On a lu : la Mercedes W123 de mon père (ETAI)

Modèle de sobriété et de classicisme, statutaire, la Mercedes-Benz W123 sort en 1975, présentée en première mondiale à…Bandol, haut lieu de villégiature des « allemands en short ». La « petite » Mercedes, pour l’époque, marquait l’abandon des feux verticaux pour des feux horizontaux, les phares carrés étant réservés au départ au haut de gamme du modèle. Mais surtout, la W123 se distinguait par sa qualité de fabrication, au niveau de la tôlerie et des motorisations, qui lui procura une longévité exceptionnelle et une excellente réputation de fiabilité.

De plus, la W123 innovait énormément sur le plan de la sécurité, avec un toit renforcé, un habitacle avec des structures à déformation, une colonne de direction pliable en cas de choc pour éviter l’enfoncement de la cage thoracique, un système de ceintures de sécurité type Bohlin amélioré et même, en option, la possibilité de recevoir des Airbags et le système ABS ! Les motorisations étaient très variées, avec une prépondérance pour les moteurs diesels qui, à cette époque, faisaient fureur en Amérique, où les normes anti-pollution étaient plus contraignantes qu’en Europe. Comme quoi…

Antoine Grégoire nous offre ici toute l’histoire de la W123 dans la collection « de mon père ». Le format est bien connu et efficace. Le récit commence par le contexte historique de la création du modèle, qui s’inscrivait dans une lignée inaugurée par la Mercedes type Ponton. Ensuite, nous avons droit aux coulisses de la genèse, les premiers essais, l’évolution des gammes et des finitions, l’évolution des motorisations et des équipements phase après phase, le tout agrémenté de nombreuses photos des archives de Daimler AG. C’est un travail de fourmi, qui n’oublie pas d’évoquer les versions de compétition, le coupé, le break de chasse, les versions « spéciales », les différences entre les versions américaine et européenne, avant de terminer avec les habituels tableaux des chiffres de production, fiches techniques et autres architectures de gamme.

Le livre est disponible au prix de 29,90 euros.

(4 commentaires)

  1. Les coupés sont de véritables icônes. Ces voitures étaient véritablement increvables et complètement hors de prix par rapport à la concurrence. La qualité de construction était hors de portée de tous les autre constructeurs mondiaux. Mon oncle avait une 505 : il avait été impressionné par le silence de fonctionnement d’une 200 par rapport à sa voiture.

  2. j’en avais une! une 280, souple, silencieuse, confortable, fiable, je la regrette, et plus j’avais un artisan « Mercedes » qui l’entretenait et qui m’avais dit de la garder car ce sont des voitures indestructibles si bien entretenues,
    je regrette d’avoir succombé aux sirènes du marketing de m’en être séparé au profit d’une voiture « consommable ».

  3. À vous lire on devrait tous rouler en W123.
    Peut-être que si ça n’est pas le cas c’est parce que la plupart des automobilistes, sauf vous, sont suffisamment lucides sur les défauts d’une utilisation actuelle de cette auto. À commencer par devoir remorquer en permanence une citerne de carburant.

  4. Je l ai connu avec les yeux d un enfant.C était l auto statutaire par excellence, me souvient très bien dans sa livrée verte.Un mythe, au même titre que la 300 SL, qui a durablement marqué l Image de Mercedes par le sceau de la qualité.

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