà décarbonnée bien plus de 90% [principalement grâce au nucléaire, et dans une moindre mesure à l’hydraulique].
    Sachant que, le régime des vents des pays européens est quasiment le même.
    Que, lorsqu’il n’y en a pas, l’Allemagne doit faire fonctionner à plein ses centrales à charbon [ils viennent d’en construire une nouvelle] et à gaz [ils sont en train de construire un nouveau gazoduc, étant donné leur demande croissante d’importation de gaz russe], ou importer de l’électricité nucléaire française.
    Que le stockage de l’électricité sous forme d’hydrogène [électrolyse] a un rendement très faible
    => La construction de ces éoliennes nous permettra de produire de l’électricité presque inutile [car produite au moment des pics de production de nos voisins], ruineuse pour le pays [le prix de rachat de l’électricité PV et éolien coûte près de 6 milliards d’euros par an aux abonnés EDF – sous forme de taxe additionnelle].
    … Il est urgent de réinvestir le secteur nucléaire.

    1. Quand on veut faire passer sa vision on truque la réalité :
      le prix de l’électricité en France est faux, calculé sur un rendement de centrale nuke surestimé depuis des lustres et surtout, n’incluant pas le cout (faramineux) sous-estimé au départ du démantèlement des actuelles centrales, Encore une fois Brennilis, la central Test n’est toujours pas remis en gazon comme prévue, et pour un cout 20 fois supérieures à ses estimations initiales, sachant qu’elle ne cache pas de radio éléments à vie très longue fortement radioactif, centrale à eau lourde, (autrement dit H²o² et Uranium faiblement enrichi-mais à vie longue) peu radioactif….
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Site_nucl%C3%A9aire_de_Brennilis

      La sous estimation du cout de l »électricité en France est due principalement à deux facteurs :
      une tentative désespérée de fournir de l’énergie pas chère à l’industrie lourde existante à l’époque 1960/1980 (aciéries/ aluminium) aux dépends de procédés plus économiques mais nécessitant d’importants investissements,
      et de tuer dans l’œuf toute contestation du monopole du service public, avec l’interdiction par exemple de produire et vendre son électricité si on possédait un moulin-turbine au fil de l’eau hérité du passé micro industriel du pays. On a ainsi défini l’impossibilité de faire du solaire au nord d’une ligne Perpignan Toulon, gageant le trop faible ensoleillement au nord de cette ligne, (tracer la et amusez vous).
      Bref le chef de l’époque a dit, point barre (et en plus il fallait amortir le CEA qui turbinait comme un sourd sur la bombe H nationale…).

    2. Bah oui @Fab, il ne faut pas être naïf !
      Le nucléaire, s’il est compétitif, est que les dépense d’étude et de construction date majoritairement des années 70 et 80 (ils avaient commencé dès les années 50-60)
      @zeboss, à parfaitement raison !
      Le prix du MWh de l’EPR est de 115 et 150 € du MWh … Plus cher que les EnR des années 2020.
      Je ne suis pas contre le nucléaire, mais pour baisser les coûts, il faudrait relancer le plan de Messmer de mars 74 en 2020… Autrement dit, il faudrait lancer 30 EPR d’un coup pour ainsi dire.

    3. @Fab, si l’on ferme Fessenheim pour cause d’âge limite (et j’étais contre) … Comment fait-on pour au minimum 46 réacteurs auront dépassé cette limite dans moins de 10 ans !!!
      Et à quel coût de démontage et avec un EPR à 150 € du MWh !!!
      https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L600xH740/sdn-carte-age-re_acteurs-fin-2018-web-e0d70.jpg?1558712043
      Je dis cela… et je ne suis pas contre le nucléaire.
      Mais soyons un peu objectif !

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