« C’est une opération qui vise à préserver et renforcer la filière automobile italienne et relancer les investissements, l’innovation et l’emploi dans un secteur stratégique pour le futur économique et industriel du pays », a annoncé le ministre de l’Economie Roberto Gualtieri, dans un communiqué.
FCA, qui emploie directement près de 55.000 personnes en Italie, a sollicité ce prêt et demandé une garantie publique, en expliquant qu’il était essentiel pour financer ses activités en Italie et aider tout le secteur à surmonter la crise déclenchée par la pandémie.
Le prêt, accordé par la banque italienne Intesa Sanpaolo, est garanti 80% par Sace, l’agence italienne de crédit à l’exportation, système prévu dans le cadre d’un récent décret pris pour aider les entreprises à faire face à la crise du coronavirus.
Cette demande de garantie publique a un temps déclenché un débat dans la péninsule où une partie de la classe politique réclamait des contreparties, alors que le siège légal du groupe FCA est situé à Amsterdam, son siège fiscal à Londres et une partie de ses activités aux Etats-Unis ou dans d’autres pays européens.
Par AFP