F1 GP France 2019 : les à-côtés et le paddock

Le Grand prix de France revient au Castellet pour la deuxième édition du renouveau. Premier point positif, la nette amélioration de la circulation grâce aux nouvelles mesures prises pour corriger les erreurs de l’année passée.

Plus d’expos

Deux « villages » sont proposés au public : le village « Sud », derrière la tribune de la ligne droite des stands, propose un quartier de « type provençal » et surtout la Fanzone, dédiée aux animations (pit stop challenge, simulateurs, batak challenge, stand d’animations Renault), aux boutiques et aux interviews des pilotes par le public.

Le stand Renault exposait d’ailleurs la nouvelle Clio ainsi que la Megane RS Trophy qui vient de prendre le record de catégorie sur la Nordschleife.

Le village  » Nord », situé derrière la chicane du Mistral, était un peu le « parent pauvre » des installations de l’an passé. Il a été agrémenté cette année avec un espace d’exposition. Au programme, une histoire de la F1 (en partenariat avec le musée national du sport, basé à Nice), une collection privée de bolides et surtout une belle collection de Renault Turbo. De la R5 Maxi à la Safrane Biturbo Baccara en passant par la Fuego, la nostalgie marche à fond. Ces berlines sont accompagnées de la fameuse RS10 de 1979, avec laquelle Jean-Pierre Jabouille a gagné le premier grand prix du losange en F1. D’ailleurs, pour célébrer les 40 ans de l’évènement, l’ancien pilote français a effectué deux tours du Castellet au volant de la RS10.

Dommage que davantage de F1 n’aient pas été exposées. Et la Lotus-Honda de Senna, qui trônait l’an passé à côté de la boutique dédiée au brésilien, a disparu.

Paddock : puissance et gloire

Les motorhomes ou « hospitalities » sont toujours aussi fastueux et impressionnants, avec la palme de l’espace occupé à Ferrari.

Fanzone

Plusieurs équipes et pilotes sont venus échanger avec les fans sur la scène dédiée.

Renault est passé en premier, avec Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Cyril Abitboul et Alain Prost. L’Australien a évidemment amusé la galerie (on sent que le charisme de Ricciardo éclipse son équipier plus introverti). Cyril Abitboul a affirmé, caution de Toto Wolff à l’appui d’après ses dires, que le V6 Renault était désormais 2e dans la hiérarchie des moteurs, derrière Ferrari mais devant Mercedes. Le débat est ouvert sur ce sujet épineux !

Haas a été représenté par Romain Grosjean, un peu crispé, et Kevin Magnussen.

Lewis Hamilton a fait ensuite son apparition. Son charisme et son aisance avec le public font toujours merveille.

Enfin, la séance s’est achevée par Charles Leclerc, qui a pu mesurer son immense côte d’amour. Le pilote Ferrari a poliment minimisé les polémiques sur les consignes de course, qui ont été soulevées par certains spectateurs.

F1 GP France 2019 : les à-côtés et le paddock 1

F1 GP France 2019 : les à-côtés et le paddock 2

(3 commentaires)

  1. Il aura fallu attendre 2019 pour que l’on nous montre la F1 sous cet angle. et ce n’est pas par les journalistes mais grace à un blog. bravo et merci. Très intéressant cette approche.

  2. Bravo Nicolas, vu la qualité de tes articles et ta culture tu sport auto, tu mérites amplement ta place dans le paddock (et tu t y connais bien plus que bcp de gens dans le milieu)
    Dommage que la F1 n’ai pas tjrs compris qu’il faut ouvrir ce paddock aux spectateurs !
    la nascar, l indycar et bcp d autres series l’on compris depuis lgtps : il faut choyer ce « racefan » et vu que l’age moyen du fan de sport auto est élevé, ce n’est pas demain la veille que la relève se rendra sur un circuit (elle préfère, de loin, le sim racing)
    surtout profites de ces instants !! ce n’est pas tt les jours que l’on traine dans un paddock 🙂

  3. Ces villages et façades de motorhomes, aussi de par leur éphémérité, ont un petit côté « Daisy Town » ^^

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