Unimog bat le record d’altitude des véhicules à roues

Leur mission était d’installer quatre unités radio d’urgence dans divers camps à haute altitude sur la montagne volcanique, afin d’améliorer les conditions de sécurité des alpinistes et des chercheurs scientifiques. L’Ojos de Salado, situé dans le désert d’Atacama et culminant à 6893 m, est ainsi le plus haut volcan actif de notre planète.

Après que l’équipe d’expédition se soit rendue au camp d’altitude d’Amistad à 6100 m, l’équipe a voulu battre le record d’altitude pour les véhicules à roues. Le record a été réalisé par l’un des deux camions Unimog à une altitude de 6694 mètres.  Le précédent record était détenu depuis 2007 par deux chiliens qui, sur un Suzuki Samouraï modifié, avaient atteint 6.688 m

Les deux véhicules tout-terrain sont des Unimog U 5023 extrêmes de la dernière génération pour transporter l’équipe d’expédition et tout leur équipement nécessaire à ces altitudes extrêmes. Unimog, division de Mercedes-Benz, s’est imposé au fil des ans comme une référence dans les camions militaires et les camions spéciaux. Les U 5023 sont munis d’un moteur 4 cylindres d’une cylindrée de 5,1 litres, donné pour 231 chevaux et 900 Nm de couple. Ils ont été équipés de pneus spéciaux, de treuils renforcés et de carrosseries spéciales à équilibrage de centre de gravité variable mis au point par le carrossier Unimog AS Söder et des ingénieurs de l’équipe de développement Unimog.

L’expédition était placée sous la houlette de Matthias Jeschke, directeur de Extrem Events, une société spécialisée depuis plus de 25 ans dans l’organisation de ce genre d’expéditions et dans la préparation de véhicules. Selon lui, les deux véhicules « maîtrisaient les passages extrêmement escarpés et rocheux grâce à une combinaison de la meilleure technologie fiable, d’un centre de gravité équilibré et d’une technologie de pneu incroyable pour amener les matériaux et l’équipement à ces hauteurs énormes. À aucun moment dans le monde, des expéditions d’altitude motorisées n’ont conduit deux camions simultanément à une telle altitude. « 

Notre avis, par leblogauto.com

Si certains ont la tête dans les étoiles, notre planète offre encore d’innombrables possibilités pour repousser nos limites et accomplir des exploits. Il faut en prendre la mesure, quand on imagine la combinaison des difficultés, liées au mal aigu des montagnes, au froid sec extrême, aux vents violents et l’instabilité du terrain.

Source et image : Daimler Media

(21 commentaires)

    1. @Antho : Ah donc vous avez des preuves que Mercedes (à qui appartient Unimog) a triché ? :/
      Surtout avec ces moteurs de camions dont les contrôles sont plus stricts que pour les voitures (conso d’Ad-Blue, etc.).

    2. Le jour ou vous pourrez faire grimper un véhicule électrique de 14t a plus de 6000 mètres d’altitude…
      Au passage, les chasse-neiges, dammeuses et autres engins utilitaires d’altitude ne sont pas prêts de fonctionner a l’électricité non plus.

      1. Pas de chance un moteur élec n’est pas affecté par l’altitude lui, un moteur thermique ne peut pas en dire autant.

        1. Les batteries sont Elles, extrêmement affectées par le froid. Une dammeuse thermique qui tombe en panne sur une pente peut être ravitaillée par des jerricans…
          Maintenant qu’on remplace 80% des véhicules sur le territoire par des vehicules électrique me semble pertinent.
          Pour autant, faire la chasse en urgence aux véhicules de niche, comme le jimny, les chasse-neiges et autres me parait un peu hatif. Il y a chez certains un côté sectaire et extrémiste qui dessert l’idée écologique de base.
          A quand l’interdiction des groupes électrogène en cas de sinistre…

      2. @Lovehornby, c’est uniquement pour des raisons pécuniaires !
        Dans les années 60, les PAC hydrogène qui fournissait de l’électricité aux vaisseaux Apollo par -180 °C.
        Donc l’électricité est parfaitement compatible avec le froid.

        1. Vu le prix exorbitant des forfaits pour les remontées mécaniques, pas sur que l’emploi de technologies aussi couteuses soit judicieux…
          La SNCF transportait le fret avec des locomotives électrique mais n’a pu faire face a la concurrence du transport routier bien moins couteux (l’entretien des routes est assurée par les contribuables)
          Et les sociétés privées qui ont pris le relais avec des locomotives diesel, laissent tomber les contrats les uns après les autres.
          Ça représentait un enjeu beaucoup plus important que des véhicules de niche.
          Les cargos (qui amènent tous nos produits d’asie) et bateaux de croisière polluent énormément plus que 200 chasses neige ou 300 Jimny… je constate juste que certains par leur acharnement du tout électrique décrédibilisent de justes causes.

  1. 4 cylindres, 5,1 litre, 900 nm
    Le piston va beaucoup se déplacer dans chacun des 4 cylindres. La longueur des manetons sera élevée.
    Donc énormément de couple !

  2. Oui, mais, lui, est affecté par le poids des batteries qu’il doit trainer pour pouvoir avancé!!!
    Le moteur thermique, diesel, n’est pas trop affecté par l’altitude, c’est surtout le froid qu’il redoute……

  3. Ce n’est qu’un prototype….. Le record est réalisé par des Unimog de la gamme extrème, certes adapté, mais disponibles à la vente et avec une autonomie que n’a pas, à ce jour, le véhicule électrique………..
    Cela viendra, peut-être, mais pas tout de suite et par grand froid, pas sur que la batterie apprécie beaucoup sauf si elle est demain à électrolyte solide…..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *