Nissan : l’Espagne propose un plan pour le maintien des usines

Opportunité pour Nissan en Espagne

« Nous pensons qu’en Espagne, il existe une opportunité pour Nissan. Cette marque est avec nous depuis 40 ans et, en conséquence, le gouvernement va encourager de nouveaux investissements. Nous leur avons fait une proposition de plan industriel pour les usines espagnoles. Reste à voir désormais la décision qui sera prise par la direction du constructeur, laquelle, nous l’espérons, sera la bonne », a déclaré la ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme Reyes Maroto, dans un entretien accordé à El Español.

Réponse de Nissan attendue jeudi 28 mai

La réponse – positive ou pas – devrait arriver jeudi prochain, date à laquelle Nissan prendra sa décision concernant sa situation, pour le moins délicate, compte-tenu de ses importantes difficultés financières.

Les pourparlers avec les autorités espagnoles se poursuivent depuis deux ans et « de manière très directe » au cours des six derniers mois, selon les mots de Maroto.

Ce dernier s’est rendu au Japon et a rencontré la direction de Nissan Motor pour sauver l’avenir des usines espagnoles, un sujet qui constitue à l’heure actuelle « une priorité » de son ministère a-t-il précisé.

Occasion d’un renouvellement de Nissan au sein de l’Alliance ?

Pour Reyes Maroto, la bonne décision que pourrait prendre Nissan serait de conserver ses usines en Espagne. « Il nous semble que le renforcement de Nissan en Europe à travers les usines espagnoles pourrait être l’occasion d’un renouvellement de Nissan dans son alliance avec Renault », explique le responsable de l’Industrie, qui travaille « main dans la main » avec la Generalitat et la Mairie de Barcelone. , qui ont été « exemplaires pour défendre la zone de libre-échange et les trois usines de Catalogne ».

Notre avis, par leblogauto.com

Une annonce de Nissan qui devra être rapprochée de celle tant attendue de Renault – son partenaire au sein de l’Alliance – qui pourrait fermer plusieurs sites dans l’Hexagone.

Sources : ELMUNDO.ES, El Espanol

(2 commentaires)

  1. Le dumping social commence… Vu la bêtise incommensurable des syndicats français CGT / FO , on imagine déjà l’issue malheureuse pour les ouvriers Renault en France, défendus par des gauchistes anarchistes jusqu’au boutistes. La Micra ne restera pas en France, les autres Renault migreront vers des cieux plus favorables à l’actionnaire, et la France contineura bon an mal an à se désintruialiser à vitesse grand V, malgré les agitations médiatiques de Macron et Le Maire, l’avenir dans ce pays est à la CAF et à Pole Emploi, comme les banlieues « émotives » ont déjà bien compris

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