Les grands prix annulés
Australie
Évidemment, il était en première ligne, et l’objet d’une certain couac des instances sportives. C’est le premier grand prix d’Australie annulé, depuis son apparition au calendrier en 1985
Monaco
Il faut remonter à 1954 pour ne pas voir d’épreuve monégasque disputée. Les installations étaient en cours de montage, mais l’explosion de l’épidémie en Europe a eu raison du grand prix. Or, le grand prix de Monaco est trop spécifique pour envisager un report comme sur n’importe quel autre circuit. L’aménagement du circuit en Principauté prend sept semaines et le démontage dure trois autres semaines. Trop contraignant pour une si petite ville, avec la période estivale en approche.
Les grands prix reportés
Chine, celui qui a évidemment ouvert la longue litanie. Mais la situation semble de plus en plus sous contrôle dans le pays, qui voit peut-être le bout du tunnel.
Bahreïn, après avoir été envisagé à huis clos, le refus des équipes et la propagation du Covid-19 a fait le reste.
Vietnam: le 1er grand prix de l’histoire du pays attendra.
Pays-Bas: la « Verstappen fest » et le spectaculaire banking aussi attendront. Les écologistes locaux, très opposés au grand prix, ont trouvé plus fort qu’eux : le Covid-19.
Espagne : la course barcelonaise avait chèrement défendu sa peau l’an passé alors que la course était sur la sellette. Il est en bonne place pour se recaser cet été, mais le pays a bien d’autres soucis avec une augmentation exponentielle des personnes infectées et des décès.
Azerbaïdjan, qui était encore en suspens il y a quelques jours. « Le report a été décidé après des discussions approfondies avec Formula 1 et avec la Fédération internationale de l’automobile (FIA) et le gouvernement de la République d’Azerbaïdjan. C’est une conséquence directe de la pandémie mondiale du Covid-19 et la décision se base entièrement sur les conseils d’experts qui nous ont été fournis par les autorités compétentes », soulignent les organisateurs dans un communiqué. Touché plus tardivement, le pays d’Asie centrale risque de connaître sa vague après l’Europe. Circuit urbain, il doit aussi prendre en compte les mêmes contraintes logistiques que Monaco…
Les grands prix directement menacés
Canada : le pays est désormais le nouveau « cap de bnne espérance » pour enfin débuter la saison, mais l’épidémie progresse en Amérique…
France : il reste encore trois mois avant la course, mais la France est encore loin d’être sorti d’affaire. L’ACO a déjà acté le report des 24 heures du Mans, qui ont lieu mi-juin, pour septembre. Le circuit est dans l’expectative…
Les options
Rattrapage européen en été
La traditionnelle pause estivale du mois d’Août, qui interrompt pour un mois le calendrier, a été avancée à la période de mars-avril où toutes les équipes ont fermé leurs usines. Cette période, qui sépare en général le grand prix de Hongrie du grand prix de Belgique, pourrait permettre de recaser jusqu’à trois courses, sur trois weekends d’affilée, avec un format allégé sur deux journées. La logique voudrait que ce soient des courses européennes qui en profitent, pour simplifier la logistique.
Saison asiatique en fin d’année
Le calendrier se termine habituellement en Asie, l’idée pourrait être d’y recaser des grands prix comme la Chine et le Vietnam sur novembre et mi-décembre, quitte à ce que la saison se termine très tard. De toute façon, avec le maintien des monoplaces 2020 pour 2021, l’intersaison sera moins importante. Mais les humains auront malgré tout besoin de « recharger les batteries ».
Une super-saison 2020-2021 ?
C’est l’idée qui commence à germer, un peu à l’image de ce que le WEC a instauré deux ans auparavant. Regrouper les quelques courses de 2020 (combien, suspense) et celles de 2021 en une seule saison, qui compterait donc une bonne trentaine de courses (voilà, on a notre calendrier « Nascarisé » !). Reste évidemment à régler de nombreux problèmes adjacents : les contrats de pilotes, dont beaucoup se terminent cette année (Vettel, Hamilton, etc.), le passage de McLaren du moteur Renault au Mercedes (qui ne sera pas reporté) et tous les autres aspects contractuels. Reste aussi une grosse question, sans doute la principale: quel sera au final l’impact économique du coronavirus sur la F1, au niveau des constructeurs, des équipes, des sponsors, etc ?
Je me rendais pas compte que ça faisait autant de course impacté que ça
Je l’avais dit pour la super-saison !! 😀
Honnêtement, je ne vois pas d’autre solution dans une telle situation.
Pour McLaren par contre, ça me semble tout de même étrange, si les voitures sont figées pour 2021, de pouvoir changer de moteur. En tout cas ça ne serait franchement pas dans leur intérêt car l’intégration sera aussi réussie que le passage de la Lotus E23 à la R.S.16 !
va falloir regrouper et compacter les courses lorsque ça commencera, d’autant plus que c’est à peu près faisable
Par exemple, Sotchi et Bakou ne sont distant que de 1200km
Abu Dhabi et Barhein, c’est 800km
Espagne, France, Monaco et Italie auraient pu s’enchainer. De Castellet à Monaco, c’est 200km. Beaucoup auraient pu rester dans les même hotels entre les 2 courses
Singapour Vietnam 3000km. Démonter les structures dimanche en fin d’après midi, et le matos arriveraient sur le circuit suivant lundi dans la journée.
Etc…
Je ne sais pas de quelle origine tu es et on s’en fiche mais pour le bien de tous… tais-toi
Surtout si tu résides dans un pays qui mange des grenouilles, des escargots, fait pourrir du jus de raisin et du lait avant de le consommer, qui laisse plus de 100000 personnes mourir de faim et de froid dans la rue… bref 😀
Mais à qui répondez vous ? J’ai beau relire les 3 posts précédents, rien ne me parait justifier votre réponse.
A un post qui a été modéré 😉
A force de tout reporter en automne / hivers, il va y avoir une saturation des événements médiatiques auprès des (télé)spectateurs – si tant est que le calendrier puisse digérer les reports.
Dans le cas qui nous occupe, je me vois pas manger de la F1 tous les WE pendant 1 an et demi.
La logique serait de tout annuler mais la finance l’interdit (ce que je comprends vu les enjeux). Pas simple …