Le Maire : alliance avec l’Allemagne dans l’hydrogène

Tous les voies semblent bonnes pour relancer l’économie, y compris l’hydrogène. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire a ainsi déclaré mardi que le plan de relance de l’économie française allait inclure des éléments de développement dans l’hydrogène, et ceci dans le cadre d’un partenariat avec l’Allemagne.

Développement de la filière hydrogène avec l’Allemagne

« Tout le monde me dit ‘il faut développer l’hydrogène’, j’y suis très favorable. Dans le plan de relance, il y aura aussi des éléments très forts pour développer la filière de l’hydrogène et nous le ferons en liaison avec l’Allemagne, dans un partenariat avec l’Allemagne », a déclaré Bruno Le Maire sur BFM TV.

L’hydrogène a le vent en poupe en Allemagne

Pour rappel, en 2018, la France s’est donné pour objectif d’octroyer un financement de 100 millions d’euros par an en faveur de l’hydrogène, en juin 2020, l’Allemagne a quant à elle annoncé qu’elle prévoyait d’investir 9 milliards dans le domaine désormais porteur. Précisons que l’hydrogène peut être utilisée pour la production ou le stockage d’énergie, il a l’avantage par les temps qui courent d’être neutre en carbone.

La France pourrait produire son propre hydrogène propre

Evoquant la possibilité que la France produise son propre « hydrogène propre » à partir de son électricité nucléaire, le ministre a en outre réaffirmé que celle-ci gardait « toute sa pertinence » sur le long terme.

« Je suis un défenseur du nucléaire. Comme beaucoup de scientifiques beaucoup plus chevronnés que moi le sont parce que le nucléaire n’émet pas de CO2 et qu’aujourd’hui (il) a deux avantages : (il) nous permet d’être l’un des pays qui émet le moins de CO2 pour sa production d’électricité et ça nous garantit quelque chose dont tout le monde parle matin midi et soir, ça nous garantit notre indépendance », a-t-il affirmé.

BMW mise sur l’électrique ET l’hydrogène

En guise de préambule au Salon automobile de Francfort 2019, BMW avait fait part de son objectif d’avoir un million de véhicules électrifiés en circulation d’ici à 2021. Une déclaration faite par le président du groupe, Oliver Zipse.

BMW compte proposer différentes options de motorisation à ses clients. Parmi lesquelles devraient figurer des voitures électriques à batteries, des hybrides rechargeables et à l’avenir des voitures à piles à combustible.

Selon le constructeur, les motorisations faisant appel à la technologie hydrogène pourraient être une solution d’avenir, notamment pour les trajets longue distance.

BMW Group s’attend à ce que la demande de cette technologie augmente au cours de la deuxième moitié de la décennie à venir. Le constructeur lancera un parc d’essais de véhicules à pile à combustible en 2022. Dans le cadre de cette stratégie, le véhicule de développement BMW i Hydrogen NEXT a été présenté au salon IAA de Francfort 2019.

BMW en désaccord avec VW sur la stratégie de réduction des émissions CO2

Oliver Zipse avait alors également réaffirmé la politique de BMW à l’égard des stratégies de réduction des émissions de CO2. Contrairement à son compatriote Volkswagen, le constructeur allemand plaidait en faveur d’une liberté de choix de solutions à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif.

Le groupe Volkswagen est favorable quant à lui à une stratégie unique, souhaitant que tous les investissements soient utilisés pour développer un seul type de transmission. Ce qui signifierait pour le constructeur à l’origine du scandale du dieselgate de mettre tous les moyens techniques et financiers sur les voitures électriques à batteries.

En mai dernier, Matthias Rabe, fraîchement nommé directeur des opérations de développement technique de Volkswagen, a indiqué au media ‘Autocar que la marque n’avait pas pour le moment l’intention d’adopter cette technologie, et ce en dépit du fait qu’Audi mène actuellement des recherches approfondies sur ce type de motorisation au nom du groupe VW.

Même si « en tant que groupe, nous regardons dans cette direction, pour Volkswagen dans un avenir proche, ce n’est pas une option », a ainsi déclaré le dirigeant pour qui l’hydrogène est actuellement une technologie avant tout adaptée aux véhicules utilitaires.

Notre avis, par leblogauto.com

En parallèle à l’Airbus des batteries verra-t-on la mise en place d’un Airbus de l’hydrogène ? Le cas échéant, espérons que le projet se concrétisera plus rapidement que la collaboration européenne sur les batteries destinées aux véhicules électriques. Laquelle a eu du mal à démarrer.

Pour rappel, de plus en plus de constructeurs misent désormais sur le développement de la pile à combustible. Si Hyundai, Toyota et Honda commercialisent à l’heure actuelle les Nexo, Mirai et Clarity, Renault a récemment lancé les Kangoo et Master Z.E. Hydrogen. BMW prévoit quant à lui un X5 à hydrogène.

Sources : Reuters, BFM TV, BMW, Automobilwoche, Autocar

(33 commentaires)

  1. Très bonne initiative, car l’Asie entière progresse très vite dans ce domaine.
    Le développement peut être long… 5-10 ans et les priorités doivent être pour les flottes d’engins lourds dans un premier temps comme pour les poids lourds.
    Il faut développer les sources de production à base d’EnR en priorité aussi.

  2. les batteries et l’hydrogène vont être en concurrence directe sur les véhicules, mais les 2 technologies vont surement perdurer surtout en ville, car l’hydrogène reste quand même plus dangereux qu’un autre carburant liquide, il lui suffit d’oxygène pour exploser.. et le poids du réservoir renforcé n’est pas très différent de celui d’une batterie de même capacité.
    Par contre pour les grands trajets, les camions, les trains, les avions, les bateaux il y a un vrai potentiel

    1. Moi, je dirais qu’ils sont complémentaires pour plusieurs raisons.
      – Déjà un véhicule à PAC à Hydrogène est une VE à la base.
      – A partir de 2 tonnes en ordre de marche et pour avoir de l’autonomie, la PAC à Hydrogène devient extrêmement intéressant, bien quand 2020 les inconvénients dépassent largement les avantages.
      – Indépendamment des véhicules, les EnR sont appelées à se développer énormément dans le proche futur, stocker l’énergie électrique pour le fournir à la demande va devenir primordiale d’ici 2025.
      Mais je suis content que de plus en plus de gens prennent l’hydrogène au sérieux maintenant, malgré les contraintes qui sont encore importantes.
      @Amazon, pour l’aviation cela va être dur, même pour 2030, il faudrait intégrer des réservoirs cryogéniques comme les lanceurs… c’est possible, mais bonjour les contraintes de sécurité !
      Un incendie dans un aéroport par effet dominos ferait l’effet d’une mini-bombe atomique au niveau du souffle… cf le lancement raté de la fusée … la 2ème N1 russe le 3 juillet 1969 (l’explosion est équivalente à celle d’une bombe de 10 kilotonnes, soit presque la moitié d’Hiroshima !!!)

      1. sgl l’hydrogène est déjà une réalité , une micheline roule en allemagne sans interruption depuis plus d’un an , sans problèmes d’après mes confrères . En asie huyndai est le plus avancé dans ce domaine . Je me réjouis de lire l’engouement de l’hydrogène par vous tous . Deux bmw x5 roule en belgique . la station de remplissage est à forest (bruxelles) et les gars remplissent leurs réservoir eux même . (employé de bmw , sans doutes )

      2. l’hydrogène est une solution très coûteuse. le bilan énergétique est désastreux (la PAC ne rend que 50% de l’énergie contenue dans le carburant) et produire l’hydrogène coûte cher.
        Avant que le grand public ne se l’approprie, on aura tous une batterie Li ion, pas chère, sans danger et de toute taille.

        https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/le-duel-batteries-hydrogene-pour-la-motorisation-decarbonee-du-transport-routier

        1. En 2020, le bilan n’est pas bon… dans 5 ans ça sera mieux pour le coût des PAC.
          Pour donner une idée de progression de la concurrence asiatique.
          Je crois que Toyota a produit 3.000 autos à PAC à l’hydrogène en 2019 et 30.000 en 2020 prévus… et Hyundai détrône déjà Toyota.

  3. L’article n’est pas très claire et mériterait des corrections:

    « Précisons que l’hydrogène peut être utilisée pour la production ou le stockage d’énergie, il a l’avantage par les temps qui courent d’être neutre en carbone. »
    => Oui l’utilisation de l’hydrogène pour produite de l’eelectricité n’est pas émetteur de carbone. Il faut toutefois voir en amont, la production de cet hydrogène.

    « BMW mise sur l’électrique ET l’hydrogène »
    => BMW mise sur l’électrique à batterie ET l’électrique à l’hydrogène?
    A moins que BMW n’est relancé ses activités concernant les moteur à pistons à l’hydrogen (Flotte de Série 7 que BMW avait mis en expérimentation).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_Hydrogen_7

    Aussi, au final, quel est le domaine couvert part cette éventuelle Alliance?
    – La production d’Hydrogène
    – Le stockage/distribution
    – Son utilisation (developpement de PAC en commun?)

    Si on peut avoir des clarifications…Merci

  4. Je dis depuis des années que l’avenir est là et je me réjouis enfin de voir qu’ils en prennent conscience. Il aura fallu le coronavirus pour re-parler d’indépendance énergétique et de sécurité de nos sources d’approvisionnements dans de nombreux secteurs, pour qu’ils se réveillent.

  5. Une voiture à moteur électrique a 3 solutions :

    1. le prolongateur d’énergie, à base d’un moteur thermique (tel la Nissan note)
    ça coûte pas plus chère qu’une bonne hybride Toyota, mais on brûle du pétrole (CO2)

    2. une grosse batterie dans la voiture. Solution très en vogue avec un surcoût de 6 à 8000 € à absorber, d’ou les ventes encore faible, mais excellent choix.

    3. une pile a combustible dans la voiture qui fabrique alors son électricité à partir d’hydrogène. Et là c’est l’explosion des coûts -> 20000 € plus chère que la batterie (déjà chère). Aucun avenir pour les voitures ! ! !

    Oups, et en plus le prix de hydrogène est bien plus chère que électricité nucléaire de la France.
    Aucun intérêt, …. sauf pour Air liquid entreprise Francaise leader mondial hydrogène qui fait du lobby pour sa cause.

    1. La question est quoi utiliser à la place de pétrole ?
      La traction électrique avec pile à combustible et une des solutions, certainement dans un premier temps pour les longs trajets et grosses charges, comme un camion ou car longue distance.
      On peut aussi utiliser du gaz venant de déchet, bien pour des bus et voitures pour de longs trajets.
      Et pour des distances petites à moyenne la batterie et l’air comprimé.

    2. La volonté c’est aussi d’investir pour réduire les couts de production des Piles à combustible, aujourd’hui ton analyse est bonne mais dans quelques années si le cout de la PAC est divisé par 2 ou 3 ce sera différent.

      1. le cout d’une PAC pourrait être diminué, à condition que ça n’ait pas d’influence sur la rareté des matériaux entrant dans la fabrication d’une PAC

        ensuite, il y a la fabrication de l’hydrogène:
        -si c’est en craquant le gaz méthane, alors aucun intérêt. Autant mettre directement le gaz dans les moteurs thermiques existants, et augmenter le taux de compression à 16:1 afin d’améliorer encore plus leur rendement (rendu possible parce que le méthane est très peu sensible au cliquetis)

        -si c’est par électrolyse, faudrait pas oublier le rendement énergétique du processus électrolyse, puis du processus pile à combustible. Actuellement, un aller-retour, ça fait perdre les 3/4 de l’énergie de départ!!! (élect-> électrolyse -> H2 -> pac -> élect)

        1. @Wizz : dans le rendement, ne pas oublier le transport rédhibitoire. Si on veut du H2 produit par électrolyse en cogénération (le « moins pire »), il faut que ce soit fait sur place au niveau de la distribution.
          Bref le H2 c’est génial sur le papier (on peut même le produire chez soi…) mais en pratique…

          1. ne pas oublier les fuites aussi

            le réservoir de gasoil, au bout de 3 mois sans utiliser la voiture, le gasoil est toujours là

            un réservoir de gaz naturel compressé à 700 bar, dans 3 mois, le gaz est toujours là

            un réservoir d’hydrogène à 700 bar….

            https://www.usinenouvelle.com/article/stockage-de-l-hydrogene-le-cea-carbure-sur-son-reservoir.N27136
            – Etanchéité : le taux de fuite des réservoirs CEA était a minima 20 fois inférieur à la valeur demandée par la norme (1cm3/L/h) ;

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Toyota_Mirai
            La Mirai possède deux réservoirs à haute pression (700 bars), d’une capacité totale de 122 litres

            pshitttttt……………..(surtout pour ceux qui n’ont pas les réservoirs prototype laboratoire du CEA, mais juste répondant à la norme)

          2. Oui il y a les fuites, ce qui donne des réservoirs très lourds pour peu d’énergie stockée.
            Le rendement du transport est une plaie si le H2 n’est pas liquide et si on le liquéfie, on flingue encore plus le rendement de l’électolyse.

            Donc à part pour un stockage tampon qui voudrait éviter une grosse batterie…
            Et il faut que le tampon soit utilisé rapidement (genre dans les heures qui suivent).
            Reste l’hydrogène dans du solide et là c’est plutôt l’impasse. Doit y avoir les hydrures en piste labo…les pastilles McPhy sont aux oubliettes si je ne me trompe, la société se focalisant sur des hydroliseurs tampons (off grid) et la transfo d’hydrogène en méthane…………

          3. Exact, et il faut aussi le comprimer à 350 ou 700 bars, ce qui, étant donné les mesures de sécurité drastique nécessaire pour éviter une éventuelle explosion, rend le coût d’une station personnelle extrêmement élevé.
            Et puis, vu le rendement, autant utiliser des batteries tampon ou un système cinétique, et utiliser directement un VE…

  6. quand on est riche comme crésus (ou comme la Chine avec leur excédent commercial), alors on peut se permettre de courir plusieurs lièvres à la fois

    mais quand on a des moyens limités, s’engager sur 2 projets majeurs en même temps et ce pour un même service rendu (la mobilité), ça s’appelle se disperser.

    Une machine capable de tout faire, c’est généralement qu’elle est excellente nulle part.
    Être partout à la fois, c’est risquer d’être bon nulle part, et être en retard sur les 2 projets (être en retard sur la ligne d’arrivée par rapport à la Chine qui a les moyens de financer 2 projets, ou par rapport à un autre grand pays qui aurait judicieusement misé sur un seul mais sur le bon cheval)

    100 millions par an, la France pourrait utiliser ce budget pour électrifier les nombreuses places de parking, publiques, entreprises, privées. 10 millions de places de parking électrifiés à 20A, mine de rien, ça permet d’absorber des pics de 44GW si on aurait trop d’ENR, ou de lisser les consommation/production élect conventionnelles

    100 millions par an, ça permettrait aussi de construire plusieurs corridors de charge rapide (et pas se retrouver avec 4 bornes par aire sur autoroute)

    1. L’Europe est la 1er Zone économique au Monde …on dépense 2 x moins que les USA pour la défense et pour le spatial.
      Et on ne pourra pas faire « bien » les deux !!!?
      D’autant, qu’a terme, les gains de la facture allégée se comptent en dizaine de milliards.
      C’est comme tout… EnR, VE et peut-être même encore le nucléaire lancer ou relancé à la manière des programmes gaulliens et Pompidou coûte au départ…mais rapporte après des centaines de milliards plus tard, bref c’est de l’investissement.
      Le cultivateur qui sème, arrose sa récolte, cultive, perd de l’argent tant qu’il n’a pas vendu sa récolte…c’est la même chose pour les états sauf que la saison dure 10 ans environ avant de gagner le 1er €.

      @ wizz, tout a souvent raison, mais bon sang ! … un peu plus d’ambition et moins de défaitisme pour l’Europe ! STP
      Je ne veux pas voir l’Europe en une simple colonie de la Chine dans 10 ans, ce qui risque d’arriver si l’on ne s’entend pas !

      1. les ENR (éolienne et solaire), pour être compétitif, doit acheter ses pièces en Chine

        développer les ENR en Europe, c’est se tirer, c’est vider tout le chargeur dans ses 2 pieds

        si au moins, ces ENR produisent par coincidence exactement aux moments où on en a besoin, alors oui
        mais à 19h, le soleil nous dit « à demain », pile poil au moment où on a un pic de consommation

        1. Raison de plus pour développer les EnR conçues et fabriqués en Europe et fermer les frontières aux produits Asiatiques et surtout de mettre une taxe carbone sur les produits et sur leur transport.
          Il y a tellement de choses à faire…
          La situation actuelle est mauvaise… Donc on la change tant que l’on n’est pas encore sous prosectorat chinois.

          1. mais si tu fermes les frontières et développe les ENR conçues et fabriqués en Europe, alors tu ne pourras plus venir dire que les ENR sont moins chères que le nuk…

            donc soit tu prones pour des ENR pas chères, mais cela se fera au détriment de la balance commerciale européenne

            soit tu imposes de force les ENR 100% made in UE, et ce sera au détriment des consommateurs européens ainsi que des producteurs électriques européens, à commencer par le nucléaire français, qui doivent s’effacer devant les producteurs ENR lorsque soleil et vent sont présents….MAIS qui sont obligés de maintenir leur effectifs et moyens de production prêt à prendre la relève, et ce sans chiffre d’affaire pendant ce temps là, ce qui veut dire que tôt ou tard, il faudrait payer ces producteurs conventionnels lorsqu’ils ne produisent pas, parce que obligé de rester présent en stand by…..et donc ça veut dire que l’élect coutera très cher, avec une double subvention (pour les ENR d’un côté, et pour dédommager les producteurs conventionnels de l’autre)

  7. à -258°C, même les meilleures isolations possibles ne permettraient pas de conserver longtemps cette température. Ça finira par réchauffer l’intérieur, ébullition, augmentation de la pression, soupape de décharge…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A8ne_liquide

    L’énergie de liquéfaction théorique du dihydrogène (fonctionnement idéal) est d’environ 14 MJ/kg depuis la pression atmosphérique….

    ….ce qui veut dire qu’il faut dépenser 3.9kWh d’énergie (avec un rendement parfait) pour liquéfier 1kg d’hydrogène

    avec 3.9kWh d’élect, on peut parcourir facilement 25km avec une voiture élect

    une voiture PAC embarquant 8kg d’hydrogène, mine de rien, ça permet à une VE de faire 200km (avec l’énergie qu’il a fallu pour rendre l’hydrogène liquide). Dans une société visant la sobriété énergétique, de gré ou de force, peut on se permettre ce genre de luxe?

  8. La France a quand-même un des tout premiers specialistes mondiaux des gaz et de l’hydrogène : l’Air Liquide

    1. Oui, mais la France va devenir presque le seul pays important industrialisé dans l’automobile à ne pas proposer une voiture à PAC à hydrogène.
      Une petite série du Renault Espace aurait été une bonne base pour ce faire la main.

      1. @SGL : la France a Symbio (Michelin) qui propose depuis plus de 5 ans un Kangoo Z.E. à hydrogène…gamme qui a été officiellement intégrée à la gamme utilitaire Renault avec le Master Z.E. HY…

        Si c’est pour faire 40 bagnoles hors de prix et les donner à des administrations ou des entreprises qui ne s’en servent pas, à quoi cela sert de faire une voiture à PàC ?
        La PàC de forte puissance est un non sens, la PàC comme « range extender » d’un VEB est ce que fait Renault avec Symbio.
        Et on ne parle pas de GreenGT qui a un proto hydrogène pour le Mans et devrait courir (avec une nouvelle version) en 2024.

        1. Bon très juste.
          Mais c’est utile quand même, ça sert à apprendre dans des conditions opérationnelles… à essuyer les plâtres.
          Dans 10 ans, on ne le regrettera pas.
          IL n’aurait pas grand-chose qui marcherait bien en France si l’on n’avait pas expérimenté des choses dans les technologies innovantes si cela devait être rentable « tout de suite » …Même le programme Concorde à été très fructueux pour la suite.

  9. Je reste farouchement contre les voitures à hydrogène pour les particuliers. Beaucoup trop dangereux si l’auto n’est pas entretenue correctement.
    Trop dangereux pour le public autour.

    Dans le cadre de déplacements intensif comme pour les entreprises disposant de flottes de véhicules de transport de marchandise ou de personnes, tout le lot véhicules + station de recharge + mécaniciens spécialisé est envisageable.

  10. Il existe de PAC fonctionnant avec un autre carburant que l’hydrogène, mais évidement cela ne rejette pas que de l’eau.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *