Plan d’optimisation annoncé lors des résultats annuels
Pour rappel, ce plan avait été mentionné lors de la publication des résultats annuels 2019, le 14 février dernier. Il s’est fixé pour objectif de réduire les coûts de structure d’au moins 2 milliards d’euros au cours des trois prochaines années.
« Le Groupe communiquera les détails pratiques et financiers de ce plan en mai 2020 », indique encore le constructeur. Soit dans plus de deux mois …
Le titre Renault dégringole un peu plus chaque jour
Cette annonce intervient alors que l’action Renault a terminé la semaine en forte baisse à la Bourse de Paris, chutant de 2,70% à 26,50€ contre 29,09€ à la clôture, mercredi.
A noter également l’importance du volume de titres échangés : 4 424 368 actions soit 1,50% de la capitalisation.
En une semaine la chute est vertigineuse, puisque le titre a dégringolé de 16,38%. Et le coronavirus est loin d’en être la raison principale.
En valeur glissante annuelle, l’action a chuté de 56,01%, perdant ainsi plus de la moitié de sa valeur. En l’espace de 12 mois, le cours du titre Renault est ainsi passé de 60,23 euros à 26,50.
A titre de comparaison, précisons qu’en parallèle, le CAC40 – l’indice boursier phare de la Bourse de Paris – le CAC 40 n’a varié que de 1,32%.
Notre avis, par leblogauto.com
Cette annonce quelque peu inattendue intervient à l’heure où le titre Renault dégringole … Les investisseurs devront tout de même attendre deux mois avant de pouvoir – éventuellement – être rassurés sur la teneur du plan d’optimisation que concocte le groupe automobile.
D’ici là, beaucoup d’eaux auront coulé sous les ponts … et pas forcément des plus claires … les propos du constructeur laisseraient presque entrevoir une certaine panique, compte-tenu de leur caractère contradictoire : tenter de rassurer en indiquant une veille de week end qu’il faudrait encore attendre plusieurs semaines avant que des mesures pour redresser la barre puissent être définies, et ce, alors que le cours n’en finit pas de chuter est loin d’être propice à la sérénité …
Sources : Renault, Boursier.com, zonebourse
Pas la meilleure communication financière effectivement…
Luca aura du pain sur la planche, même si je pense que les marchés réagissent excessivement (c’est leur caractéristique première).
Le fait est que la comparaison avec le Groupe PSA est saisissante…
Quelles raisons objectives « les marchés » avancent-ils pour justifier une telle désaffection ? L’outil industriel, la R&D, la force de vente sont là, les volumes n’ont baissé que proportionnellement à ceux du marché, la gamme se renouvelle … Bref, c’est pas rose mais pas de là à expliquer la situation.
La comm’ en revanche n’est pas de nature à rassurer et il tarde d’avoir la nouvelle équipe à l’œuvre.
@Scal. Sauf que PSA fait l’objet de la même sanction alors qu’il est en mode fusion et a annoncé des bénéfices. Les titres Toyota et Tesla ont aussi été chahutés … La plus forte baisse revenant à Tesla. VW a baissé un peu. Moralité les marchés attaquent les constructeurs français aux motifs … peu clairs. La communication forte et rassurante de PSA ne marche pas non plus puisque le titre a baissé aussi.
Renault sera responsable des pertes de Nissan, et en cas de »divorce » subira le manque de synergies en investissemets.
Il faut arrêter la production des modèles non rentables et invendables sans remise.
Et il faut bien avouer que la R&D sur l’hybride et le tout électrique est en train de brûler tout le cash sans espoir de retour à court terme.
L’exemple à ne pas suivre courir derriere TESLA ou TOYOTA ne fera qu’accélérer la chute.
Il faut se recentrer sur son metier de base c’est à dire la voiture populaire à bon marché à faible consommation et au poids réduit et surtout travailler sur la fiabilité avec des garanties de 10 ans à l’achat.
Les clients reviendront comme dans le passé seulement à ce moment !
@AVENUE. Que ce soit pour Renault ou Peugeot, les clients sont toujours là … Peugeot n’a eu qu’une très faible baisse en 2019 tout comme Renault. Renault a accusé un déficit mais rien d’insurmontable. Les marché agissent comme si de nombreux groupes autos étaient en faillite ou comme si la nouvelle crise était arrivée. FCA a été attaqué sur la baisse de ventes en Chine alors que FCA ne vend pas grand chose en Chine? Alors si crise il y a? L’action Peugeot à 2 euros et celle de Renault à 3? Il y a une distorsion entre la capitalisation boursière d’un Tesla déficitaire et d’un PSA qui gagne de l’argent. Les marché sont irrationnels depuis un moment. Méritent-ils au final qu’on suive leurs folles préconisations?
La valeur de bourse (et son évolution instant année) veut-elle dire encore quelque chose ? Quand on voit que le prix du baril de pétrole c’est effondré l’année dernière suite à ce qu’il c’est passé entre Iran et USA, les boursicoteurs craignant un conflit, et qu’ensuite, voyant que cette crainte n’était pas fondée, le prix du baril c’est remis à monter, on se dit que cette sphère surréagit à tout et (surtout) n’importe quoi
Alors Elisabeth, on donne dans le calembour ?
« CAC40 – l’indice bou’sier »
😀
???
Coquille corrigée 😉 merci du signalement.
Mince c’est la bouse dirait Jamel !
Je pense qu’en dehors des spéculations sur un divorce avec Nissan, largement alimenté par des « oiseaux de mauvais augures » il y a toujours un basting ambiant sur Renault qui plane en permanence.
Le cours de Renault est du coup totalement sous-évalué, surtout si l’on compare au « cousin » Français PSA et encore à Tesla mais aussi à FCA.
Même en prenant en compte toutes les faiblesses de Renault actuelles (en provisoires)
La société faut largement plus que se pogrom financier.
Tout ça intervient au moment où la rivale « sochalienne » de la Clio conforte sa première position(en France en février) 😮