Endurance : Lamborghini hésite entre Hypercar et DPi

L’avenir sportif de Lamborghini semble passer par l’endurance, reste à savoir quelle formule sera adoptée.

Lamborghini ne dispose pas de programme sportif officiel (en a-t-il jamais disposé d’un ?) et se contente ces dernières années d’une activité de compétition client à travers l’organisation d’un trophée et de la conception ainsi que de la vente d’une GT3 qui rencontre d’ailleurs le succès commercial.

Mais Lamborghini lorgne clairement du côté de l’endurance, pas forcément avec une GT qui serait alignée en catégorie GTE ou bien une GT3 officiellement engagée dans quelques prestigieuses courses d’endurance (les 24 Heures du Nürburgring par exemple), mais bien de celui des prototypes.

Deux programmes bien différents sont à l’étude d’après le patron de la compétition chez Lamborghini qui s’est confié à Sportscar365. Le premier est le DPi de l’IMSA dans sa version 2.0 à faible hybridation dont la réglementation doit encore être dévoilée. Dans ce cas, il s’agirait toutefois encore d’un programme de compétition-client, les voitures étant alignées par des écuries quand bien même Lamborghini ferait sans doute tout pour pouvoir s’imposer. A l’heure actuelle, les marques impliquées sont Cadillac, Mazda, Acura (Honda)… L’autre hypothèse serait une implication plus dispendieuse en WEC avec le développement d’une hypercar.

L’avis de Leblogauto.com

Quelle que soit la voie choisie, elle sera inédite. Après un passage peu mémorable en tant que motoriste F1, Lamborghini ne dénoterait pas aux 24 Heures du Mans ainsi que sur les grilles des autres manches du WEC.

(8 commentaires)

  1. Vu la diff de coût, je pense qu’ils partiront sur le dpi, bien que je souhaite une hypercar, un programme qui sera bien plus ambitieux !

    1. Je suis d’accord. Lamborghini veut mettre un pied mais pas deux dans la compétition, le facteur financier sera primordial. Une écurie qui veut vraiment se lancer met les moyens pour les trois premières années et en tire ensuite les conséquences. Mais pour Lamborghini, je les vois mal s’engager très en avant. Seul hic : le DPi connait un réel succès aux States mais très discret en dehors.
      C’est là où l’on regrette que la convergence WEC-DPi n’ait pas eu lieu.

  2. Est ce que le passage motoriste en Groupe C avec la Konrad KM011 était aussi peu mémorable que celui en f1?

  3. J’ai un peu de mal à voir comment Lamborghini pourrait justifier un programme DPi. Le seul élément sur lequel peut s’appuyer un constructeur pour sa légitimité en DPi est la motorisation, vu que toutes les autos sont construites autour d’un châssis unique adapté du LMP2. Or Lamborghini n’est plus vraiment un motoriste, ses modèles les plus vendus étant équipés de mécanique Audi. Ont-ils désormais la capacité et les moyens de développer à partir de zéro un moteur de course par eux-mêmes ? Si c’est pour mettre un moteur Audi rebadgé dedans, je ne vois pas bien l’intérêt…

    1. EN-TIER-EMENT d’accord, soit ils ont un peu d’envie veulent justifier leur badge, par amour propre et cohérence, soit ils font un choix économique (rapport coût/éventuelles retombées).
      En gros soit lambo gagne une course contre Acura, Cadillac, Nissan ou Mazda, soit ils gagnent contre Aston, SGC (qui font des autos plus en phase avec les leurs), ou Toyota.

      A moins que ça soit un bluff à la Ferrari pour obtenir plus de garanties au WEC, mais ça serait bien l’option retenue malgré tout ?

  4. En Hypercar au Mans 2020 il pourrait y avoir donc Toyota, Aston-Martin et Lamborghini(en attendant d’autres annonces) 😀

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