Carrossier historique de Ferrari et de bien d’autres constructeurs, Pininfarina, passé sous la pavillon de Mahindra, est devenu un constructeur à part entière, une question de survie. La Battista n’est pas passée inaperçue l’an dernier avec un design à l’avenant et surtout une fiche technique…électrisante. Développée sur une plate-forme Rimac, la Battista promet une puissance de quasiment 1900 chevaux et 2300 Nm de couple délivrée par quatre moteurs. Rien que ça.
C’est en effet en 1930 que Gian-Battista « Pinin » Farina (un décret présidentiel valide la transformation du patornyme de Farina en Pininfarina) fonde à Turin le bureau de design Carrosserie Farina, avec l’appui entre autres de Vicenzo Lancia. Le studio se démarque tout de suite en construisant une soufflerie et débute sa collaboration avec les grands constructeurs. La Battista Anniversario ne sera produite qu’à 5 exemplaires, au prix d’ami de 2,6 millions d’euros pièce.
Paolo Pininfarina, président de Pininfarina SpA: « Mon grand-père avait toujours la vision qu’un jour, il y aurait une gamme autonome de voitures de marque Pininfarina. Le Battista Anniversario, nommé en son honneur pour marquer les 90 ans de la carrozzeria qu’il a lancée, est un moyen glorieux de relier notre passé à l’avenir de l’automobile. »
La livrée est spécifique, avec une robe mariant trois teintes, le Bianco Sestriere, l’Iconica Blu et la nouvelle Grigio Antonellanio. La pose des couches de peintures et les finitions, réalisées à la main par des ouvriers hautement qualifiés, prend la bagatelle de 3 semaines pour chaque modèle. Les roues sont finies en gris fondé satiné et les étriers de freins reprennent la couleur Iconica Blu. Cette teinte se retrouve aussi à l’intérieur sur le repère central du volant, les surpiqures des sièges et du tableau de bord ainsi que de nombreux éléments en aluminium brossé anodisé. Évidemment, différentes inscriptions, gravures et plaques sont là pour rappeler l’exclusivité du modèle.
La Battista Anniversario ne se contente pas d’une livrée spécifique mais apporte aussi des améliorations techniques et aérodynamiques. Elle reçoit notamment un kit nommé « Furiosa », qui comprend un séparateur avant, des lames, un diffuseur et un aileron arrière sur mesure. Le poids est réduit de 10 kilos, notamment grâce à une nouvelle conception de roue et les jantes arrière passent de 20 à 21 pouces. Pininfarina annonce ainsi pouvoir atteindre 350 Km/h avec la Battista, qui, rappelons-le, embarque une batterie de 120 Kwh.
Notre avis, par leblogauto.com
En attendant de vérifier en conditions réelles ce que vaut un tel monstre de 1900 chevaux (et un duel avec Koenigsegg et Hennessey ?), Pininfarina peut être satisfait de la réussite esthétique de ce premier modèle, qui en appelle d’autres.
Et quelle est sa masse ?
La masse turbe !
De profil elle ressemble beaucoup à la Ferrari LaFerrari.
Pour autant ça reste une belle voiture !
J’aime beaucoup la ligne, le soin du détail et je serais presque prêt à l’acheter pour la simple inscription anniversario sur le montant C.
Un intérieur un peu moins sombre et une demande spécifique pour leur demander un regard plus personnalisé de son avant et je suis heureux.
Électrique ? pourquoi pas. 10.000 CH ?, m’en fiche, mettez m’en disons 6 à 800 sur une supercar et je suis bien secoué. Elle n’a de toute manière pas la prestance affirmative d’une Koenigsegg ou Bugatti pour l’hyperperformance.
L’avantage de Pininfarina : un produit qui a d’emblée l’air crédible et bien fini.
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