Vignettes et restrictions de circulation compliquent les voyages en Europe

C’est la Suisse qui la première a imposé une vignette pour ses autoroutes, dès 1985. Quel que soit le trajet, il n’y a qu’un modèle, valable 14 mois (du 1er décembre de l’année précédente au 31 janvier de l’année suivante), qui coûte actuellement 40 francs suisses (36 euros). D’autres pays ont suivi l’exemple, qui font payer une somme forfaitaire aux automobilistes, avec généralement plusieurs durées de validité au choix: l’Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la République Tchèque…Il faut comme en Suisse coller un macaron sur son pare-brise. L’achat peut se faire en ligne à l’avance –notamment via des revendeurs spécialisés–, à la frontière ou dans une station-service. La Hongrie et la Slovénie ont une variante électronique, tandis que l’Autriche laisse le choix entre la vignette physique et l’enregistrement de l’immatriculation. Le parcours devient un peu plus compliqué quand il n’y pas de barrière de péage sur certaines (auto)routes payantes: pour passer la Tamise an aval de Londres sur le périphérique M25, il faut par exemple payer 2,50 livres (2,80 euros) le jour-même ou le lendemain, en ligne ou dans une boutique agréée. Faute de quoi l’amende peut monter jusqu’à 105 livres (117 euros). Le principe est le même pour de nombreux péages électroniques en Europe, sur des axes routiers au Portugal, en Italie, en Irlande, en Norvège, en Suède, et bientôt en France… et aussi pour pénétrer en voiture dans des villes telles que Londres, Milan, Bologne, Stockholm, Göteborg ou Oslo.

Pas d’harmonisation

L’éclosion récente de « zones à faible émission » (LEZ) sur le continent oblige également à préparer son voyage.

Pour rouler dans le centre d’Anvers, en Belgique, avec une voiture française, il faut ainsi enregistrer son véhicule dans les 24 heures. C’est gratuit, mais la démarche impose notamment d’envoyer un scan de sa carte grise. Et au cas où ledit véhicule serait trop polluant, il faut payer.

Bruxelles a suivi le même modèle, mais il faut désormais y montrer patte blanche à l’avance, ce qui peut être problématique avec une voiture de location… L’amende de 150 euros a déjà frappé des touristes étourdis.

Si les villes belges n’ont pas coordonné leurs efforts, l’Allemagne a inventé une « écopastille » qui est exigée par 58 agglomérations. Pour entrer dans 57 d’entre elles, il faut une vignette verte, que l’on achète par correspondance, dans des garages ou des stations-service.

Evidemment, l’équivalent français Crit’Air n’est pas accepté, et l’amende coûte 80 euros.

Cerise sur le gâteau en Allemagne, des décisions de justice ont imposé des limitations de circulation aux véhicules les plus polluants, mais celles-ci sont pour l’instant limitées à Stuttgart et à quelques rues de Darmstadt et Hambourg. L’autoroute A40, qui traverse la Ruhr de part en part, pourrait aussi être interdite aux diesel.

Mais les Allemands doivent aussi se mettre d’accord entre eux pour différencier les véhicules diesel, qui n’ont pour l’instant pas de vignette particulière…

Cette totale absence d’harmonisation, alors que la France, l’Espagne, les Pays-Bas ou d’autres villes belges préparent des LEZ qui vont aussi concerner les voitures étrangères, « pose de nouveaux défis pour les transports dans l’UE », reconnaît-on à la Commission européenne.

« Il n’y a actuellement aucun projet d’introduire une vignette européenne commune », y explique-t-on pourtant, l’affaire étant du ressort des autorités locales.

Bruxelles met l’accent sur l’information des automobilistes, avec notamment le portail https://www.urbanaccessregulations.eu.

Quant aux loueurs de voitures, ceux que l’AFP a interrogés ne voient aucun inconvénient à ce qu’on colle des vignettes sur leurs pare-brise.

Par AFP

(34 commentaires)

  1. Trop d’Europe disent certains, pas assez disent d’autres.
    Tant que chaque état ne regardera que son propre nombril l’harmonisation des règles aura du mal à se faire.

    1. Pourtant sur le calibre de la patate et la taille des réservoir de chiotte on arrive à s’harmoniser.

      Il faut juste que le système péage devienne suffisamment casse-couille pour les transporteurs. Les lobbies fourniront des textes de loi clef en main aux euro-fonctionnaires.

    1. T’inquiète Maurice, pour l échange des données concernant les infractions routières, ca glisse tout seul. Bah oui faut optimiser au max … Pour des choses d intérêts publiques par contre … Après ¢a va venir chouiner que ¢a déserte les grandes villes. Moins d’emmerdes avec amazon et ebay.

      1. Ils n’ont rien fait d’intérêt public ?
        – Si tu peux appeler partout ou depuis partout en Europe sans que ça te coûte une blinde, c’est grâce à l’Europe.
        – Si les sacs plastiques qui décoraient si bien nos forets et nos campagnes ont disparu, c’est grâce à l’Europe (même si moi, du coup, j’ai du acheter des sacs poubelle)
        – Si ton billet de train est partiellement remboursable dès 30 minutes de retard, même si la SNCF trouve que « c’est une cause extérieure, c’est pas notre faute », c’est grâce à l’Europe
        – Si tous les produits électroniques que tu achètes sont désormais garantis 2 ans, c’est grâce à l’Europe.
        – Si tu n’a pas besoin d’un visa et d’un passeport pour aller en Allemagne, ni même si tu te dis « tiens, je vais aller vivre et travailler à Stockholm », c’est grâce à l’Europe.

        Bref, dire que l’Europe ne fait rien « d’intérêt public », c’est dire ces pommeries.

        1. Faisons une analogie :
          – les Gilets Jauens jurent que Macron n’a rien fait depuis 6 mois
          – les non Gilets jaunes disent que Macron a fait tout un train de mesures pour le pouvoir d’achat comme la « prime Macron » et consort
          – les Gilets Jaunes rétorquent que s’il a pris 100 milliards depuis son arrivée et qu’il redonne 1 milliard, alors c’est du pipi de chat.

          Mais, au final, qui a raison, entre ceux qui disent qu’il a déjà donné ou ceux qui disent qu’il n’a pas assez donné ? L’éternelle histoire du verre à moitié plein vs. le verre à moitié vide, quoi

          1. Oui, c’est la rhétorique habituelle mais est ce que l’Europe doit toujours faire les choses à moitié y compris remplir les verres. L’Europe ne fait pas rien et heureusement et vu le budget et le nombre de personnes qui y travaillent pour la faire avancer, se contenter d’un verre à moitié plein n’est pas très ambitieux.

  2. Article qui mélange tout.

    Oui certains axes routiers sur certains pays demandent un payement par internet ou dans les locaux agréés, avec enregistrement de plaque de immatriculation.

    Mais n’a rien à voir avec la pollution.
    Ça ce faut dans un soucis d’économies pour les sociétés autoroutières, qui n’ont pas a placer des machines de paiement automatiques ni le personnel.
    Des simples portiques avec des caméra ça coûte tellement moins cher

  3. J’avais écrit ici que ces systèmes particuliers à chaque ville/pays sont trop complexes et ne prennent pas en compte les étrangers. Je me rappelle qu’on m’avait expliqué que sisi c’est très simple…

    1. Mais comment ou fait les gens pendant si longtemps !!! Tu sais que chaque pays a des panneaux qui lui sont spécifiques ? Des règles de stationnement qui lui sont spécifiques ? Des limitations de vitesse qui lui sont spécifiques ?

      Et pourtant, chaque année, des millions de courageux héros voyagent eu Europe, bravant ces périls.

      Sinon, quand on va à l’étranger, on se renseigne un peu, ça marche aussi.

      1. Beniot l’homme qui n’a jamais eu de surprise en voyageant, l’homme qui n’a jamais improvisé un voyage a l’étrangé.
        Un exemple : la première fois q je suis allé en voyage en italie j’ai traversé la suisse, j’ai enví de dire et alors?
        As tu révisé le Code pénal de chaqué pays où tu es allé? Toutes les normes? Les US? Les coutumes? La religion? Connais tu toutes les regles normes loi en France? Au resto on me paye Pas le pain en France, plein de pays le facture, et alors? On s’en fout.
        Je suis allé su Portugal, j’ai demandé a un flic comment payer le payage, il m’as dit « tu es étrangé, ne paye Pas »

  4. Là, c’est clair que c’est la démonstration qu’il n’y a pas assez d’Europe, rien n’existe sur ce sujet qui est portant primordial.
    Il faut faire, d’urgence, une crit’air Européens qui prennent en compte TOUS les polluants dans l’intérêt des Européens.

    1. Il suffit de créer une commission qui fera une étude qui donnera des résultats dont on pourra débattre mais chaque pays aura son droit de veto.
      Tout ça devrait déboucher sur une recommandation…

      1. Ah oui, c’est certain que c’est le point faible de l’Europe par rapport aux décisions prises par la Chine, États-Unis, CEI.
        À l’époque de L’Empire romain, cela se passait mieux ! 😉 😀

  5. Sous couvert d’écologie chaque pays y va de son petit racket.
    Si ça n’était pas le cas à l’entrée des villes au autoroute il y aura un lecteur de plaque.
    Avec les immatriculations on peut connaître l’année et motorisation du véhicule et ainsi les contrôler sans vignette. Suffit de donner aux autres pays accès à sa base de données des immat.
    Mais bon ça c’est moins rentable

  6. Insolite retournement de situation : alors que l’Europe fut créée pour réunir les peuple, les restrictions induites par le systaime européen cherche à le désunir ! Il est temps de le changer non pas pour plus d’Europe, mais pour mieux d’Europe. Mais là, je pense que cela aura du mal à se faire, la mécanique est tellement grippée …

    1. « alors que l’Europe fut créée pour réunir les peuple » > Pas du tout. L’Europe a débuté par la CECA ! Communauté européenne du charbon et de l’acier.
      Le but était de lier la France et l’Allemagne de l’ouest (alors séparée en 2 RFA et RDA) ainsi que l’Italie (et le Benelux) dans un traité économique qui empêcherait de fait une nouvelle guerre comme on venait d’en connaître 3 en peu de temps.
      Rien à voir avec les peuples, c’était de l’économie pure et dure.
      Le traité de Rome c’est 6 ans après 😉 avec toujours les mêmes pays et là encore, c’est surtout ce l’économie dont il est question puisque le but est à terme la libre circulation des travailleurs…pas vraiment des touristes 🙂

    2. D’un autre côté, je ne parlais pas de la CECA, mais de ce qui est arrivé après. Mais si tu veux parler d’Histoire, alors allons-y jusqu’au bout : l’idée d’une unité politique européenne s’est construite progressivement à partir du XVIe siècle. Dès la Renaissance, en 1526, dans son ouvrage Des conflits européens et de la guerre turque, l’humaniste espagnol Jean Louis Vivès préconise une union des royaumes d’Europe contre les Turcs. L’Espagne est alors à son apogée et doit mener presque seule des combats contre les Turcs qui s’imposent en Méditerranée.

      Les penseurs des Lumières évoquaient déjà cette idée. En 1713, à la suite de la guerre de Succession d’Espagne, longue et sanglante guerre paneuropéenne (1701-1713), l’abbé de Saint-Pierre évoque une union des États de l’Europe afin de supprimer les guerres dans le monde. En 1756, le philosophe Jean-Jacques Rousseau rédige les Extraits et jugements sur le projet de paix perpétuelle, d’après les écrits de Saint-Pierre et note deux idées importantes : associer les États dans leurs relations extérieures, de la même façon que les citoyens sont associés dans l’État et par l’État dans une démocratie et créer un pacte protecteur de lois internationalement reconnues, auxquelles obéiraient les États signataires du pacte.

      La Révolution française tenta sans grand succès d’unifier les peuples d’Europe contre les pouvoirs monarchiques. En 1795, dans son Essai sur la paix perpétuelle, Emmanuel Kant préconisait une « fédération d’États libres » :

      « Ce serait là une « Fédération » de peuples, et non pas un seul et même État, l’idée d’État supposant le rapport d’un souverain au peuple, d’un supérieur à son inférieur. Or plusieurs peuples réunis en un même État ne formeraient plus qu’un seul peuple, ce qui contredit la supposition, vu qu’il s’agit ici des droits réciproques des peuples, en tant qu’ils composent une multitude d’États différents qui ne doivent pas se confondre en un seul. »

      En 1870, avant la Commune, les militants de l’Association internationale des travailleurs en France adressent un manifeste au peuple allemand : « tendons-nous la main, oublions les crimes militaires que les despotes nous ont fait commettre, les uns contre les autres. Proclamons : la liberté, l’égalité, la fraternité des peuples. Par notre alliance, fondons les États-Unis d’Europe. »

      Mais ce fut surtout en réaction aux horreurs de la guerre qu’elle s’imposa avec plus de force, particulièrement après la guerre de 1870 : Victor Hugo appelait de ses vœux la construction d’un État paneuropéen, seul garant de la paix sur le continent. Aussi ces États-Unis d’Europe devaient être également l’endroit où les valeurs républicaines seraient respectées, afin que le monde entier s’en inspirât.

      « […] Et on entendra la France crier : C’est mon tour ! Allemagne, me voilà ! Suis-je ton ennemie ? Non ! je suis ta sœur. Je t’ai tout repris, et je te rends tout, à une condition : c’est que nous ne ferons plus qu’un seul peuple, qu’une seule famille, qu’une seule république. Je vais démolir mes forteresses, tu vas démolir les tiennes. Ma vengeance, c’est la fraternité ! Plus de frontières ! Le Rhin à tous. Soyons la même République, soyons les États-Unis d’Europe, soyons la fédération continentale, soyons la liberté européenne, soyons la paix universelle ! » (Discours du 1er mars 1871 à l’Assemblée nationale).

      Cette expression sera d’ailleurs reprise, dans les années 1920 par Aristide Briand. Un autre célèbre discours de Victor Hugo en faveur de la création d’une union du continent européen, est l’appel à l’union européenne en faveur de la Serbie pour l’aider dans sa lutte d’indépendance contre l’occupation turque.

      Après la Première Guerre mondiale, la France imposa à l’Allemagne vaincue dans le traité de Versailles le paiement de réparations dans des conditions jugées humiliantes par les Allemands. On peut noter cependant les initiatives de Aristide Briand auprès de la SDN, ainsi que le mouvement « pan européen », véritable laboratoire d’idée pour le futur. Le Marché commun européen fut précédé de tentatives du même ordre, dès les années 1920, dont la plus importante prit la forme d’un appel aux Européens en faveur d’une Union douanière européenne, lancé le 12 mars 1925 par le journaliste Edgar Stern-Rubarth et neuf autres personnalités internationales, parmi lesquelles l’économiste hongrois Elemér Hantos ou l’économiste français Charles Gide, titulaire depuis 1921 de la chaire de coopération au Collège de France.

      Dans les années 1930, l’idée d’une « union douanière européenne » était soumise à la conférence économique internationale, afin de lutter contre des barrières douanières alors perçues comme pouvant avoir des conséquences néfastes 26.

      À cette période de nombreux marxistes mettent en avant l’objectif de créer des « États-Unis socialistes d’Europe », avec pour but d’empêcher les guerres et de franchir une étape pour aller vers un internationalisme véritable, tout en s’opposant au capitalisme.

      Ce fut après les nouvelles horreurs de la Seconde Guerre mondiale que l’idée est reparue de façon plus large. Durant la guerre, des initiatives en vue de préparer la paix naquirent dans les mouvements de résistance. Ainsi, Altiero Spinelli fonde en 1943 à Milan le Mouvement fédéraliste européen. En 1944 est fondé à Lyon le Comité français pour la fédération européenne. En Allemagne, le mouvement La Rose blanche, dont les dirigeants seront exécutés par les nazis, appelle à une fédération européenne pour l’après-guerre .

      Dans un célèbre discours prononcé en 1946 à l’université de Zurich, l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill déclarait, en ne parlant que de l’Europe continentale sans le Royaume-Uni :

      « Il existe un remède qui, s’il était généralement et spontanément adopté par la grande majorité des peuples dans de nombreux pays pourrait, comme par miracle, rendre l’Europe aussi libre et heureuse que la Suisse de nos jours. […] Nous devons construire une sorte d’États-Unis d’Europe. […] La première étape consiste à former un Conseil de l’Europe. Et de ce travail urgent, la France et l’Allemagne doivent ensemble prendre la direction. […] Je vous dis donc : « Debout, l’Europe ! ». »

      En 1947, des socialistes de divers partis européens créent le Mouvement pour les États-Unis socialistes d’Europe. La même année, l’écrivain George Orwell se prononce également pour des États-Unis socialistes d’Europe.

      Le Congrès de la Haye, en 1948, rassemble les différents partisans de l’unification de l’Europe. L’une de ses conséquences fut la création du Conseil de l’Europe, première tentative vers la construction d’un avenir commun aux nations d’Europe.

      Entre 1948 et 1960, dans un contexte de guerre froide et de lutte contre le communisme, le gouvernement américain, au travers du Comité américain pour une Europe unie, apporta un soutien financier à diverses organisations promouvant l’intégration ou le fédéralisme politique en Europe, à l’instar du Mouvement européen.

    1. Ils pouvaient imposer une norme de l’Angleterre jusqu’à l’Égypte !
      Ce serait pratique aujourd’hui pour lutter contre la pollution. 🙂
      Notez que déjà les Allemands (de l’époque) étaient en grande partie en dehors de l’empire…en prévision du dieselgate !? 😀

  7. Ca pose un vrai problème pour ceux qui comme moi louent souvent des voitures de location. Acheter une vignette de 36 euros valide 1 an pour l utiliser quelques jours, c est rageant. Alors oui , on peut éviter les axes autoroutiers ou routes payantes mais il devrait être possible d acheter la vignette sans devoir la coller sur le pare-brise

    1. Normalement, la voiture louée est équipée, non ?
      C’est pour ça que pour louer une voiture à l’aéroport de Bâle Mulhouse, il est demandé de la louer coté « zone suisse » de l’aéroport, pour être sur de repartir avec une voiture avec la vignette d’autoroute.

      1. À Genève, les voitures louées du côté français sont très rarement équipé de la vignette suisse ( a l exception des voitures les plus hdg). Si tu dois aller vers Lyon par ex, il faut soit prendre l autoroute depuis l aéroport de Genève ( et donc payer la vignette annuelle) ou contourner cette dernière vers un autre point de douane, ce qui rajoute 30 mn). Tu peux aussi louer du côté suisse ( voiture avec vignette) mais les prix sont beaucoup plus élevé. Ceci n est qu un exemple parmi tant d autres.

  8. Oui, parce qu’elles sont louées « en Suisse », pas en France.

    Si tu prends ta voiture directement à la gare de Bâle, elle aura la vignette autoroute. Avec des tarifs Suisse.

  9. Techniquement, c’est super simple.
    Fait les autoroutes gratuits et enlever les vignettes pour les villes.
    Offrir ou lieux d’enlever.
    Controler les voitures (control technique proprement fait) et faire en sorte qu’il est simple de acheter une nouvelle (ou une recente) voiture pour ceux qu’on des vielles tres polluants voitures.

    Utiliser la raison.

    1. Gratuit, ça n’existe pas
      Au bout des dizaines à centaines de millions d’années, la nature a fabriqué pétrole et charbon, qu’il ne nous reste plus qu’à les extraire du sol. L’existence, la création du pétrole et charbon, c’est gratuit

      Une autoroute, on a beau attendre des millions d’années, la nature ne la fabriquera pas pour nous. Il faut construire cette autoroute, et donc quelqu’un doit payer ce cout. Si ce ne sont pas les utilisateurs, alors ça sera tout le monde via les impôts. A chacun de voir si ce serait une mesure plus juste pour tout le monde ou pas.

      Idem pour les vieilles voitures polluantes à remplacer. Si leur propriétaires ne peuvent pas les changer, parce que pas assez d’argent, de quelle manière comptes tu les remplacer…

      1. Je dois pas me tromper en disant qu’on paye plus pour l’exploitation lucrative d’une autoroute que pour son coût réel de construction et d’entretien.

  10. Tu sais quoi ? Non. La dernière fois que je suis allé en Suisse, j’avais une voiture de location (prise à l’aéroport Bâle-Mulhouse, coté Suisse) et je ne savais même pas la limitation de vitesse sur route nationale en Suisse.

    Mais c’est pas la faute à l’Europe ! C’est que je n’avais pas fait l’effort de vérifier.

    Exemple, en Italie, on paye le pain et le couvert « Pane e coperto » dans beaucoup de restaurants. Soit on le découvre sur place, soit on se renseigne avant et on sait ce qui va nous arriver. Mais, ce n’est pas de la faute de l’Europe, ni le restaurateur qui est un escroc.

    Et ça n’est pas si compliqué que ça.

  11. Chérie je suis désolé je ne l’avais pas vu venir il était caché par la vignette allemande qui était caché par la vignette suisse qui elle était cacher par celle du contrôle technique qui elle a fait était cacher par la vignette critair. Par contre j’ai plus de place sur le par brise pour coller la vignette espagnole pour nos futures vacances.

    Merci l’Europe heureusement nous payons des politiques nationaux et européennes, qui prevoient d’élargir les par brisés prochainement sur nos véhicules. Ou va donc l’Europe ?

  12. Merci pour cet article qui démontre que plus le temps avance, moins la mobilité est à l’ordre du jour. L’on nous vante l’ouverture des frontières mais on les remplace par moult tracasseries administratives avec coup de massue fiscal en cas de non respect.
    Lorsque j’écoute mon beau-père qui raconte ses voyages dans les années 70-80 dans toute l’Europe à bord de son MGB et sa Mini Cooper, je me dis que nous vivons dans un monde de moins en moins ouvert et de plus en plus carcéral. Je ne saurais prétendre si l’herbe est plus verte ailleurs, mais j’affirme qu’elle jaunit de plus en plus ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *