Jean Rondeau naît le 13 mai 1946 au Mans, une ville qui marquera son histoire personnelle puisqu’il y écrira l’une des plus belles pages du sport automobile d’endurance et qu’il y trouvera hélas la mort le 27 décembre 1985, à 39 ans à peine, à un passage à niveau, à Champagné exactement.
Des débuts de pilote, mais la construction déjà en tête
Passionné de voitures dès son plus jeune âge, Jean Rondeau débute une carrière de pilote en 1968. Pas de monoplace pour lui, mais de la voiture de route via le Trophée Alpine, des courses de côtes, ou le fameux « Volant Shell ». Lors de cette compétition de détection des jeunes talents, de grands noms s’y sont révélés comme Jean-Pierre Jaussaud qu’il recroisera plus tard (avec succès) lors des 24 heures du Mans. On peut citer aussi pour cette époque François Cévert, Serpaggi, René Arnoux un peu plus tard, ou Roby Weber. Ce dernier se tuera en avril 1967 aux essais préliminaires du Mans, au volant de la Matra 630 à moteur BRM de…Jean-Pierre Jaussaud. Toute une génération d’amis, d’adversaires animés par la même passion dangereuse.
Revenons à Jean Rondeau. Fort de plusieurs victoires sur circuit au volant d’une Alpine Renault, il s’engage aux 24 heures du Mans 1972. Il pilote au côté de Brian Robinson, un pilote qui aligne sa propre écurie et une Chevron. C’est un petit constructeur britannique de voitures de sport auto et la B21 de 1972 est une barquette (ex-groupe 6) à moteur Ford Cosworth 1,8 litres. Engagés en catégorie 2 litres, ils signent le meilleur temps de la catégorie en qualifications. Rondeau est en tête de la catégorie mais doit abandonner après 76 tours parcourus. Comme souvent en ce temps-là, les privés ne possèdent pas suffisamment de pièces de rechange et à la moindre casse, c’est l’abandon.
Mais cette première expérience en endurance ne sera pas la dernière. Jean Rondeau construit sa carrière de pilote en passant par les « petites » courses. En 1973, il est absent des 24 heures du Mans, mais réussit à entrer dans le giron de British-Leyland. Le groupe automobile anglais est encore un beau groupe avec des marques prestigieuses (Jaguar, Rover, Alvis, Innocenti, Albion Motors, Austin et Morris ou feu Riley). Rondeau devient pilote officiel de la marque. Cependant, c’est sur une Porsche 908 avec Christian Poirot (le patron de l’écurie), qu’il s’aligne aux 24 heures du Mans 1974. A la clé, une 19e place, loin des Matra Simca MS670B de l’équipe Gitanes avec la victoire de Henri Pescarolo/Gérard Larrousse.
En 1975, c’est au volant d’une Mazda S 124 A de Claude Buchet qu’il fait le double tour d’horloge. Enfin, tente de faire car c’est l’abandon après 78 tours. On est loin du sport prototype avec cette Mazda. Toutefois, c’est décidé, Rondeau va faire ses propres voitures !
A l’été 1975, Rondeau se décide à devenir constructeur
Jean Rondeau bénéficie d’un réseau d’amis proches prêts à travailler bénévolement au projet et à trouver des financements. Le temps est toujours ce qu’il manque le plus. Mais, l’association ATAC créée pour l’occasion fait des merveilles. Le sponsor sera un fabricant de papiers peints lyonnais qui donnera son nom à l’écurie et aux deux voitures : Inaltera.
L’une des Inaltera est confiée aux mains de Henri Pescarolo et de Jean-Pierre Beltoise. Les Inaltera GT sont mues par le Ford Cosworth DFV 3.0L V8 qui a trusté les 3 marches du podium 1975 (chez Mirage ou Ligier). La deuxième voiture est pilotée par Rondeau lui-même, Jaussaud et la Belge Christine Beckers. Les deux voitures sont à l’arrivée, ce qui est exceptionnel vu le peu de temps de conception, et surtout la #1 est 8e au général (21e pour la #2). C’est un coup de maître dès la première participation.
Rebelote en 1977, toujours avec Inaltera, et un nouveau châssis. Mais, cette édition 1977 est une succession de péripéties pour Rondeau et ses équipages. Beltoise associé à Al Hobert connait un incendie dans les stands. La voiture est réparée et termine 13e. L’équipage 100% féminin de la seconde voiture, Leila Lombardi et Christine Berckers, connait une panne électrique suivie d’une sortie de piste et de 2 heures de réparation. Elles terminent tout de même 11e ce qui, à ce jour, constitue toujours le meilleur classement général pour un équipage féminin aux 24 heures du Mans !
Mais, c’est sans doute Rondeau et la voiture #88 qui peut le plus avoir de déception. Jean Rondeau est délaissé par Jean-Pierre Jaussaud parti chez Renault Alpine avec Patrick Tambay. Il a toutefois un renfort de poids en la personne de Jean Ragnotti. Les deux Jean font une course formidable. Ils sont sur le podium derrière l’intouchable Porsche 935 de Ickx-Barth-Haywood et la Mirage Renault de Jarier-Schuppan. Jean Rondeau a pris le départ des 24H et il est prévu que Jean Ragnotti fasse le dernier relais. Ce changement de pilote permet à la Porsche 935 de Ballot-Lena – Gregg de passer l’Inaltera LM77 et de grimper sur le podium.
Inaltera s’en va, tout manque de s’arrêter
Après ces deux participations, Charles James, le patron d’Inaltera, cède la main de sa société. Les nouveaux patrons ne veulent plus sponsoriser Rondeau et conservent le matériel et les voitures payées par la société. Pour Jean Rondeau, cela aurait pu signifier la fin de l’aventure. Mais, le Manceau va repartir à l’attaque, toujours entouré par sa bande d’amis et de contacts, bénévoles. Il fait le tour du Mans à la recherche de mécènes. Et il en trouve car il est l’enfant du pays et a montré par deux fois son talent de constructeur.
Pour 1978, il n’y aura qu’une seule voiture, une Rondeau M378, première voiture réellement à son nom. Il n’y a pas d’argent, la passion fait avancer le tout. La voiture est confiée à Jacky Haran, Bernard Darniche et Jean Rondeau. Côté moteur, on reste sur le Ford Cosworth 3.0 L V8. Devant, c’est le triomphe de Renault Alpine avec son ami Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi dans l’A442B.
Pour Rondeau, c’est une nouvelle fois le drapeau à damier. 9e au général et premier de la catégorie GTP. La voiture porte symboliquement le numéro 72, le numéro du département de la Sarthe.
Pour l’édition 1979, il y a plus de temps de préparation et surtout beaucoup plus de sponsors ! Trois voitures vont pouvoir être alignées et si Rondeau et Haran doivent abandonner (30e) sur la Rondeau M379 de l’écurie « Merlin Plage Jean Rondeau », Ragnotti et Darniche sur la « VSD Canon Jean Rondeau » terminent à une belle 5e place générale et premiers du groupe 6. Pescarolo et Beltoise sur la « Jean Rondeau – ITT Oceanic » terminent 10e et 2nds du groupe 6. Vu les budgets, et le côté artisanal de la fine équipe, ce sont d’excellents résultats.
1980, Rondeau fait la nique à Porsche
Le pinacle de la carrière de Jean Rondeau pilote-constructeur va venir en 1980. De nouveau 3 prototypes sont alignés, et on reconduit la M379 qui a donné satisfaction. Mais, on l’améliore pour en faire une M379B, toujours avec le Ford Cosworth. Pour l’occasion, Rondeau retrouve Jaussaud qui a fait une pige sur Mirage après la victoire de Renault Alpine et l’arrêt du programme par la maison de Billancourt. Ils sont sur la « Le Point Jean Rondeau ».
Sur la « Jean Rondeau », on retrouve des amis également, Henri Pescarolo et Jean Ragnotti. Enfin, la Belga Jean Rondeau voit les frères Belge Philippe et Jean-Michel Martin associés à Gordon Spice. Pescarolo et Ragnotti vont signer la pole position grâce à leur homogénéité, devant deux Porsche 935 et une Porsche 908. Rondeau et Jaussaud sont 5e sur la grille. C’est la première édition des 24heures qui prend la moyenne des meilleurs temps des deux pilotes les plus rapides. John Fitzpatrick a beau avoir signé le meilleur temps absolu sur la 935, c’est bien la Rondeau qui a la pole.
Comme souvent à la mi-juin au Mans (merci la forêt), il pleut à verse. Le départ aura lieu sur piste humide et il faut rester prudent. On part pour 24 heures et l’époque n’est pas encore aux « sprints de 24h » qu’imposeront Audi et Peugeot des années plus tard. La pluie ne cessera qu’en début de soirée mais elle a fait déjà des dégâts et bouleversé la hiérarchie. A 20 heures, les Rondeau #15 et #16 de Pescarolo/Ragnotti et Jaussaud/Rondeau pointent aux 4e et 6e rangs.
La fiabilité, fer de lance des Rondeau M379
A minuit, les deux Rondeau 15 et 16 sont 2 et 3e ! La fiabilité étant le point fort de l’écurie, on commence à se dire qu’il y a un coup à jouer. On est moins rapide, mais réguliers et fiables. La #17 est d’ailleurs remontée 7e après être partie au-delà de la 10e place. En 1980, le départ a été donné à 16h. A mi-course, les Rondeau sont toujours en bagarre avec la Porsche 908 de Ickx. Sauf qu’il s’agit de la 16 et la 17. Hélas, la 15 est contrainte à l’abandon peu après minuit. C’est le moteur qui a lâché.
Le matin se lève et c’est toujours la Porsche 908 de Ickx qui est en tête suivie par la Rondeau #16, la Porsche 935 de Fitzpatrick et la Rondeau #17. C’est finalement entre 10 et 11h que tout va se décanter. La Porsche 908 doit rentrer au stand une trentaine de minutes pour un changement de pignon de boîte à vitesse. La Rondeau lui passe largement devant et se crée un matelas de tours d’avance.
Quant à la seconde Rondeau toujours en course, elle dépasse la 935 qui a des soucis d’allumage. Voilà les deux Rondeau sur le podium et il ne reste « que » quelques heures de course. Heureusement pour Rondeau qu’ils avaient pu prendre 5 tours à Ickx lors du changement du 5e pignon de la boîte. Vers 13h, une nouvelle averse arrose le circuit des 24 heures. Rondeau a relayé Jaussaud, mais, en slicks, il part en tête à queue et le moteur se coupe. Il faudra plusieurs tentatives pour que le Ford redémarre. Mais Rondeau roule sur des oeufs. Fatigue ? Stress ? En tout cas Ickx remonte grâce à un changement de pneu opportun.
La pluie mancelle en arbitre du triomphe de l’enfant du pays
Rondeau cède le volant à Jaussaud vers 14h pour les deux derniers relais et la fin de la course. Ils ont encore 2 tours d’avance et surtout, Jaussaud est bien plus expérimenté que Rondeau pour résister à la pression. La piste sèche, la Porsche 908 doit de nouveau changer de pneumatiques et la victoire s’envole pour eux.
A 16h, c’est la délivrance ! Jean-Pierre Jaussaud en termine avec 2 tours sur la Porsche 908 de Ickx et Joest tandis que la Belga Jean Rondeau est 3e. C’est le triomphe pour l’enfant du pays dont les ateliers sont tout proches et qui était passé si près du podium en 1977. Pour le Normand Jaussaud, c’est la deuxième victoire au Mans, peut-être celle qui compte le plus.
Cette victoire célébrée comme il se doit par tout le pays manceau, est à ce jour la seule et unique fois qu’un constructeur et pilote remporte l’épreuve au général. Sur les deux vidéos de l’INA vous pourrez reconnaître les protagonistes de l’époque, mais aussi Jean-Pierre Pernault ou Michel Denisot. Quant à Jacky Ickx qui avait annoncé sans doute sa dernière participation, il reviendra en 1981 et 1982 pour l’emporter.
La lente fin des artisans en endurance
La Rondeau M379 est tellement bien née qu’elle rempile pour l’édition 81. Jaussaud et Rondeau devront abandonner après 58 tours, mais Haran/Schlesser/Streiff termineront 2nd derrière la Porsche 936 (premiers en GTP) et devant François Migault et Gordon Spice sur la 3e Rondeau M379. En 1982, deux prototypes Jean Rondeau sont alignés aux 24 heures du Mans. L’ancienne M379 avec son Ford Cosworth 3.0 L est accompagnée de la dernière-née, la M382 avec un Ford Cosworth de 4 litres ou une version 3,3 litres. A noter que la M382 aurait du ne pas courir. Mais, la toute nouvelle M482 a de nombreux problèmes de jeunesse et est remise à l’atelier en attendant 1983.
Las, la fiabilité n’est pas au rendez-vous (rare chez Rondeau) et 4 voitures doivent abandonner. Pire, les 3 voitures engagées par Rondeau (Otis ou Malardeau en sponsor titre) en font partie. Heureusement, la « vieille » M379 sauve l’honneur avec une 10e place. La dernière M382 rescapée termine 15e. En 1983, la M482 n’est alignée qu’aux 24 heures du Mans. L’argent se fait de nouveau rare et malgré le soutien de Ford France, les 3 voitures engagées abandonnent, sur casse moteur (!).
Les Rondeau ont eu leur heure de gloire. Toutefois, elles sont désormais dépassées par les Porsche 956. D’ailleurs, en 1984, Jean Rondeau ne court plus sur une Jean Rondeau, mais sur une Porsche 956 ! Il termine 2e de l’épreuve mancelle derrière Pescarolo. Les Rondeau, elles, sont alignées par des privés mais ne brillent guère. Mais, la voiture ne fait pas tout, les Hommes ont leur part dans les résultats.
Un décès, en Porsche, à 39 ans
Rondeau le constructeur va voir du côté de la monoplace, avec des succès d’estime en Formule Ford. Pour son dernier tour de piste aux 24 heures (mais il ne le savait pas encore), Jean Rondeau pilote une WM P83B (Welter et Meunier). Ce n’est pas encore la folie de la WM 088 et son record absolu dans les Hunaudières (407 km/h) mais le résultat est probant. 17e au général derrière l’armada des Porsche 956 et 962.
Homme pressé, concepteur génial, généreux, amoureux de sa région, de sa ville du Mans et de ses 24 heures, Jean Rondeau meurt – stupidement – le 27 décembre 1985. Au volant de sa Porsche, il s’engage sur le passage à niveau de Champagné, il part de l’atelier et se fait percuter par le Paris-Rennes. Il décède sur le coup. C’est la fin pour le seul pilote-constructeur à avoir inscrit son nom au palmarès des 24 heures du Mans.
L’équipe qu’il avait formée autour de lui continuera en sport auto avec l’ALPA Synergie que certains d’entre vous connaissent peut-être. Les Rondeau ont survécu à leur concepteur et ont été alignées aux éditions 1986, 1987 et 1989. A la clé, quelques accessits. Désormais, les Rondeaux font partie de l’Histoire des 24 heures et sont souvent célébrées lors des épreuves classiques d’endurance. Pour le plaisir, la Rondeau M379B de l’équipe Belga en 2019 à Spa Francorchamps.
Illustrations : leblogauto.com, David Merret, Brian Snelson, ACO.org
Je n’ai jamais accroché avec Jean Rondeau. Je ne sais pas pourquoi, ce doit être irrationnel (j’ai du mal à écrire ce mot).
Et puis sa victoire de 1980 à été acquise face à une concurrence assez faible. Le Mans était dans le creux de la vague, tout était bon pour faire le nombre. La seule concurrence sérieuse venait de la vieillissante Porsche 908.
C’est souvent ce qu’on lui reproche en effet.
Mais, cela veut dire que 4 des victoires de Ickx au moins ne valent rien ? 😉
(pour Ickx, il y a au milieu de l’article un H qui s’est invité)
Anéfé ! Merci.
Ah Bon? Oui une vraie Porsche 908/80 refaite à neuf avec soutien de l’usine boite de 917 e, pilotée par Ickx engagée par Joest
Et rien que 15 Porsche 935 : de vraies fausses GT engagée en IMSA et les autres protos ACR Dome De Cadenet ….
Toujours ce besoin de critiquer
@marty : « Toujours ce besoin de critiquer »
Moi ? Ah bon …
Ah , MONSIEUR Rondeau ! . . .
il nous a tellement fait rêver, à travers ces duels David contre Goliath-Porsche, que je lui en ai un peu voulu de s’être tué aussi stupidement.
Bien d’accord ! J’ai adoré Rondeau. Il a mal fini
Surmenage peut-être ? Il est parti de rien et a tout organisé
Les 9 Inaltera ou Rondeau engagées en 4 ans etaient à l’arrivée avec des 4e, 5e ..9e places
Les Rondeau ont aussi obtenu une 3e place en 80 : une 2e et une 3e place en 81
C’est quand il a eu le plein soutien de Ford à partir de 82, 83 que les moteurs n’ont pas tenu et qu’il a dû abandonner l’endurance
Mais ses autos ont encore participé à plusieurs 24h du mans.
Encore passionnant ! Le rappel de la grille composée de la moyenne des temps des 2 pilotes les + rapides sur les 3 est bien pointu !
Et les reproches:
1: il ne doit pas être dans vos articles INGENIEURS, puisqu’il ne l’était pas, comme Bugatti, Gordini, Louis Renault, Armand Peugeot père, WO Bentley et une ribambelle d’autodidacte aux « mains d’or ». Il avait un brevet de mécanicien.
2: pourquoi ne pas avoir parlé du rôle CONSIDERABLE de Marjorie Brosse, épouse du préfet de la Sarthe, et surtout redoutable chasseuse de prime (sponsors).
3: ni du décès de Lafosse.
Bon week end à tous
PS gigi4lm parle de l’opposition entre marques pour le scratch. Voir l’opposition lors des 4 de ICKX.
Oui Marjorie Brosse a été d’une grand efficacité
Jean Rondeau avait bien choisi
Pourquoi le qualifier d' »ingénieur » ? car je doute vraiment qu’il ait eu un diplôme d’ingénieur. Pour moi c’est un « génial artisan autodidacte ». Ce qui, à mes yeux est aussi honorable, sinon plus, qu’un diplôme d’ingénieur.
Car on le considère « ingénieur » au sens large et non Ingénieur, titre d’Etat (et je suis le premier à défendre ce titre, étant concerné 😉 ).
Difficile de ne pas évoquer J. Rondeau dans cette série.
Oui, mais dans une série Constructeurs & pilotes de leurs engins, avec Brabham, Gordini, Camerano, Ligier, Gurney, Amon, Redelé, M & L Renault, Sizaire & Naudin, JA Grégoire, L.Descartes, Mc Laren, Surtees, G Hill, W.O. Bentley et aussi Barnato, devenu propriétaire, René Bonnet tc.
Et, dans le texte, dire si ingénieur ou pas.
Et maintenir la catégorie « INGENIEURS », cad ceux qui ont piloté ou pas, mais pas leurs constructions/marque, travaillant pour d’autres, comme votre très bel articlesur De Cortanze, avec son réservoir d’essence SOUS le moteur de moto …….
Hervé