Renault : l’Etat pour un pro de l’auto, Brégier recalé ?

Il considère comme critère incontournable le fait que le prochain patron du groupe français soit « un professionnel de l’automobile », tout en précisant que le choix n’était « pas encore » arrêté. 

Bruno Le Maire réagit aux rumeurs de presse

Bruno Le Maire a réagi ainsi à la publication de plusieurs articles mentionnant les noms de différents candidats susceptibles de figurer dans une short list à transmettre au Conseil d’Administration de Renault.

Selon Le Figaro, Luca de Meo serait pressenti pour prendre la tête du groupe français, Thierry Bolloré ayant été écarté le mois dernier. Une information relayée par plusieurs sources.

Le journal affirme qu’il serait vu comme favori, devançant Patrick Koller, le patron de l’équipementier Faurecia (en deuxième position selon Les Echos), et Fabrice Brégier, l’ex n° 2 d’Airbus.

Le choix du DG non encore arrêté martèle Le Maire

S’exprimant lors de l’émission BFM Politique de BFM-Le Parisien, Bruno Le Maire a confirmé avec force que le prochain directeur général de Renault n’était pas encore choisi.

« La seule indication que je peux vous donner, c’est que je souhaite que ce soit un professionnel de l’automobile », a-t-il ajouté.

Son argument ? Il considère que « dans le mouvement de transformation radicale auquel est confrontée l’automobile – véhicules électriques, véhicules autonomes -, des « pros » s’avèrent nécessaires.

Respect des procédures

Le ministre a toutefois tenu à souligner qu’il fallait respecter les procédures. Sous-entendu, ce n’est pas à l’Etat actionnaire de décider ou de faire pression pour que soit choisi tel ou tel candidat. Un discours devant les caméras ?

« Il y a aujourd’hui la recherche d’un directeur général. Ensuite, le président de Renault, Jean-Dominique Senard, à qui nous faisons une fois encore toute confiance, choisira » a-t-il déclaré. Ajoutant qu’ »ensuite, l’Etat français comme actionnaire exprimera son avis ».

L’avis de Leblogauto.com

Alors que le départ de Fabrice Brégier – l’ex numéro deux d’Airbus  – pour …. la filiale française de la start-up Palantir spécialisée dans le numérique créée en 2004 et basée à Palo Alto (Californie) … en avait surpris plus d’un, sa candidature au poste de DG de Renault pourrait être pertinente.

Fabrice Brégier est connu et reconnu comme capitaine d’industrie. Il est par ailleurs habitué à discuter – voire négocier – avec les pouvoirs publics et rompu aux négociations difficiles …

Reste qu’il n’a jamais piloté un constructeur automobile. D’où la réflexion de Bruno Le Maire ?

Sources : AFP, BFM Le Parisien

(7 commentaires)

  1. Il n’a pas forcément tort, en plus le profil de Brégier correspondrait plus au poste de Sénard que celui de DG.

  2. Bruno Le Maire, quel génie.
    Si les sols étaient affectés par la sécheresse, il nous dirait qu’ il faut de l’ eau?

  3. Ce n’ est pas exclusif à le maire ça, c’ est un sport national.“La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.”

  4. Il n’y a pas à dire, Bruno Le Maire, c’est l’homme sans projet parce que c’est l’homme sans conviction. En clair, c’est de la soupe

  5. Franchement l’état n’a que 15% de Renault il ne pourrait pas fermer son clapet plus souvent ? Ou qu’il vende bordel ils n’ont pas compris que l’état est un boulet dans ce genre de situation ?

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