La route solaire est un échec…

Fin 2016, la première route solaire était inaugurée dans l’Orne par la Ministre de l’Ecologie d’alors, Ségolène Royal. Après 2 ans 1/2 d’expérimentation il faut se rendre à l’évidence, c’est un échec total.

Dès le début, Colas et sa filiale Wattway avait bien précisé que c’était une expérimentation pour voir comment vieillissait une telle route et si c’était intéressant niveau production électrique. Déjà à l’époque, nous étions sceptiques sur la production de cellules disposées à plat et non perpendiculairement au soleil. Le coût 13 fois plus important que pour une route normale faisait aussi tiquer.

Et bien, c’est la dure réalité qui aura sans doute raison de cette expérimentation. En effet, le passage répété des véhicules, légers ou lourds, les intempéries, le froid, le chaud, le gel, etc. ont fortement dégradé la route. Les plaques se disloquent et une partie à même été carrément déposée. Autre souci de taille, les feuilles qui tombent sur les plaques et les obscurcissent, réduisant beaucoup la production solaire.

Chez Colas, on reconnait avoir testé plus d’une dizaine de façons de coller les dalles sur la route. L’expérimentation continue et d’autres sont même lancées comme à Vernay dans le Rhône comme le relate Le Progrès. Une autre tentative de 66 m2 a été lancée sur une aire de covoiturage à Narbonne Sud (autoroute A9, sortie 38).

Une expérimentation qui valide…que cela ne fonctionne pas

L’expérimentation dans l’Orne a bénéficié de 5 millions d’euros hors taxe de subvention de l’Etat. Mais, la route de Tourouvre n’est pas inutile. En effet, elle valide ce que beaucoup disaient d’entrée de jeu : une route n’est pas faite pour ce genre de panneaux intégrés.

Au lieu des 790 kWh quotidiens espérés, la route en a généré 395 la première année (2017). Las, la production s’est effondrée en 2018 et 2019 avec moins de 215 kWh par jour en moyenne. La commune qui a accepté l’expérimentation comptait revendre l’électricité pour 10 500 €/an et se retrouve plutôt avec 2 800 €/an. Pour comparaison, 3 éoliennes rapportent environ 100 000 euros par an à la commune d’implantation.

Désormais, Colas et Wattway visent plutôt des installations sur de petites surfaces de quelques m². L’objectif est d’alimenter un mobilier urbain comme un abribus, ou une caméra de surveillance. Quant au Conseil général de l’Orne, il a voté une subvention de 100 000 euros pour une nouvelle expérimentation sur son territoire.

L’avis de Leblogauto.com

Difficile de comprendre pourquoi Colas s’entête à installer ses panneaux sur la route. Mal orientés, on voit en plus qu’ils sont vite recouverts d’une crasse qui fait baisser la production en plus de subir les affres de la circulation. Et pourquoi, s’ils veulent absolument les mettre à plat, ne tentent-ils pas de mettre leurs panneaux sur les trottoirs ?

Surtout, il est difficile d’approuver des panneaux qui ne produisent pas de façon optimale vu que mal orientés. Il y a des milliers de m² de toitures qui n’attendent que cela de recevoir des panneaux photovoltaïques plutôt que de mettre cela sur la route. Les communes souhaitant un « revenu électrique » se tourneront plutôt vers les éoliennes, même si ces dernières suscitent toujours moult discussions. Celles qui veulent alimenter des équipements municipaux regarderont vers les panneaux de toiture et l’autoconsommation.

Illustration : Colas/Wattway

(66 commentaires)

  1. c’est surtout très intelligent de l’avoir installer dans une région ou i n’y a pas de soleil… pourquoi ne pas mettre un panneau solaire dans une cave ? c’est pas mal ça non plus ?

    1. haaaa la petite ritournelle du PV seulement au sud de la France chantée par EDF pour vanter ses NUKE powers marche toujours…
      La production photovoltaïque est même meilleur quand il fait froid et beau que très chaud.. Il est possible de faire du courant au Groenland plus facilement presque que sous les tropiques…

      1. Oui d’ailleurs mes photovoltaiques fonctionnent tres bien dans le nord et produisent moins lorsqu’il fait très chaud comme en ce moment.

      2. Un panneau photo-voltaique capte des photons et convertit leur énergie en énergie électrique.
        La production d’électricité est proportionnelle au nombre de photons captés. Il est quand même très préférable d’avoir du soleil, beaucoup de soleil…

        Bien sûr que les cellules PV peuvent produire de l’électricité sans soleil direct. Ce sera entre un peu moins d’élect et beaucoup moins d’élect. Les cellules PV peuvent fonctionner à l’ombre, à l’intérieur des batiments (ex: les calculatrices solaires). Reste à savoir si on veut produire en « mW » ou des « GW »

        .
        zeboss
        sous les tropiques….mais sur l’eau!

        1. et rien sur la subventions d l’Etat pour cette masquarade ?

          L’expérimentation dans l’Orne a bénéficié de 5 millions d’euros hors taxe de subvention de l’Etat

    1. Pourquoi les ombrières photovoltaïques sur les parkings de toute la France ne sont pas généralisées ?
      Commençons par les toitures des bâtiments de l’état.

      1. Les avantages des ombrières photovoltaïques sont multiples et ne réclament aucune nouvelle technologie mal maîtrisée ;
        – Voitures non surchauffées… Gain de 25 à 35 °C suivant la couleur (j’ai vérifié.) c’est donc des gains de consommation de carburant
        – Production d’électricité en direct pour les bâtiments ou remise sur le réseau
        – Alimentation possible en direct pour les VE et PHEV.
        – Récupération des eaux pluviales pour les besoins des bâtiments
        – Les eaux pluviales avec rétention, sous les places de parking, restreint les effets des inondations.

        1. C’est de la théorie, mais il semble qu’un carré de 55 km de panneaux photovoltaïques soit 3 000 km² qui pourraient remplacer nos centrales nucléaires.
          Bien sûr en pratique, c’est totalement impossible, ne serait-ce pour le stockage.
          https://www.rouchenergies.fr/images/illustrations/carte-de-france-3000-km2.png
          Ça donne une idée du potentiel de l’utilité des surfaces des toitures des usines et hangars, couverture de parking, bureaux, etc. 😉

        2. @SGL : je vous arrête tout de suite.
          Sur la couleur des carrosseries vs température, je me demande bien comment vous avez pu vérifier quelque chose de connu (et vérifié mainte fois) comme faux.
          Non, la couleur de la carrosserie n’impacte pas (ou si peu) la température intérieure. Non, une voiture blanche n’utilise pas moins sa clim.
          Le seul facteur qui impact la température dans l’habitacle est le vitrage : clair, teinté ou infrarouge, seuls ces paramètres font une réelle différence.
          La chaleur de la carrosserie (qui, elle, change) n’impacte pas la chaleur dans l’habitacle.
          A moins que votre voiture ne date des années 70, quand les tôles extérieur/intérieur n’étaient fait que d’une pièce…
          Cette question a été étudiée par les constructeurs, de très nombreuses fois, avec l’idée de renforcer, si besoin, les clim des véhicules sombres (c’est dans l’intérêt des constructeurs de ne pas voir une peinture best-seller boudée du jour au lendemain – donc de s’assurer que l’expérience utilisateur est la même dans une voiture blanche ou noire). Après études, rien n’a été fait. Car la peinture ne change rien.

      2. L’expérimentation dans l’Orne a bénéficié de 5 millions d’euros hors taxe de subvention de l’Etat

        on peut pas on met 5miillions du contribuable sur ce projet fumeux

  2. Effectivement sur les trottoirs ce serait peut-être plus adapté mais avec la problématique des masques liés aux bâtiments le long des trottoirs.

    L’orientation à plat n’est pas si mauvaise que cela.
    La production totale est plus faible qu’une orientation plein sud à plus de 45 ° mais la production est beaucoup plus lissée sur la journée et à ce titre cela peut être intéressant.

    1. En fait, Colas/Wattway expérimente toujours dans un endroit très dégagé en terme de bâtiment.
      La remarque tient surtout s’ils veulent absolument mettre leurs panneaux à plat.

      Que la production soit plus lissée, soit, mais le but est quand même à la base de produire le plus d’électricité.
      De mémoire c’est 2 800 m qui ont été collés pour une production théorique d’environ 290 000 kWh/an soit la production de 300 m2 de panneaux « classiques » dans l’Orne (voire moins) si je ne m’abuse.

      Un stade de foot, c’est une pelouse de plus de 5 220 m2 (7000 pour les terrains internationaux).
      Une tribune, même à « pimpousse les flots » c’est un toit de 200 m2 au minimum.
      Le toit de l’école primaire aussi, ou de la mairie…
      Quitte à produire, autant optimiser le rendements et le rapport prix/production selon moi. Non ?

      1. « mais le but est quand même à la base de produire le plus d’électricité », elle est peut-être là notre divergence de vue.
        Pour un énergéticien, le but n’est pas de produire le plus mais de mettre en adéquation la production avec la consommation.

        Des panneaux mono exposés amènent des pics de production sans consommateur en face et des périodes sans production avec pourtant des consommateurs en face.

        1. @Christophe : ce n’est pas une divergence de point de vue 😉
          Juste que lorsque l’on parle de remplacer les centrales nuke ou de produire plus de solaire, à part maximiser la production je ne vois pas.
          Ou alors il faut changer radicalement notre société et faire que les gens produisent ce qu’ils consomment, la fameuse adéquation 🙂

          Si au final pour avoir l’adéquation il faut poser 75% de panneaux en plus, c’est vraiment mieux ?
          Je ne sais pas.

    2. Il y a déjà suffisamment de toitures prêtes à accueillir des panneaux solaires. même si toutes ne sont pas aptes à en accueillir, il en reste un paquet quand même.
      Colas est trop en avance sur le réel besoin.

  3. Comment pouvait-on anticiper qu’en roulant sur des cellules voltaïques elles deviendraient d’abord sales, et ensuite se dégraderaient rapidement?
    Il aurait fallu un Stephen Hawking dans l’équipe, au minimum.

    1. Pareil, je n’en comprends le sens que aidé de Hipparque (sa voiture sur la route évidemment) et m’inquiète d’une folie passagère qui touche des essais variés en Hollande (pas trop infructueux sur des routes cyclistes, moins sous les bus) ou en chine (résultats seront-ils publiés ?).

      La France a déjà montré la voie…sans issue favorable. On l’avait dit alors, mais bon, il faut que Colas vive.

      https://www.google.com/amp/s/theconversation.com/amp/solar-panels-replaced-tarmac-on-a-road-here-are-the-results-103568

  4. Ce sont les ombrieres PV qu’il faut généraliser !
    Les surfaces de parking sont énormes, et en plus ça limite la montée en température des voitures, et donc le recours à la clim !

    1. Je vais revoir mon jugement sur l’intérêt de présenter une fille de 16 ans non qualifiée et étrangère devant l’Assemblée Nationale : les idées simplistes ou évidentes pour tous doivent être parfois indiquées aux penseurs quand on choisit Ségolène Royal pour des postes décisionnels.

    1. Bah @panama,
      Wernher von Braun avant de pouvoir amener un homme sur la Lune, a du faire avec des centaines d’essais qui se sont terminé par des échecs de la fusée A4/V2 en passant par la Redstone et missile Jupiter pour finir en beauté par la Saturn (100 % réussi !)
      Bref, histoire nous enseigne qu’il faut essayer, tester, et les réussites commencent parfois par une succession d’échecs.

  5. L’expérimentation n’a pas abouti, tant pis. Mais essayer valait toujours le coup. On ne réussit pas à chaque tentative !

    Et les seuls à ne jamais se tromper sont ceux qui ne font jamais rien.

    1. Certains ont expérimenté des costumes chauve-souris, depuis le 1er étage de la Tour Eiffel, persuadés qu’ils pourraient voler…
      Il y a essai et essai.

      En ce moment, pourtant pas dans le sud, les routes sont défoncées par les camions et la chaleur qui ramollie tout.
      L’hivers les routes sont défoncées aussi avec le gel.
      Comment penser que des plaques collées pourraient tenir longtemps ? (et pourtant Colas est le spécialiste des routes…).

      1. Et pourtant le wingsuit fonctionne tres bien il est testé par l’armée ! C’est donc bien une preuve qu’il faut parfois persévérer.

        1. Prenez le wingsuit et sautez de la Tour Eiffel, le résultat ne sera pas probant. Même en persévérant 😉

    2. Le principe est louable en soi mais quand c’est dilapider de l’argent du contribuable c’est une autre histoire et là c’est du foutage de gueule avec le même budget on aurait pu équipée combien de toiture de gymnase ou de salle de sport de lycée ou de collège et là le département aurait été plus gagnant il y aurait eu un retour sur investissement c’est toujours trop facile de dépenser l’argent des autres…
      Surtout celui du contribuable
      Dès le départ c’était sûr que ça marchait pas avant de équipés les routes d abord les toitures

  6. 3 000 km2 = 3 000 000 000 m2
    Si on compte une moyenne de 1200 kWh/m2/an, cela donne 3 600 000 000 000 kWh sur 1 an, soit 3 600 TWh sur un an.
    Sachant que l’on a produit en 2018 548,6 TWh…même en prenant de la marge cela me semble très (trop) large 🙂

    2 000 km2 (soit 1 200 TWh/an) suffisent (cela correspond à un rendement de 25%).
    Un peu plus de l’Essonne.

    La France Métropolitaine c’est 552 000 km2. On est donc en gros à 2/1000 de la surface.
    Donc oui, largement moins que la surface bâtie en France, même en considérant que seuls 1/4 des toits auraient la bonne orientation, on est très large.

    Mais, 2 milliards de m2 de panneaux cela coûte combien ? 🙂
    Remarquez on pourrait les fabriquer chez nous avec un plan étatique sur 10 ans et une installation obligatoire (sans loyer touché) sur les toits des particuliers au bénéfice de EDF 😉 😛

    1. Ce qui coute cher chez nous, c’est la main d’oeuvre. Il faut minimiser ce cout, voire de le rendre « transparent »

      -j’ai une maison, avec 50m² de toiture orientée au sud. Je décide de mettre quelques panneaux solaires. Il faut de ma main d’oeuvre pour enlever les tuile, pour installer les panneaux solaires, pour refaire les étanchéités, etc…

      -je construis une maison, avec 50m² de toiture au sud. Il faut poser quelque chose pour la toiture, que ce soit des tuiles ou des panneaux solaires. Le cout de la pose est devenu transparent.
      Mieux encore, avec des panneaux de dimension 1m² ou 2m², la pose sera plus rapide, et ça évite de mettre des liteaux
      http://www.chavernac.com/wp-content/gallery/charpente/img_0006.jpg

      .

      Bon, les nouvelles constructions, c’est peu. Une maison, un immeuble, ça dure des dizaines d’années. Le renouvellement, détruire de l’ancien pour construire, c’est moins de 1%. Pour réduire la consommation du secteur résidentiel, on impose des normes strictes, RT2012, puis des RTxxx toujours plus contraignant (et plus cher). Il faudrait une éternité avant de voir les logements bien isolés. Pour réduire la consommation résidentielle, il vaut mieux s’occuper de l’isolation, ET par l’extérieur, afin de supprimer les ponts thermiques ET d’avoir une inertie thermique (évite de climatiser en été par exemple, lorsqu’on a 200 tonnes de dalle de béton et brique). Il y a beaucoup plus de logement à isoler que de nouveaux logement à construire

      En isolation extérieur, on gratte le crépis, colle les cubes de polystyrène, colle une toile tout autour, puis un enduit, puis refaire la façade, en crépissant ou autre.

      http://www.menuiserie-rg-bois.com/gifs/bardage01.jpg
      On peut aussi faire un bardage bois. Dès lors, on peut rendre transparente la pose des panneaux solaires. On peut même gratter sur le cout de la pose de la laine de roche/verre
      -on construit une armature alu autour de la maison, à 20cm
      -à l’usine, de la laine de verre est comprimée et collée sur des panneaux de dimension 1x1m, ou 2x1m, 2.5x1m (2.50m, c’est souvent la hauteur d’un étage).
      -les ouvriers fixent le panneaux sur les rails, libèrent la laine comprimée. Et l’isolation est faite.

      Des panneaux de PV, ou de tôle, ou de bois, ou polyquelquechose. Pour les panneaux solaires, ils seront en « dent de scie », afin de ne pas être à la verticale, et de recevoir un peu plus d’ensoleillement

      une construction, des composants standardisés, comme les Lego, rapide à la mise en oeuvre. Et il y a des millions de logements à isoler, beaucoup de vieilles maisons, beaucoup de vieux petits immeubles….

      1. @Wizz : cela fait longtemps qu’on n’est pas obligé de déposer les tuiles/ardoises pour poser des panneaux 🙂
        En gros on soulève/remonte 4 tuiles, on fixe des pattes sur les chevrons et on replace les tuiles. Ensuite on pose des rails et enfin les panneaux.

        Pour les PV en façade, certains testent des « prismes » optiques. En gros, on les met par dessus les panneaux et ainsi c’est presque comme si le panneau était incliné.
        Cela fonctionne aussi (en développement) avec une orientation pas plein sud. Mais cela reste « du bricolage ».

        Une tonnelle à couvrir ou un carport, c’est aussi très pratique car on se fiche de l’étanchéité comme celle d’un toit de maison.
        Un carport/préau, c’est vite 15 m2 que l’on peut orienter exactement comme on le veut, même si le bidule n’est pas orienté au sud.

        Reste que l’on a un paquet de toits non pourvus, même des toits publics (écoles, collèges, lycées, administrations, ministères, etc.) et que déjà couvrir cela permettrait sans prendre de surface au sol de produire en PV.
        Reste à savoir si cela vaut le coût et le coup (écologique ?).

  7. Je n’ai pas l’habitude de réagir et de remettre en cause les données d’un article mais il faudrait que l’auteur se renseigne sur les performances du PV par rapport à l’inclinaison des panneaux avant d’avancer des arguments erronés.
    Une pose horizontale n’est pas très problématique (pour information, sur les toiture terrasse des bâtiments, la pose est généralement réalisée comme cela). La perte est de l’ordre de 7% par rapport à une inclinaison de 30° : https://www.energies-nouvelles.net/wp-content/uploads/2015/03/pv-tab-inclinaison.png (le tableau initial est issu d’un document de l’ADEME, désolé je ne retrouve plus le lien de l’original).
    De plus, je ne comprends pas comment on peut critiquer une expérimentation, le principe même d’une expérience est de valider ou invalider une solution. Sur ce cas, cela ne pas était concluant mais toutes les inventions sont d’abord passé par des échecs. Quand les américains disent que le premier problème de français est la peur de l’échec, au regard des critiques sur cette expérimentation, on voit qu’on n’est pas prêt de sortir de ces clichés.

    1. Donc c’est moins optimal qu’un panneau orienté oui ou non ? 😉
      https://news.dualsun.com/wp-content/uploads/2014/12/orientation_inclinaison_2.jpg

      La critique ne porte pas sur l’expérimentation mais sur le fait que ce test fait 2800m de long, a coûté des millions d’euros d’aide de l’état et que très certainement 200m auraient suffit à constater tous les soucis rencontrés. Quand les professionnels du PV et ceux de la construction et entretien des routes émettent des doutes, on peut tenter oui…mais pas 2800m inaugurés en grandes pompes par une Ministre…mais ce n’est que mon avis bien entendu.

      5 millions d’euros cela fait combien de m2 de PV orientés ?

  8. oui, SGL

    sauf qu’il y a des projets un peu plus idiots que la moyenne. Par exemple, on pourrait faire des roues carrées. Avec beaucoup d’essais, on pourrait arriver à quelque chose (avec des amortisseurs pilotés). Mais sinon, on pourrait changer de concept, et débuter directement avec des roues rondes

    Alors pareil avec des panneaux solaires. Mettre à plat, et sur une route, ce n’est pas forcement le meilleur concept, pas forcement la meilleure chose à faire….

    1. @wizz, bah Wernher von Braun disait aussi, que les succès n’étaient pas intéressants, seuls les échecs étaient intéressants parce que justement, il avait matière à apprendre.
      Donc si Wernher von Braun avait inventé la roue carrée, ce serait avec satisfaction qu’il en aurait déduit que cela ne marche pas pour telle ou telle raison.
      M’enfin @wizz, le gars von Braun était un peu intelligent à la base, il s’attaquait à des problèmes complexes et concrets pour progresser.
      Il se fâchait quand il n’avait pas les raisons de réussites des essais des injecteurs en « pomme de douche » des moteurs F1 de la Saturn V…. Après avoir essuyé une série d’échecs, ça marchait, mais on ne savait pas pourquoi !

  9. Ça sent l’arnaque a subvention, ríen de plus. Corruption a plein nez.
    On savait que ça ne marcherais Pas dès le départ.

  10. Un peu moins efficace mais en terrasse pas le choix. Le toit de la piscine de mon village en est couvert et ça produit bien.

    1. En terrasse justement c’est top….on installe des châssis que l’on oriente à 37° et plein sud…

  11. Il ne faut pas dire que c’est un échec, car ça pourrait être intéressant ailleurs.
    J’ai lu ailleurs que cette route était empruntée par des fermiers avec leurs tracteurs et leurs remorques et ça doit bien abimer et salir les Pv.

    Ce n’est pas par ce que l’on peut incliner un panneau qu’il est plus productif qu’à plat, ce n’est pas toujours possible d’avoir un sud dégagé.
    Après parler de subvention, là ….ce n’est ni la première ni la dernière fois .
    Et le cliché du Pv uniquement dans le Sud….. .

  12. Petite remarque, mettre des Pv au dessus des parkings, oui mais pas à généraliser car ça coute cher et peut augmenter la duré de l’éclairage artificiel du parking et l’ensemble a un bilan d’énergie grise inférieur à un Pv sur un toit.
    Faire en sorte que le sol du parking soit perméable c’est bien aussi et pas avec des tuyaux et réservoir souterrain, mais simplement avec un sol perméable et là c’est peu compatible avec des pv au dessus.
    Mettre des PV en pare-soleil devant une façade de bâtiment c’est bien.
    Bref les généralisations … .

    1. Bien sûr, il faut que couvrir uniquement les emplacements.
      Si les voies de circulation ne sont pas couvertes, la lumière du jour passe-partout.
      Pour la rétention des eaux pluviales sous parking
      https://www.graf.fr/systemes-dinfiltration/references-chantiers/bassin-de-retention-sous-parking-la-rochelle.html
      https://docplayer.fr/73033854-Bassin-de-retention-ou-d-infiltration-solution-technique-cultec.html
      http://www.hamon-watersolutions.com/introduction-62.php

  13. Plutôt que de vouloir mettre des capteurs solaires partout, on a deux solutions simples pour produire de l´électricité et dans un cas récupérer l´énergie « gaspillée » par le transport.
    1)Un échangeur thermique sous le bitume (solution passive) qui joue des différences de températures et qui permet de récupérer la chaleur du bitume
    2)Systémes actifs par Effet levier: des pistons placés sous la chaussée réagissent au poids des véhicules, et la pression générée par le passage desdits véhicules permet de générer de l´énergie.
    Les deux solutions coûtent, mais ont l´avantage de pouvoir être à terme rentabilisées, et ce sans avoir à remplacer des cellules photovoltaiques qui soit dit en passant ne sont pas des plus écolos à produire, ont une durée de vie limitée, et sont compliquées à recycler.

    1. @greg : les trottoirs « actifs » existent (en gros les piétons génèrent de l’énergie qui éclaire la rue).
      Mais…pour générer l’énergie par « effet levier », il faut la prendre qqpart. Et là, on la prend au véhicule. Pas de magie, le véhicule pour générer cet effet doit consommer plus.
      Consommation avec un rendement de 30% donc médiocre (et encore médiocre signifiant au milieu c’est un peu faux ;)).

      La solution sous le bitume impose d’avoir un système qui résiste aux déformations et aux contraintes fortes d’une route (il n’y a qu’à voir comment travaille une route sous le poids des camions pour s’en convaincre).
      Un système enterré reste très tempéré toute l’année. C’est d’ailleurs le principe du puits provençal (ou canadien) où l’on enterre un tuyau à 1 ou 2m de profondeur et il reste toujours à moins de 20° même sous le cagnard dans le sud.

      Ici, l’intérêt principal de cette solution est que l’on ne prend pas de surface supplémentaire (emprise au sol) et que cela ne gène personne…sauf que cela ne tient pas et produit 2 fois moins que prévu…

      1. Merci Thibault de la réponse, cela m’évite de sur-reagir et me décourager de ce que des inventions ‘geniales’ d’apparence rentrent si impunément dans l’idéal de certains.

        Une route de grand charroi est une catastrophe en terme de souffrances physiques (pour la route) et vouloir l’équiper s’est jusqu’à présent toujours soldé par des erreurs de jugement.
        Les smartways avec capteurs thermiques, électriques, relais IT et dieu sait quoi présentent toutes l’incongruité de noyer des composants dans une structure qui emprisonne la technologie en souffrance (déformation, vibrations, pollution,…) sous celle-ci. Les déformations conditions thermiques et chimiques et dilatations de routes sont autant de difficultés.

        Je me rappelle par ailleurs les soucis belges d’enrobés drainants dont la mise en œuvre a été ce qu’elle avait été et les soucis liés au déneigement par ailleurs (épandages agressifs).

        Les luminaires à détecteur de présence sont une idée assez amusante depuis le ciel pour les autoroutes.

        Les équipements périphériques à la route (glissières de sécurité par exemple) permettraient d’intégrer des techniques accessibles (gestion de trafic/voiture autonome).

        Quant à la route à induction…. (Pfff, mais je demande à voir).

        Une solution resterait l’utilisation de ‘voitures’ autonomes sur les infrastructures du rail aussi par ailleurs si on parle mobilité.

  14. Est ce que FORD et GM ont droit au US de ce genre d’incitations fiscales?
    Ou bien est-ce réservé uniquement à FCA ?

  15. Von Braun était un ingénieur de très grand talent (mais totalement dénué de scrupules). L´A4 n´était pas un échec sur le plan technique. C´était même une sensation technique: le premier système humain à aller dans l´espace pour ensuire revenir sur Terre avec un guidage relativement précis(je dis bien relativement, la marge d´erreur avait un rayon de 10km, puis ensuite 2,5 à 4km. Cela peut paraitre beaucoup, mais il faut remettre dans le contexte de 1944)
    https://www.anecdotes-spatiales.com/de-lefficacite-de-la-fusee-a4-en-tant-que-missile-v2/
    Mais je ne saisi par la comparaison avec Marie-Ségolène Royal qui elle s´était fait une spécialité de s´emparer de dossiers auxquels elle ne connaissait et ne comprenait rien, avec un ramdam médiatique autour pour bien mettre son ego, pardon ses actions visionnaires en avant.

    1. Succès technique, mais échec sur le plan opérationnel…Churchill aurait dit qu’il aurait fusillé les ingénieurs qui avaient conçu une arme aussi coûteuse qu’inefficace.
      C’est pour cela qu’il faut tout essayer d’une façon opérationnelle, cette route aux PV n’est pas totalement un échec du point de vue enseignement.

  16. @Bizaro
    On peut donc espérer que tu as toi-même des panneaux solaires sur le toit du bâtiment qui abrite ton logement et bien entendu en auto-consommation intégrale.

    1. Et Pourquoi donc?

      Je dis qu’il reste un paquet de toits qui seraient aptes à recevoir des panneaux photovoltaïques. Alors pourquoi mon toit ne serait pas de ceux qui attendent leur tour?

      Je dis aussi que tous les toits ne sont pas éligibles à recevoir leurs panneaux photovoltaïques. Alors pourquoi mon toit ne serait pas de ceux-ci?

      Je dis surtout qu’avant de dépenser de l’énergie dans des solutions compliquées et peu rentables, il y a pas mal de solutions simples et accessibles à concrétiser.

      Je dis qu’une fois les solutions simples et efficaces appliquées viendra le temps du compliqué et peu efficient.
      Bref je dis que Colas est trop en avance.

      Je ne dis surtout pas que tous les toits quels qu’ils soient devraient déjà être recouverts. Je ne jettent pas la pierre à ceux qui ne sont pas équipés.

      Mes toits ne sont pas propices à l’implantation de panneaux solaires. Mais j’ai participer à la réalisation d’abris « solaires » ainsi qu’à la valorisation photovoltaïque de hangars. Cela ne m’ouvrira probablement pas les portes du paradis écolo et mon âme ira pourrir dans les flammes de l’enfer festif.
      Mais mieux vaux investir dans l’efficace que dans l’inefficient.
      Pour moins d’énergie et d’argent dépensés, ma maigre contribution produira plus d’électricité « vert » qu’en m’acharnant sur mes propres toits. Tant pis si il n’y a pas d’auréoles de bonté au dessus de mes chaumières…

      C’est un peu comme l’éolien Allemand vs l’éolien Français.
      En Allemagne des champs éoliens avec une capacité théorique monstrueuse, mais une réalité de production tiers moindre. En France des champs certes déjà généreux mais bien moindre en capacité théorique qu’en Allemagne. Pourtant la production n’est pas proportionnellement moindre en France. Proportionnellement elle est bien plus avantageuse.

    2. mais toi oui..et d’ailleurs tu vas nous donner ton adresse pour que l’on vienne voir tout ca et en discuter avec toi..
      ton adresse ?

  17. L’expérimentation dans l’Orne a bénéficié de 5 millions d’euros hors taxe de subvention de l’Etat

    ahaha et apres ca gueule sur FCA au USA et les subventions….

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