Des salariés du centre technique de Renault à Lardy (Essonne) ont fait grève pendant une heure jeudi matin à l’appel de la CGT et de SUD pour protester contre le plan d’économies du groupe, a annoncé la CGT.
Les salariés dénoncent un « plan de casse sociale » chez Renault
Les 75 grévistes, dont « une vingtaine de salariés de sous-traitants » de ce site d’ingénierie, ont aussi participé à une assemblée générale sur place ou par téléconférence pour ceux en télétravail, a précisé Florent Grimaldi de la CGT Renault.
Ces salariés ont dénoncé un « plan de casse sociale » chez Renault, avec « plusieurs milliers de suppressions de postes dans l’ingénierie/tertiaire », a indiqué la CGT Renault dans un communiqué.
Le tiers des effectifs du site serait menacé
Soulignant « le peu d’informations fournies par la direction » jusqu’à présent, les syndicats du centre technique de Lardy « estiment que le tiers des effectifs du site est menacé », soit « 800 emplois sur les 2.300 actuels », selon le communiqué.
« Pourtant, une des activités importantes » du centre de Lardy « est le développement des motorisations du groupe », ce qui place ce site « en première ligne sur les questions de pollution automobile et de transition vers l’électrique », souligne la CGT Renault.
Le centre compte actuellement 1.100 salariés de Renault et 1.200 salariés d’entreprises sous-traitantes, a détaillé M. Grimaldi.
Dévoilé fin mai par la direction du groupe Renault, le plan d’économies de deux milliards d’euros sur trois ans prévoit notamment 15.000 suppressions de postes dans le monde, dont 4.600 en France. Ce plan sera présenté mardi matin au comité central social et économique (CCSE).
Elisabeth Studer avec AFP
Pour l’effort national, il faut accepter le bénévolat dans les entreprises.
Non mais oh
Évidemment le débrayage sur le véhicule électrique est plus compliqué à cette heure.
…. mais là ils pourraient aller au charbon.
La CGT à Lardy appelle à manifester toutes les semaines pour un oui ou pour un non, donc c’est un non-événement, pas de quoi se relever la nuit.
Le moment est historique, un ete brulant avant octobre rouge… Les gens n’ont plus rien a perdre, rien ne les stoppera
c’est le principe de la lutte finale: la cgt a une belle fenetre de tir pour faire fermer pas mal d’usines