L’ex-détenteur du contrat Autolib en région parisienne, qui veut se recentrer sur son activité de bus électriques et batteries, recherche des partenaires pour une cession « globale ou partielle », et envisage l’arrêt anticipé ou à terme de ses contrats avec les collectivités.
« Aucune décision n’est prise » à l’heure actuelle, a néanmoins assuré à l’AFP une source proche du dossier.
Une troisième voie visant à renégocier les contrats avec les collectivités est pour l’instant écartée, les villes ne souhaitant pas proposer davantage de subventions, selon un document.
La filiale Bluecarsharing (BCS) de Bolloré exploite les Bluecar électriques dans des contrats d’autopartage à Lyon, Bordeaux, Turin, Singapour, et Los Angeles, et des réseaux de bornes de recharge à Lille et Londres: des activités non rentables pour le groupe breton.
Les décisions concernant Lyon et Bordeaux, qui comptent chacun une cinquantaine de salariés, pourraient intervenir dès cet été, a expliqué une source à l’AFP.
Au Etats-Unis, le service d’Indianapolis a été fermé cette année.
Bolloré n’a jamais caché que sa filiale d’autopartage avait pour but de servir la stratégie du groupe relative à la production de batteries que le groupe développe pour des bus électriques (contrats en cours avec la RATP et le constructeur allemand Daimler) et le stockage d’électricité dans des batteries stationnaires sur le réseau.
Contacté, le groupe Bolloré s’est refusé à tout commentaire.
Le service Autolib en région parisienne, qui comptait 150.000 abonnés, a été résilié pendant l’été 2018, à l’issue d’un conflit entre le groupe Bolloré et le syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole unissant les collectivités.
Le groupe avait ensuite envoyé une facture de 235 millions d’euros aux collectivités au titre du déficit estimé par le groupe depuis 2011 et du coût de la résiliation anticipée.
Par AFP
Le groupe souhaite se séparer d’un truc pas rentable en exploitation mais rentable en subsides, indemnités et revente ?
C’est ça ?
tu sais c’ est comme ses bus pourris a batteries chaudes: sans subventions et commandes de clients ignorants uniquement bases en France, cela fermerait aussi.
les batteries chaudes ne sont pas un inconvénient dans des bus qui ont vocation à rouler tout le temps
Tellement pas que leur bilan energetique est catastrophique.
Le fait que seule la RATP et la regie bruxelloise (5 unites pour cette derniere) utilisent ces engins devrait interpeller. Ah oui transdev utilise un exemplaire.
à usage intensif, leur bilan énergétique n’est pas plus pire que les autres
-il faut beaucoup de puissance pour faire accélérer un bus
-en fort ralentissement, il faut dissiper un max d’énergie cinétique du bus. Le moteur se transforme en générateur, et pourra absorber un max d’énergie cinétique pour produire un max d’énergie électrique
dans les 2 cas, il y a une forte intensité du courant électrique. Avec la loi d’ohm, ça entretient la température de la batterie, contrairement à une batterie lithium ion qui aurait consommé de l’électricité pour alimenter le système de refroidissement de la batterie
si leur bilan énergétique est catastrophique, c’est donc que ce bus n’a pas été utilisé « comme il faudrait », qu’il a été utilisé « comme les autolib », trop de temps d’attente entre 2 roulages, entrainant le refroidissement de la batterie, et de l’énergie pour la réchauffer, pour maintenir sa température
s’il y a eu peu d’exemplaires, ça ne veut pas dire que c’est mauvais. C’est aussi parce que c’est trop cher pour ce que c’est, que les gestionnaires de parcs autobus considèrent aussi les offres chinois (à prix cassé???!!!)
c’est vraiment dommage que les gens n’en aient pas voulus, je trouvais l’idée géniale
L’idee oui, la realisation, non mais allo…
L’autopartage avec les épidémies de covid… c’est fini…
Place aux quadricycles électrique aux petits taxis électrique à petit prix
Aucun intérêt si c’est pour rester derrière les bagnoles….
Faut un 2 roues sinon rien
Les quadricycles lourds, c’est une vitesse maximale de 80 km/h
Sur les routes à voies uniques et ligne blanche comme interdiction de dépasser, limité à 90, je me retrouve parfois coincé à 70.
l’autopartage concerne souvent le centre d’une grande agglomération, la partie « intramuros ». Dans cette zone, l’offre des transport en commun est pléthorique par rapport au reste de l’agglomération. Remplacer des voitures autopartage par des quadricyles non partagés, cela ne fera qu’empirer la situation en ville.
Là où une voiture autolib aurait été utilisé par 10 personnes (différentes) par jour, avec des quadricycles privés, il faudrait….10 quadricycles, et donc davantage de véhicules en circulation ou en stationnement, dans ce centre ville déjà encombré, et donc la majorité des immeubles n’ont pas de parking souterrains électrifiés
un quadricycle lourd électrique, ça serait utile pour un déplacement de la grande banlieue vers le centre ville. Mais pour ce genre de trajet, très rares étaient les projets autopartage.
bref, remplacer les autopartages par des quadricycles électriques (ps: applicable en centre ville), c’est forcement une mauvaise idée
« c’est forcément une mauvaise idée » c’est vrai 20 bornes à pied, c’est toujours bon pour le régime, comme en 1920.
Sinon il y avait le système des petits taxis comme sur le continent africain qui marche remarquablement bien où tu peux traverser une ville pour le prix de quelques €, mais dans des citadines… une Zoe sera très à l’aise dans ce rôle.
20km, c’est donc que la personne habite en banlieue, voire banlieue lointaine, dans une zone où il n’y a pas, voire jamais eu d’autopartage. Et donc dans ce cas là, un quadricyle lourd ne remplacera pas une voiture autopartage, mais juste une voiture classique
je répète : un quadricycle individuel ne remplacera pas une voiture autopartage là où elle a existé
« L’autopartage avec les épidémies de covid… c’est fini…
Place aux quadricycles électrique aux petits taxis électrique à petit prix »
@SGL : tu avais dit il y peu avoir compris l’échec écologique des trotinettes.
Dis toi qu’avec des 4cycles, c’est pire.
(Moi, elles m’amusent les trotinettes, c’est rigolo à utiliser, les quadricyvles aussi, mais pour tout un chacun…)
Nous pourrons pas faire, en Europe des kei cars à la sauce européenne ?
Avec comme caractéristique : 3,60 mètres de long, 1,60 mètre de largeur et 800 kg Maxi et une vitesse maximale de 110 km/h
je ne me souviens pas d’un grand succès commercial de Daihatsu en Europe, voire du Suzuki wagon R ou du Splash, ou de leurs clones Opel Agila
en revanche, les Captur, 2008 voire Sandero Stepway….