Concevant ses propres cellules et pack batteries en Europe, dans son premier site de production « Northvolt Labs ». Norhtvolt AB peut se targer de fournir un bilan carbone plutot flatteur. Surtout que les matières premières (Nickel, Cobalt, Lithium et Graphite) proviennent de mines situées en Suède, Norvège, Finlande mais aussi la région de Mourmansk en Russie. Pour un constructeur automobile qui produit en Europe, c’est un non-sens écologique que d’importer des cellules de batterie de l’etranger, et encore plus si les matières premieres les composant proviennent des quatre-coins du globe.
Beaucoup de constructeurs, Allemands pour la plupart insistent sur « l’origine » de leurs batteries et n’hésitent pas à jouer des chiffres pour présenter un bilan le plus vert possible. Après le groupe Volkswagen, c’est autour de BMW de tisser un partenariat avec l’entreprise Suedoise. À la mi-2018, BMW Group a déjà entamé une coopération sur le développement de cellules avec Northvolt. Cette coopération a été soutenue par la participation financière de BMW Group dans l’entreprise Suédoise. Les deux parties ont profiter de ce partenariat : BMW apporte son expertise en matière de batteries, acquise depuis plus de 15 ans, tandis que Northvolt s’est donné les moyens d’une production de masse grâce à sa gigantesque usine.
Un détail et non des moindres : 100 % de l’énergie nécessaire pour produire les cellules de batterie au niveau régional, provient d’énergie éolienne et hydroélectrique. Oliver Zipse, président du conseil d’administration de BMW AG, a déclaré : « Pour contribuer efficacement à la protection du climat, nous voulons améliorer le bilan environnemental global de nos produits – des ressources au recyclage -. Cela s’applique en particulier à la production de masse de batteries haute-tension pour les véhicules électriques. C’est pourquoi nous avons maintenant un accord contractuel avec nos fabricants de cellules, selon lequel ils n’utiliseront que de l’énergie verte pour produire nos cellules de cinquième génération». Il fait réference à la technologie eDrive de 5eme géneration.
Andreas Wendt, autre membre du conseil d’administration de BMW AG responsable des achats et du réseau de fournisseurs, ajoute : « Northvolt est le troisième fournisseur de cellules de batterie avec lequel nous avons conclu un partenariat, aux côtés de nos partenaires actuels, CATL et Samsung-SDI. La signature de ce contrat est une nouvelle étape pour répondre à notre besoin croissant de cellules de batterie à long terme. Nous procédons systématiquement à l’électrification de notre flotte de véhicules. D’ici 2023, nous voulons avoir 25 modèles électrifiés sur les routes – plus de la moitié d’entre eux seront entièrement électriques ». Le groupe BMW s’approvisionnera également en cellules fabriquées en Europe auprès du fabricant chinois CATL, dont l’usine se trouve actuellement en construction à Erfurt, en Allemagne.
Notre avis, par leblogauto.com
Se fournir le plus près possible des sites de production est la solution la plus pertinente sur le plan écologique. Le fer de lance du mouvement vers l’électrique est ce fameux « bilan carbonne » total, qui revient à chaque débats. L’Allemagne à travers ses constructeurs automobiles réussi à attirer de grands noms de la batterie comme CATL, Samsung SDI, LG-Chem et continue tout doucement sa transition « verte ». Un rapide coup d’oeuil au reste de l’Europe nous rassure. Samsung-SDI, fournissant BMW, Volkswagen et Volvo Trucks avec deux usines en Hongrie. SK Innovation : Hyundai, BAIC, Daimler, VW Group pour deux usines toujours en Hongrie. LG Chem : Daimler, Porsche, Volvo, Audi, Renault et Jaguar, une usine en Pologne et une deuxieme prévue en Turquie. Sans oublier le tant attendu « Airbus des batteries » et ses investissements d’Allemagne (1,25 milliard d’euros), de France (960 millions), d’Italie (570 millions), de Pologne (240 millions), de Belgique (80 millions), de Suède (50 millions) et de Finlande (30 millions) avec des partenaires comme BMW et PSA, Saft (groupe Total). Soit les usines de Kairserlautern en Allemagne et Douvrin en France à partir de 2022.
« Un rapide coup d’oeuil » trop rapide celui là, mais on a l’oeil! 😉
PSA pour la e-208 est allié au chinois CATL.
Je crois que les batteries LG-CHEM de la Zoé viennent désormais de Pologne. On se souviens de la promesse du PDG de l’Alliance Renault-Nissan de construire une usine de batterie en France si la zoé se vendait bien. 6 ans leader du marché Européen ( quasiment seul son marché) ce n’est pas un bon résultat apparemment.
Bonjour Bizaro 🙂
Non non je vous rassure… 😉
Voulez-vous dire que l’usine CATL d’Erfurt en Allemagne fournit PSA ? Car aux dernieres nouvelles celles de la e208 viennent de Chine justement.
Erfurt c’est pour BMW, Volkswagen, Daimler, Volvo, et Bosch
Mais je suis toujours preneur de sources a ce sujet. 🙂
Ah non je veux juste dire que que c’est CATL qui fournit PSA pour la e-208, mais je ne sais pas de quelle usine.
Et encore je parle des cellules.
Si si je confirme : « Un rapide coup d’oeuil » Tant que ce n’est pas « un rapide coup deuil » ! hehehehe
Ce que semble dire l’article est que CATL n’a pas encore d’usine opérationnelle en Europe puisqu’elle est en construction justement.
La ZOE, leader en Europe….mais ce n’est pas forcement un volume suffisant pour justifier la construction d’une usine de batterie spécifique. La Leaf se vend encore plus que la ZOE, 3x plus, et ça n’avait pas été suffisant pour amortir ses usines de batterie, pour amortir les couts de développement, pour dégager des bénéfices et de réinvestir.
Le succès de la voiture électrique que Ghosn avait annoncé il y a une dizaine d’années, c’était de l’ordre de 500.000 véh par an. Avec de tel volume, oui. Mais actuellement, c’est plutôt 10x fois moins…
https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/renault-nissan-comment-carlos-ghosn-s-est-trompe-sur-l-electrique_77063
J’ais lu , l’allemagne investit 125 fois plus que la france ?
1,25 j’ai corrigé 🙂
…mon dieu comme une virgule peut-être parfois si importante !. 🙂
Par contre oui effectivement nos voisins de l’autre coté du Rhin restent vraiment devant en terme d’investissement tous azimuts…
Il faudrait voir les investissements dans ce domaine sur 15 ou 20 ans dans le passé.
Car que faisait l’Allemagne quand la France investissait ( trop précocement surement) dans l’aventure EDF-PSA et la 106 électrique.
Que faisait l’Allemagne quand la France prêtait de l’argent à Renault pour développer la Zoé (quoique l’Europe aussi a investit dans ce projet ).
Est ce que Bolloré pour sa batterie Bretonne a t il reçu des allocations de l’état.
On pourrait penser aussi que l’Allemagne paye aujourd’hui les investissements qu’elle n’a pas fait hier. Mais elle met surement sur le tapis l’oseille au bon moment de la partie.
Je me demande en 20ans ce que SAFT est devenu dans le monde de la batterie de traction ?
L’Allemagne veut devenir le pays de l’hydrogène.
Berlin va investir 9 milliards d’euros dans cette technologie… la France aussi… mais avec 100 millions par an sur 5 ans.
Quand l’on pense que l’Allemagne est déjà en retard sur la Chine, la Corée, le Japon, etc. Je m’inquiète un peu pour la France !
Le cas de l’Allemagne est différent de la plupart des autres pays.
Pour s’allier avec les Verts allemands, ils ont acté le renoncement au nucléaire, et remplacer par les éoliennes et solaires. Au début, ce n’était pas très très très grave toute cette subvention, modeste d’abord ET profitant aux entreprises allemandes. Ensuite, ça a pris de l’ampleur ET les Chinois sont entrés dans la partie. Les entreprises occidentales ont coulé, y compris les entreprises allemandes. Les milliards d’euros que les Allemands mettent dans les ENR vont désormais dans les caisses des entreprises chinoises. Ce n’est pas très trop grave pour eux, avec leur énorme bilan commercial, mais les autres pays européens dont la France ne peuvent pas en dire autant. C’était quand déjà le dernier bilan bénéficiaire de la balance commerciale française???
Les puissances installées des ENR sont très importantes. Il y a donc des périodes où ça ne produit pas, des périodes où ça produit un peu, et des périodes où ça produit plein pot avec une puissance suffisante pour assurer 100% des besoins du pays….avant de retomber à zéro, etc…
https://i1.wp.com/www.lemondedelenergie.com/wp-content/uploads/2020/02/7.jpg?resize=498%2C398&ssl=1
-pendant les périodes où ça produit un peu, ce sont les centrales thermiques qui fournissent le pays
-pendant les périodes où ça ne produit pas, ce sont les centrales thermiques qui fournissent le pays
-MAIS pendant les moments où les ENR produisent plein pot, les centrales thermiques doivent arrêter leur production dans le meilleur des cas, ou doivent quand même maintenir leur production parce que le pic ENR est de courte durée (et qu’on ne peut pas redémarrer pas une centrale au charbon en quelques minutes). Et dans les tous les cas, ces centrales conventionnelles ont toujours leur couts fixes, qu’ils soient à l’arrêt ou pas (ps: à comprendre qu’il y a des recettes ou pas)
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Donc, financièrement, l’Allemagne doit:
-dépenser de l’argent pour subventionner les ENR
-dépenser de l’argent pour dédommager les producteurs conventionnels pour toutes ces périodes où ils doivent être en stand by
-dépenser de l’argent pour payer les autres pays pour qu’ils absorbent le surplus allemand!!!
Donc lorsque l’Allemagne « investit » dans l’hydrogène, il faut comprendre que c’est le 3eme budget : au lieu de payer les pays voisins pour qu’ils prennent le surplus d’élect ENR allemand, autant dépenser cet argent pour la filière hydrogène en la subventionnant à mort. (le plus intelligent à faire, ce serait de mettre un frein aux ENR. Seuls les pays ayant des barrages à profusion peuvent se permettre d’avoir massivement des éoliennes)
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La France quant à elle ne connait pas ces moments de surplus d’élect aléatoire. Il n’y a pas besoin de se lancer à corps (et budget) perdu dans la filière hydrogène. Avec cet argent, il vaut mieux offrir un wallbox à tous les propriétaires de voitures électriques, payer l’installation électrique dans les parkings souterrains pour que les urbains puissent recharger leur VE, payer l’électrification des places de parking pour que les gens puissent brancher leur VE n’importe où en dehors de chez eux, juste des simples prises 20A (au boulot, au cinéma, supermarché, à la plage, dans les rues, etc…). De cette manière, même si je ne possède qu’une petite VE voire quadricycle lourd, je n’aurai pas peur pour l’autonomie au quotidien, parce qu’à chaque déplacement, je pourrai faire du biberonnage et me redonner le plein d’autonomie de nouveau.
Bref, ce n’est pas parce que le voisin a fait ceci que nous autres devons en faire de même. La première question à se poser : est ce que son cas m’est applicable, me concerne?
Il me semble que SAFT est assez en pointe dans le spatial et l’aéronautique.
Oui @polo SAFT comme beaucoup de technologie high-tech française est souvent au top, mais n’est pas achetable pour le grand public ou la grande distribution.
Mine de rien… La France est encore un pays au top pour faire à 100 % des avions de combat, des jets d’affaires (sauf moteurs) des Sous-marins, Porte-avions (pas les catapultes), Missiles ICBM… Bref des choses mille fois plus compliquées que concevoir une VE de A à Z.
Mais de là à vendre des SNA dans les concessions… c’est plus difficile.
L’avion de combat américain de nouvelle génération vole avec des batteries Saft.
Boeing, qui n’utilisait pas les batteries Saft et ils se sont mordu les doigts (incendie à bord des 787) a choisi en 2018 Saft comme fourbisseur de batterie de leurs avions pour l’avenir… Tellement quelles sont les meilleures au monde… mais invendable pour le monde Automobile.
Alalala le mythique siège de BMW, tellement original et avant-gardiste pour son époque, qu’il fut choisi comme décors du culturisme film rollerball.
S: oui c’est un peu hors sujet ?