Renault met à l’arrêt toutes ses usines en France

Renault suspend ces activités « jusqu’à nouvel ordre, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire », a indiqué un porte-parole. « On attend des précisions sur les conditions d’indemnisation du chômage partiel », a déclaré Fabien Gâche de la CGT, qui demande « le maintien de la rémunération à 100% pour l’ensemble du personnel ».

Par AFP

(10 commentaires)

  1. Ce sera rapide de stopper l’activité en France, car on y assemble très peu de Renault. Le virus Carlos a déjà fait les plus gros ravages 😉

    1. 27% des 180000 salariés du Groupe Renault travaillent en France. En particulier pour le sujet présent les employés des usines de Sandouville, Flins, Douai, Maubeuge, Batilly, Cléon, Ruitz, Dieppe, LeMans, Caudan, Choisy Le Roi, Villeurbanne qui vous remercient.

      La dernière Super5 est sortie de l’usine de Billancourt le 31 mars 1992. Depuis Renault n’a pas fermé d’usine en France.

      1. Juste une précision, la dernière Super 5 a été assemblée en Slovenie. Mais dans le fond c’est vrai.

        1. « La dernière Super5 est sortie de l’usine de Billancourt » je voulais évoquer la dernière voiture à quitter l’usine de Billancourt, pas forcément la dernière des Super5.

      2. Des usines qui tournent en sous-régime en France avec des modèles qui se vendent peu (Espace, Talisman…) pendant que les modèles qui ont le plus de succès sont assemblés à l’étranger (Clio, Captur, Mégane, Kadjar…).
        Alors tout va bien, les salariés sont bien traités et heureux. Pardon, je me faisais de fausses idées 🙂

        1. Vous avez certainement raison @Verslefutur, bien qu’il doit avoir beaucoup de GMP fabriqué en France… C’était le cas, jadis pour Dacia en Roumanie ou les GMP venaient par train de France… je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd’hui ?

  2. – Chine, les données économiques du mois de février sont catastrophiques. ça va du carbonisé, au très carbonisé. En plus, pour les mois suivants, il n’y aura plus d’exports chez les clients solvables, sauf des quantités marginales…
    – USA 1500 milliards de $, pour 15 minutes de consolidation boursière. Autant le dire, on se précipite vers la faillite totale du secteur privé, renationalisé en express…
    – Paris, la bourse s’effondre aussi, pendant que les ouinneurs de la mondialisation s’enfuient dans les campagnes…
    – Italie, Alitalia est renationalisé. Normal, ça vaut que dalle.
    – Les « Marchés », hier célébrés, sont morts.
    Les pandémies suivent les routes commerciales. On nous dit que le commerce c’est la paix, sauf avec les bactéries, virus et autres joyeusetés…
    – Le pouvoir a toujours privilégié la protection de l’économie, à la protection de la population, s’alarmant de la baisse de PIB de -0.1 % que cela pouvait provoquer. Comme on n’a pas choisi la voie de l’honneur, on aura, le déshonneur, la pandémie meurtrière et le krach économique. On avoue maintenant – 7 %, en réalité, ce devrait être plus près de – 50 %. L’UE est apparue crûment pour ce qu’elle était : un ramassis d’incompétents suffisants.
    Dans la théorie économique, la pandémie n’existait pas. Ici, c’est le réel. La mondialisation terrassée par un micro-organisme.

    1. Il faut arrêter de tout mettre sur le dos de l’Union Européenne, ni la santé, ni la défense, et surement d’autres domaines ne dépendent pas de l’UE.

      Quand l’UE agis dans un de ses domaines de compétence, tout le monde râle, quand l’UE n’agis pas dans un domaine qui ne dépend pas d’elle, tout le monde râle.
      Et c’est souvent les mêmes qui râlent, si vous voulez tant brasser de l’air pour rien mettez vous à côté des éoliennes, au moins vous servirez à quelque chose ! Mais à plus d’un mètre les uns des autres, comme ça, pour une fois que vous êtes réellement utile, on ne vous perdra pas trop vite.

  3. Après avoir tremblé de peur devant le ralentissement de la croissance de 0.1 %, dramatique, ce que j’avais prévu est arrivé. Le retour de l’URSS. Car toute l’économie antérieure, incontournable nous disait on, s’est évaporée en un instant. L’économie était déjà agonisante au dernier trimestre 2019. Elle est finie…
    400 000 ou 500 000 morts du coronavirus ? C’est pas le prix d’une guerre ? Mais c’est aussi le prix d’un manque de neurones chez nos gouvernants.
    Chez les chantres du métissage, on a un peu oublié que ce qui se métissent le plus vite, ce sont les micro-organismes, et qu’après ça, ils ont une certaine tendance à péter le feu.
    Risibles sont ces retraités friands de « voyages ». La période 1980-2020 a été celle des épidémies-pandémies, auxquelles les systèmes de santé ont pu faire face. Ici, on est dans un cas de figure où leur effondrement est possible.
    Rares sont les braves qui ont choisi de rester en région parisienne, et d’assumer d’être des « ouinneurs ». Là, ils se sont rappelés qu’ils habitaient en France (dont ils souhaitent faire sécession).
    La pandémie, le résultat d’une… rupture de stock ? Oui, car ce qu’on gère, c’est la pénurie, de masques, de gants, de respirateurs. Le manque de masques est criminel. J’ai toujours considéré le zéro stock et le juste à temps, comme le summum de la connerie et de la débilité profonde réunie… L’impéritie, en nom poli. Quand on a des lignes de communication longue de 15 000 kilomètres, au contraire, on fait des stocks pléthoriques et à jour.

    1. Globalement d’accord…
      Ce sont les inconvénients de la mondialisation.
      Sous prétexte de faire baisser les coûts à outrance… en réalité plus dans l’intérêt de l’enrichissement des capitaines d’industrie qui deviennent tous des milliardaires alors qu’il a y 40 ans ils n’étaient que millionnaires. (les pauvres… c’était Germinal pour eux avant)
      Nous avons créé massivement du chômage pour avoir des téléviseurs à moins de 100 euros ou autres gadgets de geek.
      Le problème est largement encouragé par la faiblesse du pétrole… qui s’effondre encore plus à cause de la guéguerre entre MBS Poutine et Trump pour savoir qui sera le leader du pétrole.
      Quand l’on pense que pour le prix d’un ticket de métro, on fait faire le tour du monde à un énorme container plein dans un navire qui utilise du fioul lourd (proche du déchet pétrolier) qui pollue comme des millions de voitures.
      https://www.fne.asso.fr/dossiers/linsoutenable-pollution-de-lair-du-transport-maritime-navire-bateaux-croisi%C3%A8res
      C’est pour ces raisons,… Santé, pollution, indépendance énergétique, chômage, etc. que je milite à plus de taxes sur les produits pétroliers.

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