Selon le site automobile iranien Asbe Bokhar, le ministre des Industries, Reza Rahmani, a ainsi déclaré que la part du gouvernement dans IKCO et SAIPA serait vendue avant mars 2021.
L’arbre qui cache la forêt de la gestion du secteur automobile ?
Le Financial Tribune, media à l’origine de l’article, affirme néanmoins lui-même que de telles affirmations émanent souvent du gouvernement iranien pour – selon lui – détourner l’attention de l’échec du gouvernement face aux nombreux défis de l’automobile.
Précisons que le Financial Tribune est un journal non gouvernemental iranien ouvert en 2014. Il a pour objectif de couvrir une grande variété de sujets politiques, économiques, technologiques et sociaux.
Son propriétaire est Alireza Bakhatiari, PDG du groupe de médias Donya-e-Eqtesad Taban, également connu sous le nom de DEN. Lequel englobe les titres Donye-e-Eqtesad, quotidien économique de langue persane, un hebdomadaire destiné au monde des affaires, Tejarat-e-Farda , Eghtesadnews.com, une agence de presse dédiée au secteur économique, et le Financial Tribune, journal économique rédigé en anglais.
Importante participation de l’Etat iranien dans Iran Khodro et SAIPA
Selon des informations officielles, le gouvernement détiendrait 14,04% d’IKCO et 23% de SAIPA. Toutefois, des observateurs indépendants ont déclaré que la part du gouvernement dans les deux entreprises était plus importante, les agences de l’État, par l’intermédiaire de leurs filiales et de leurs sociétés écran, détenant également des participations dans les deux entités.
Toujours selon le Financial Tribune, les politiciens iraniens ont promis de longue date de privatiser des industries clés, mais le processus de privatisation des grandes entreprises publiques a souvent été entaché d’accusations de corruption et de favoritisme.
Les analystes du marché estiment quant à eux que la « promesse » de privatisation d’IKCO et de SAIPA ne serait pas remplie de sitôt.
L’avis de Leblogauto.com
Affaire à suivre tout de même, la Chine pouvant être aux aguets pour profiter de la crise entre Iran et Etats-Unis pour s’insérer de la sorte sur le marché iranien. Une privatisation permettrait également au gouvernement iranien d’engranger de biens précieux subsides en cette période troublée.
Reste que le processus de privatisation pourrait grandement être ralenti par les sanctions US, ne serait-ce qu’au niveau des modalités concrètes de réalisation d’une éventuelle transaction financière. A moins que l’opération soit réalisée par des investisseurs iraniens.
Sources : Financial Tribune, Asbe Bokhar
Crédit Photo : Elisabeth Studer pour Leblogauto.com
Si un constructeur chinois s’empare d’Iran Khodro c’est est fini de la représentation de Peugeot dans le pays(même non officiellement désormais) 🙁
Sauf s’il s’agit de Dongfeng…
PSA doit lacher Iran Khodro en explicant la main mise des USA sur le business en Iran. PSA ne pilote rien la-dedans, c’est des heures, des mois de boulot pour rien.. bcp trop d’argent parti en fumé pour rien….
PSA doit aller en Russie et arreter d’user le soleil en Iran.
PSA n’est plus en Iran…
Iran Khodro a toujours été un partenaire ou un client (selon les époques) et n’a jamais eu de lien avec PSA.
Cela permettait à PSA de faire tourner les magasins de pièces mais après le premier retrait, Iran Khodro a adapté les pièces et fait ses propres pièces désormais sans avoir besoin de PSA.
very very good