Ferrari : résultats financiers du T3 mieux qu’escomptés

Le seuil des 10.000 ventes approche

Au cours du troisième trimestre 2019, Ferrari a livré 2 474 unités dans le monde, soit + 9,4% par rapport au troisième trimestre de 2018 avec en tête de pont les Ferrari Portofino (le modèle « entrée de gamme ») et 812 Superfast, qui compensent les volumes plus faibles de la famille 488 (arrêt des 488 GTB et GTB Spider, seules les Pista demeurant). Par contre, les premières Monza SP1/2 commencent à être livrées.

Sur les neuf premiers mois 2019, Ferrari comptabilise 7 755 unités vendues, soit 13% de mieux par rapport à l’an dernier. Le cap des 10 000 unités annelles n’est plus très loin. La zone EMEA domine avec 3 547 unités (+12%) devant le marché américain (2 295 unités, +5%), et un marché chinois (plus Hong Kong et Taïwan) qui, avec 776 unités, fait un bond de +49% par rapport aux 9 premiers mois de 2018. A noter cependant, un recul des ventes en Chine sur le dernier trimestre, les livraisons ayant été accélérées en début d’année pour anticiper les nouvelles normes C0².

La diversification de la gamme, avec les niches des modèles spéciaux et la nouvelle griffe « Icona », devrait soutenir cette hausse à long terme.

Résultats financiers en hausse

Les revenus trimestriels culminent à 915 millions d’euros, en hausse de 9,2% (+ 7,1% à taux de change constants) par rapport au même trimestre l’an dernier et bien plus que les 884 millions attendus par les prévisions. Le CA atteint 2,84 milliards d’euros sur les 9 premiers mois, en croissance de 16%, dont près de 400 millions de revenus provenant de l’exploitation de la marque, du sponsoring et des revenus liés à l’activité F1. Le résultat d’exploitation ajusté passe de 630 à 698 millions.

Des résultats qui dépassent nettement les prévisions des analystes. L’excellente forme des ventes et des pièces de rechange compense le fort recul du secteur des moteurs (-34%) qui pâtit de la baisse des livraisons provoquée par la fin de l’accord de fourniture avec Maserati.

Histoire de relativiser, le bénéfice net de 169 millions d’euros affiche une baisse notable de 41% par rapport aux résultats au même trimestre l’an dernier. Mais les prévisions ayant tablé sur 164 millions, le résultat demeure plus élevé que prévu. La dette du groupe a atteint 369 millions d’euros, quasi stable par rapport à décembre dernier.

My taylor is rich

Après les solides résultats obtenus au cours du trimestre écoulé, Ferrari a revu à la hausse ses objectifs pour 2019. Ferrari table sur une clôture à 3,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (3,5 milliards d’euros initialement) un EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement ) ajusté autour de 1,27 milliard d’euros (contre une fourchette de 1,20-1,25 milliard précédemment) et un bénéfice d’exploitation à 920 millions d’euros (850 à 900 millions d’euros auparavant). Résultat de toutes ces bonnes nouvelles, à Milan, l’action se cabre, suite à une hausse de 6,60%, à plus de 153 euros, son plus haut niveau historique, tandis qu’à Wall Street, l’action prenait 7 %. La capitalisation boursière de Ferrari dépasse pour la première fois les 30 milliards d’euros, plaçant le constructeur italien juste derrière…Ford (sic).

La stratégie de feu Sergio Marchionne, qui visait à renforcer le positionnement luxe de Ferrari, semble porter ses fruits. D’ailleurs, la marque a annoncé la semaine dernière un partenariat avec Armani pour développer une collection spécifique.

Source : Ferrari, milanofinanza.it

(5 commentaires)

  1. Maintenant, si Ferrari nous lit et cherche un moyen com de se féliciter de ses résultats : offrir à un quidam une GTC bleue intérieur clair ou marron (c’est controversé, je sais), j’accepte de participer à la com…

      1. @SEB : c’était bien une GTC4 lusso, mais à défaut, ta proposition est aussi favorable et certainement en cabriolet.

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