Les plus belles voitures des 10.000 tours du Castellet.

En vous faufilant dans le paddock et dans les garages des 10.000 tours, vous avez la double sensation à la fois de remonter le temps et d’accéder à une sorte de paradis automobile. La quintessence d’une époque révolue se dévoile sous vos yeux ébahis, où les moteurs hybrides et électriques n’ont pas leur place, où ça fait du bruit, beaucoup de bruit.

Touring Cup

BMW et Ford étaient les marques vedettes du plateau, comme au bon vieux temps du championnat d’Europe de tourisme de la fin des années 60 jusqu’au début des années 80 avec les groupe A.

La constructeur bavarois représentait quasiment les 2/3 du plateau, avec en vedette la BMW 3.0 CSL « Batmobile » (modèle 1975 ici) qui était incontestablement l’une des Touring Car les plus spectaculaires à voir en piste, avec un bruit inimitable. On trouvait aussi des 2002 TI, 530i, 635 Csi, etc…

Endurance Legend et Classic Endurance

Voir évoluer en piste simultanément une Peugeot 908 HDI, une Saleen S7R, une Ferrari 333 Sp, une Marcos Mantara ou encore une Panoz Esperante, c’est habituellement ce que l’on peut paramétrer dans un Gran Turismo ou un Project Cars. Mais là, c’est du réel.

Pour le Classic Endurance, c’est un grand plongeon dans l’époque dorée de l’Endurance à la charnière des années 60-70, avec en star la Porsche 917, qui était évidemment à l’honneur pour son 50e anniversaire. Plusieurs stands d’exposants présentaient des oeuvres d’art et des ouvrages dédiés au monstre conçu par feu Ferdinand Piech, avec la figure incontournable de Steve McQueen

La 908 HDI ne passe pas inaperçue évidemment et c’est un privilège de pouvoir admirer les entrailles de son V12 diesel 5.5 litres.

Dans la série « Classique » des VHC d’Endurance, le plateau est scindé en deux groupes : le CER1 pour des véhicules compris dans les années 1968-1974, le CER2 qui met davantage en lice des véhicules de la fin des années 70-début des années 80 avec les monstres du Groupe 5.

En CER2, beaucoup de prototypes Lola et Chevron, mais une Ferrari 512 BBLM impressionnante ! Reprenant des technologies des monoplaces de F1, elle embarquait un V12 boxer à plat de 470 chevaux, avec une injection Bosch.

Groupe C

Très remarqués, les monstres du Groupe C étaient et sont toujours spectaculaires, avec des mécaniques qui s’approchaient des moteurs de F1 à la fin de leur règne sur l’Endurance et des performances de très haut niveau (la 905 Evo1bis réalise en 1992 à Magny-Cours un temps qui l’aurait placée 8e sur la grille de départ du Gp de F1).

On a pu apprécier le hurlement de leurs mécaniques dans la longue ligne droite du Mistral empruntée sans la chicane. La 905 (1993) faisait garage commun avec la 908 HDI, ce qui permettait d’apprécier l’évolution des prototypes du Mans à 15/20 ans d’écart.

(8 commentaires)

  1. Avez vous croiser Y. Jadot accompagné de Greta dans les stand?
    Magnifique photos qui donnent vraiment envie d y aller.

  2. Nico, rhooo vous allez vous attirer les foudres des ayatollahs verts pro électrique
    N’empêche belles voitures, toute une époque,

  3. Raah les Panoz….dans un coin de mes papiers je dois avoir ce crayonné que Don Pannoz m’avait fait en 2012 lors d’un dîner pour m’expliquer sa vision des GT….en gros un parallélépipède avec un plus petit dessus rejeté tout à l’arrière 😀

    Très chouette en tout cas !

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