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Byton estime avoir reçu 65000 réservations dans le monde pour son SUV électrique, dont 25000 en Europe. Une proportion qui justifie de mettre la priorité sur notre continent après la Chine.
Au second semestre cette année, ce ne sont plus des réservations qui seront enregistrées, mais des pré-commandes. Un dépôt de 500 euros, remboursable, sera demandé. Les détenteurs de réservations auront une priorité pour commander. Et les livraisons sont annoncées pour fin 2021. Un accord de production en Corée du Sud avait un temps été évoqué pour les modèles vendus en Europe. Il reste à confirmer.
On connait en revanche la composition du réseau de distribution et d’entretien. La priorité a été mise sur la Suisse, l’Allemagne, la Norvège, la France, les Pays-bas et la Suède. Avec pour chaque pays un partenaire local déjà implanté. En France, ce sera le réseau ByMyCar. Un réseau qui compte à ce jour 85 implantations et représente 80000 voitures par an. D’ici fin 2021, la start-up compte disposer de 20 points de vente directe et de démonstration en Europe. Le tout premier ouvrira ses portes à Zürich.
Concernant la charge, un partenariat a été conclu avec l’allemand Digital Charging Solutions (DCS). Ce qui donnera accès à 150000 points de charge de plus de 450 opérateurs dont IONITY, FastNed, EnBW, Allego, Innogy, NewMotion, Izivia, Swisscharge…
La gamme du M-Byte débutera avec un modèle propulsion de 200 kW / 272 ch et une batterie de 72 kWh. Pour une autonomie de 360 km WLTP. Vient ensuite la version propulsion dotée de la plus grande batterie de 95 kWh, pour 460 km d’autonomie. Enfin, la grande batterie se combine également en 4 roues motrices de 300 kW / 408 ch.
Notre avis, par leblogauto.com
Byton a toujours communiqué autour d’une rapide commercialisation de ses modèles hors de Chine. Les choses se mettent en place en Europe, facilitées par la présence de grands groupes de distribution multi-marques. Et cette arrivée de Byton vient confirmer que les constructeurs chinois prendront pied sur notre marché non pas par des modèles économiques à bas prix, mais par des modèles technologiques.
L’Europe pourra sans doute se passer de ce genre d’engin !
Avec tous nos constructeurs européens, japonais et coréens, on est complet !
1 seul constructeur suffirait alors 😉
Quel genre d’engin? Un SUV électrique? C’est vrai le marché européenne est inondé de cette catégorie.
@zitra : si ce sont des chinois qui doivent faire progresser l’automobile et les technologies embarquées par flegme ou incapacités européennes, ils obligeront les européens à réagir. Comme chaque mise en concurrence.
Arrêtez cet anti-sinonisme primaire : la Chine est autant un marché qu’un fournisseur de talents. Nous avons exploité ses coûts faibles, il est normal désormais de réagir par le haut au renversement de situation.
Pourquoi les modèles destiné à l’Europe ne seront pas assemblé dans la même usine chinoise?
Arriver en Europe avec des modèles haut de gamme (et chers) c’est se confronter à la crème de la crème (en gros : le premium européen), alors que dans l’esprit des gens chinois = bas de gamme pas cher.
C’est pas gagné comme on dit.
Et puis à force de repousser le débarquement en Europe tout le monde a compris qu’il y avait un loup.
@panama : je crois aussi qu’il faudra une génération automobile de 10-15 ans avant que les gens soient aptes à acheter du chinois de qualité. Mais il faut bien y venir un jour.
Lorsque les japonais ont débarqué fin 60 avec leurs Toyota, et Mazda puis Mitsubishi et Nissan en Europe, il y avait aussi une animosité à l’encontre de ces produits. Leur robustesse et coûts modérés ont permis leur pénétration de marché. Les chinois devront percer par une technologie embarquée à juste prix je suppose et sans doute aussi par le véhicule électrique à prix juste. La Weiltmeister EX5 par exemple.
Je n’oserais pas dire que les européens se sont alignés sur les standards qualité japonais qu’ils ont copiés avec leurs moyens et procédures sans atteindre leurs résultats. Kaizen ou outils du Lean Manufacturing : jidoka, (détection automatique de défauts), le kanban (système de réduction des stocks), yoke (traque des erreurs) ont surtout été mises en œuvre là bas quelque base d’idée anglo-saxonne ou américaine qu’elles aient parfois été.
Reste la différence pour les chinois que leur marché intérieur est suffisamment vaste et que d’autres marchés que l’Europe (Inde, Afrique, Amérique du Sud) sont sans doute plus aisés à percer.