Cette « ligne d’assemblage de chaîne de traction 100% électrique » fournira les versions électriques de la Peugeot 208, de la DS3 Crossback et de l’Opel Corsa qui seront commercialisées à partir de début 2020, a expliqué Yann Vincent, directeur industriel de PSA.
Sa capacité de production, de 120.000 moteurs par an aujourd’hui, montera à 180.000 au second semestre de 2020, avec un effectif qui passera dans le même temps de 50 à 150 salariés, a précisé Marc Bauden, directeur de l’usine de Trémery.
A partir de 2022, la cadence montera fortement, à 900.000 unités annuelles, grâce à la création à Trémery d’une coentreprise avec l’industriel japonais Nidec, a-t-il ajouté.
L’usine a produit 1,8 million de moteurs thermiques (essence et diesel) l’an dernier avec un effectif de 2.500 salariés, mais ce volume diminuera à 1,6 million d’unités dès cette année, du fait de la baisse des motorisations diesel, ont rappelé les dirigeants de PSA.
L’installation de la nouvelle ligne, qui a représenté un investissement de 10 millions d’euros, marque un « tournant » pour l’usine qui a longtemps été la plus importante de moteurs diesel au monde, tous constructeurs confondus, a souligné M. Bauden.
Elle rend aussi « le site emblématique de la transformation du groupe pour répondre à l’immense défi, environnemental et réglementaire, de la transition énergétique » de l’industrie automobile, a déclaré M. Vincent lors de l’inauguration. PSA prévoit de « proposer une version électrifiée pour 100% de sa gamme +de véhicules+ en 2025 », a-t-il rappelé.
Trémery sera l’unique site de fabrication de moteurs électriques du constructeur, ses capacités permettant de faire face aux besoins de volumes attendus « pendant de nombreuses années », a dit M. Vincent au cours d’un point de presse.
Jusqu’en 2022, les principaux composants seront achetés à des fournisseurs, puis l’usine produira les moteurs complets dans le cadre de la coentreprise avec Nidec, ont indiqué les dirigeants de PSA.
Selon M. Vincent, la conversion à l’électrique n’aura « aucun impact sur l’emploi dans les cinq ans » à Trémery, bien que la fabrication d’un moteur électrique requiert « 30% de volume de travail en moins » qu’un essence ou un diesel. « C’est un point que nous surveillons de près, avec les organisations syndicales », a-t-il souligné.
Par AFP
Et pendant ce temps, on commence à annoncer des ruptures possibles d’alimentation électrique résultant de l’arrêt de la centrale nucléaire de Fesseinheim et de celle à charbon (la plus grosse de France… mais 4x moins que ce qui se trouve en Chine/Pologne) de Cordemais (promise à une reconversion « biomasse »), à partir de 2022!
Probable que pour la première ce ne soit pas remis en cause… Pour la seconde ce serait sans doute plus facile, vu qu’il n’y aura pas les allemands pour hurler en face et des brûleurs de houille mal placés pour nous donner des leçons!
On aura donc des voitures électriques roulant moins au nucléaire et plus au charbon… ou pas du tout l’hiver quand la conso est maximale, ce qui au fond sera le plus écolo.
Si on arrête le charbon, le Cordemais une fois reconvertie a le potentiel pour absorber une bonne part de notre production de biomasse… Ce sont alors ceux qui ont investi dans une chaudière à pellets, bien aidés par un gvt toujours très prévoyant via les crédits d’impôts, qui pleureront une réalité économique de base: Tout ce qui devient rare… devient cher! Les pellets quelques années… et se peler ensuite.
@lym
Oui et non.
Sauf que la VE + EnR +Smart Grid font un excellent ménage pour le futur.
Donc les perspectives d’avenir font tous vers le mieux.
Mais oui, l’état de la production électrique en 2019 n’est pas satisfaisant… Surtout en Allemagne et en Pologne.
http://www.leparisien.fr/resizer/RspCfQryfr05uuZnZVDqR84a5Y8=/1280×800/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/E5OD4NPZQRHVVQCGM6PFJ5UJ4Q.jpg
C’est la fin de l’après midi. Il y a un pic de production des ENR. Mais pas de bol, ils sont des millions de Français encore sur les routes, en pouvant pas brancher leur voitures pour stocker ce surplus d’énergie…
Puis un peu plus tard, tout ce beau monde arrive chez eux, avec des batteries plutôt vide que pleine. Le pic de consommation des ménages commence, et pas de bol, il n’y a ni vent ni soleil, et des batteries des VE plutôt vides…
bref, faut pas trop compter sur les VE, ENR et smartgrid, lorsqu’on possède un très gros pourcentage d’ENR (aléatoire!)
Euh le smart-grid est fait justement pour les EnR qui produisent d’une façon aléatoire !!!
le smartgrid ne fonctionne que si à tout moment, le bilan est équilibré.
Cela veut dire que si à l’instant T on a un pic de production, alors il faut qu’à l’autre bout, on ait les moyens d’absorber ce pic de production
Et inversement, lorsqu’il y a un pic de consommation, il faut que les stockages puissent fournir le nécessaire pour satisfaire ce pic de conso
-> tu rentres chez toi à 18h. La voiture élect est vide. Tu fais quoi pour affronter les pics de conso?
-> il y a un pic de production pendant la journée, et que ta voiture élect n’est pas branchée? On fait comment avec ces électrons en surplus?
Bref, seuls les moyens de stockage fixe, comme des barrages, peuvent être considérés comme fiables pour le smartgrid. La voiture élect apportera sa contribution dans l’édifice, mais pour un petit pourcentage seulement. Si on adopte une société massivement ENR, alors il ne faudra pas compter sur les voitures élect dans le smartgrid, parce qu’il y a des moments où les voitures élect ne sont pas reliées au réseau
https://previews.123rf.com/images/ampak/ampak1510/ampak151000081/46702636-sourire-jeune-gar%C3%A7on-assis-derri%C3%A8re-le-volant-d-une-auto-tamponneuse-%C3%A0-un-parc-d-attractions-ou-de-f.jpg
ce qu’on peut remarquer ici, c’est que la voiture soit utilisée ou pas, elle est TOUJOURS branchée sur le réseau. Dans ce cas là, oui, on peut compter sur les VE pour le smartgrid dans une société massivement ENR.
(ps: mais pourquoi embarquer des batteries dans ce cas là. Il n’y a pas de batterie dans les trains pour assurer sa locomotion)
Manifestement, les groupes VW et PSA organisent leur production pour fournir vers 2022-23 1/3 de voitures 100 % électrique.
+ ou – 33 % de PdM par rapport au 1 % de PdM en 2018 en moins de 5 ans !!! 😯
J’aurais mal lu ?
Suivant les constructeurs, le mix des VE vers 2023 tournes entre 20 et 40 %
… Si vous avez d’autres chiffres précis, je suis preneur.
« Comment l’automobile européenne fait face au défi de l’électrique »
https://www.usinenouvelle.com/article/comment-l-automobile-europeenne-fait-face-au-defi-de-l-electrique.N882255
« Raz de marée de voitures électriques d’ici à 2025 en Europe »
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/18/raz-de-maree-de-voitures-electriques-d-ici-a-2025-en-europe_5490826_3234.html
Gare à la bulle…
…et donc le Diesel qui faisait 77 % des ventes n’était pas une bulle !?
Mais la VE à 20 % sera une bulle !?
Ça viendra mais pas si vite
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/comment-la-voiture-electrique-va-remodeler-le-marche-de-l-electricite-830611.html
La seule EnR qui vaille, c’est l’hydroélectrique qui est déjà au taquet (et scandaleuse braderie à venir avec autoroutes et FDJ hier) chez nous.
Le photovoltaïque n’a pas atteint un rendement/longévité qui lui permette de largement rentabiliser ses coûts de production et aurait dû rester logiquement cantonné, comme ce fut historiquement le cas, aux sites non raccordables au réseau.
L’éolien peine à atteindre 20% de rendement vs les puissances installées, aux prix d’impacts non négligeables qui commencent à faire gueuler sévère et avec des projets escamotés aux riverains jusqu’au commencement des travaux par les préfectures, ce qui les envoie probablement à la solution qui restera: La dynamite.
Alors certes, on peut vouloir ajouter la capacité de stockage (et ses pertes) à cette complète gabegie en affirmant que cela fera bon ménage.
En effet, gabegie et gabegie font bon ménage. Vu ainsi, c’est imparable le CQFD by SGL!!!
« Energie: ce que pèse l’éolien face au nucléaire »
https://www.bfmtv.com/planete/infographie-energie-ce-que-pese-l-eolien-face-au-nucleaire-1506403.html
Produire de l’électricité en France, combien ça coûte ?
Nucléaire : entre 59,8€ et 109€ /MWh, tendance à la hausse
Éolienne : entre 90€ (pour l’éolien terrestre) et 200 € /MWh (pour l’éolien offshore – estimation -) en baisse constante
Hydraulique : entre 15€ et 20€ /MWh
Photovoltaïque : 142€/MWh, en baisse constante
Gaz : 70 et 100 €/MWh, tendance à la hausse
https://www.happ-e.fr/actualites-electricite/univers-electricite/news-electricite/cout-production-electricite-france
Ce qui est terrible en France, est que notre territoire est remarquablement adapté pour les différentes type d’EnR et que nous en avons moins que tous nos voisins voire même sur le reste du monde.
Bref nous sommes mauvais, mais cela nous empêchent pas de faire des leçons au monde entier ! 😀
A s’en demander pourquoi le pays désormais le plus énergivore de la planète, la Chine, construit des centrales nucléaires à tour de bras… Côté renouvelable, je n’ai que le gigantesque barrage des 3 gorges en tête, mais je ne crois pas avoir dénigré l’hydro au contraire.
S’il font ainsi, c’est sans doute car les camarades faisant les plans quinquennaux sont des ânes, ce serait aussi pourquoi leur pays a tout loupé depuis 25/30 ans, tandis que de notre côté nous raflions tout, bien aidés par les décideurs les plus avisés du monde!
SGL
Encore une fois de plus, tu compares ces solutions dans UN SEUL contexte: quand ça produit.
Il faut comparer tous ces approvisionnements à SERVICE RENDU EGAL. Et là, ça change tout
-une centrale nucléaire, ou gaz, ou charbon, ça produit 24/24h quelle que soit la météo, la saison, le moment. Sa production a un cout de revient constant
-une éolienne ou PV, ça ne produit que s’il y a du soleil ou du vent. Et dans ces conditions, ça a un certain cout. Pas cher.
MAIS lorsqu’il n’y a pas de vent, on fait comment?
Il faut donc un moyen de stockage, ou un autre moyen de production. Donc aux couts de revient des éoliennes ou PV, il faudra aussi rajouter le cout du stockage (pas chère de posséder quelques dizaines de millions de batteries, ou de construire un barrage), ou encore rajouter le cout du moyen de production alternatif (centrale gaz)
Donc non seulement il faut inclure le cout d’une centrale thermique (ou autant de centrale que nécessaire par rapport au niveau de production des éoliennes), mais aussi le cout des employés, qui doivent tous être présents afin de pouvoir démarrer/stopper la centrale à tout moment. Il faut du personnel présent 24/24h, 7/7j, que la centrale de secours produise ou pas.
Donc une fois qu’on aura inclus le cout de stockage ou de substitution, pour pouvoir proposer un service rendu égal, alors le cout du kWh des éoliennes ou PV explose….
Gaz : 70 et 100 €/MWh, tendance à la hausse
soit 7 à 10cts le kWh
Essayons d’estimer la part de la matière première (gaz naturel) et le reste, c’est à dire les couts fixes
1 m3 de gaz naturel contient environ 10kWh d’énergie brute.
En bourse, on utilise le BTU.
1 million de BTU vaut 27.8m3 de gaz
Hier, 1 million de BTU coutait 2.7$
http://edito-matieres-premieres.fr/bourse-cours/energies/gaz/
1 m3 de gaz vaut donc 0.10$
Supposons que le rendement d’une centrale de gaz est de 50%
A partir de 1m3 de gaz, soit 10kWh brut d’énergie, on va produire 5kWh d’électricité. Cela veut dire que le kWh produit à partir du gaz aura couté 2cts en matière première, en gaz naturel
Donc grosso modo, avec un cout de revient du kWh produit à partir du gaz à 7cts, il y a 5cts de cout fixe
Il convient dès lors de rajouter 50€ au cout de revient de l’électricité éolienne, parce que la centrale est quand même là lorsque les éoliennes produisent
On dit que les éoliennes ont un « rendement » de 25%: elles fonctionnerait l’équivalent de 100% de leur puissance pendant 25% du temps, et rien le reste
Sur 4 jours, l’éolienne produit 100% pendant 1 journée, et rien les 3 jours suivant
Pour 1kWh d’électricité produite, on aurait donc 3kWh non produite
Donc en moyenne sur 4kWh produits (par l’éolienne et la centrale de gaz en secours), on aura:
-1kWh produit par l’éolienne, à 9cts, auxquels il faudra rajouter 5cts de cout fixe de la centrale de gaz en stand by.
-3kWh produit par la centrale de gaz le reste du temps lorsque l’éolienne ne produit pas, de 7cts à 10cts le kWh, en constante augmentation
En moyenne, 4kWh produits par le duo éolienne+centrale gaz coutent de 34cts à 44cts
Le prix du kWh éolienne serait sur une tendance à la baisse, OK. Mais il est contré par le prix du gaz en constante augmentation. Et comme on a un facteur de 3 entre production éolienne et gaz, alors ça veut dire que le cout de revient de cette filière éolienne+gaz coutera de plus en plus cher….
Le problème (faut lire), c’est que pour l’éolien il faut multiplier les capacités installées (flatteuses) par 0.2 (ce qui l’est moins!) avant de comparer les capacités réelles de production.
Et cela, la FFE juge et partie évite de l’évoquer dans ses petites comparaisons. Jouant sur le présupposé (jusqu’alors vrai) « capacité installée = capacité disponible », encore ancré dans la tête des gens.
La réalité c’est que c’est un scandale en devenir et qu’une fois que l’on aura sabordé le reste ils nous expliqueront qu’il faut leur en acheter 5x plus! Enfin si on a la place de les caser, surtout qu’il faut les éloigner un minimum sinon elles se perturbent/déventent et le bilan déjà pas fameux deviendra encore pire.
Si on persiste, ce sera banco pour eux… A moins qu’on arrête de couler 1000 à 2000T de béton de fondation par éolienne, qu’on ne risque pas d’extraire un jour, qui par ailleurs hypothéqueront définitivement la production agricole même quand l’écoulement tourbillonnaire aux abords aura cessé.
Les moteurs seront envoyés pour montage final sur véhicule au Maroc ou un autre pays?
Ca restera en France pour ce qui concerne la DS3CB. Espagne pour la Corsa et Slovaquie pour la 208. Le Maroc assemble les version bas de gamme me semble t-il.
Ça compte les VE (vélos électriques!) du plan Pécresse sans doute?!
Pour balais d’essuie glace 🙂