La Bentley Continental GT, avec son gabarit imposant, n’était pas vouée au départ à obtenir des succès en compétition, mais la berline de luxe s’est néanmoins taillé un joli palmarès en GT3. Pour l’année du centenaire, la GT a battu le record en catégorie production de la montée de Pikes Peak, abaissant de 8,4 secondes le record existant sur le parcours de 12,42 milles situé dans le Colorado. Conduite par le triple vainqueur Rhys Millen, la Continental GT propulsée par un W12 a avalé les 156 virages en seulement 10’18″4. Sans surprise, pour célébrer l’évènement, une série très spéciale limitée à seulement 15 exemplaires est donc proposée.
Cette nouvelle édition limitée se distingue par un kit carrosserie en fibre de carbone et une peinture à dominante verte Radium by Mulliner, qui rappelle les couleurs utilisées sur la voiture record. Des détails noirs brillants ont également été ajoutés aux inserts de pare-chocs inférieurs avant, au panneau de toit, aux rétroviseurs extérieurs et aux surfaces arrière.
Les retouches esthétiques sont complétées par des étriers de disques de frein vert acide, un décalque Pikes Peak sur le pare-chocs avant et des pneus Pirelli P Zero Color Edition en finition Radium montés sur des roues 22 pouces en noir brillant de série. Une calandre ornée d’un imposant chiffre « 100 » est disponible en option pour rappeler le centenaire. Ok, mais ça manque un peu de folie tout ça.
L’intérieur est habillé en Alcantara avec des surpiqûres de fil Radium. Le noir et les inserts de carbone dominent pour rappeler l’ambiance compétition, mais le nec plus ultra de la console se trouve côté passager, avec un graphique montrant une section de la piste de Pikes Peak, ainsi que le temps record de 10:18.488. La broderie Pikes Peak sur les appuie-tête des sièges, les plaques de seuil Pikes Peak et les couvertures de haut-parleurs B&O exclusives en finition anodisée noire et Radium complètent ces touches d’exclusivité.
Sous le capot, pas de changement avec le moteur à essence W12 cylindres à double turbocompresseur. Cette cavalerie développe 626 ch et 900 Nm de couple, permettant à la Bentley Continental GT d’accélérer de 0 à 100 km/h en 3,7 secondes, avec une vitesse de pointe de 333 km/h.
Notre avis, par le blogauto.com
Sympa mais sans plus. Exploiter une victoire sous forme de série limitée est un bon filon pour les marques: peu d’investissement, des détails exclusifs qui satisferont des clients en quête de toujours plus d’originalité et des tarifs spéciaux. Et pourtant, le chrono de Pikes Peak n’a pas la valeur d’un record sur la Nordschleife. Quand on pense que Citroën a attendu 6 titres mondiaux de Sébastien Loeb pour sortir, avec la DS3 Racing, un modèle un tant soit peu sportif et rendant hommage aux succès en course…
Images : Bentley
Donc il y a une version en vert et l’autre en noir c’est ça ?
Jolie bête, qui rappelle les gène de la marque : les meilleurs camions de course disait E. Bugatti.
Lentement mais sûrement, Bentley devient vulgaire. A quand une série limitée Rip Curl (le petit logo m’y a fait penser). Il y avait d’autres façons d’honorer ce titre sans tomber dans le fluo genre Monster Energy.
Ridicule……
« Quand on pense que Citroën a attendu 6 titres mondiaux de Sébastien Loeb pour sortir, avec la DS3 Racing, un modèle un tant soit peu sportif et rendant hommage aux succès en course… », Heuuu, non, le modéle hommage etait la C4 by Loeb.