Une journée test bienvenue
En effet, le circuit est tellement atypique que le découvrir seulement lors des essais libres d’avant course, risque de mettre au jour des difficultés particulières inhérentes à la longue ligne « droite », par exemple. Même si des simulations de tous ordres sont réalisées, rien ne vaut la dure réalité de la piste, -qui non permanente- n’est ouverte que pour les événements sportifs, avec toutes les sujétions que cela impose aux riverains.
Rouler sans exigence particulière que de confirmer, infirmer ou valider certains choix techniques, voilà bien une aubaine que toutes les équipes apprécient. D’autant plus d’ailleurs que, si d’un côté cette journée est déclarée obligatoire pour tous les concurrents, ceux-ci peuvent faire rouler- à cette occasion- jusqu’à 5 pilotes différents. De plus, les pilotes n’ayant pas roulé depuis 5 ans dans cette compétition très particulière, doivent effectuer au moins 10 tours de circuit lors de cette journée test. Rien ne vaut en effet la véritable ‘épreuve du feu‘, autrement plus sévère que les séances de simulateur, aussi élaborés soient-ils. Précisons enfin pour cet aspect sportif, que deux séquences de roulage, de chacune 4 heures interviendront donc, le dimanche 2 juin (9h-13h et 14h-18 h).
Des milliers de personnes, rien que pour les équipes
Pour ce qui concerne le monde des affaires, on comprend bien que voir arriver sur la région mancelle les équipes attachées à l’exploitation des 62 voitures invitées pour cette 87ème édition des 24 heures du Mans, constitue une fabuleuse manne pour l’hôtellerie en général.
Cette année Leblogauto.com aura le grand privilège de vivre ces 24 heures au cœur du team Signatech-Alpine-Matmut, ce qui nous permet d’ores et déjà d’indiquer à titre d’exemple que 22 personnes composent l’équipe technique, alors que pour gérer l’événementiel on montera en charge progressivement, pour aller de 20 à 80 personnes environ. On voit bien par une simple projection, que près de 3 000 personnes vont investir hôtels ou résidences pendant 15 jours, au simple titre des équipes engagées.
Pour l’événement en lui-même, l’ACO en profite pour faire rêver tous les fans, qui titulaires d’un billet Pitwalk, peuvent accéder et circuler dans le paddock le samedi. Alors que pour suivre la journée test, plusieurs formules de billet sont proposées.
Du lundi 3 juin au samedi 8 juin les écuries termineront leurs installations en vue de la course et mettront la dernière main à leurs montures, avant d’aborder le vrai marathon de la semaine du Mans avec les vérifications administratives et techniques, se déroulant en centre-ville et attirant toujours une foule enthousiaste.
Récapitulatif du calendrier pré-course
Samedi 1er juin : 16 h Photo officielle des voitures
Dimanche 2 juin : 9-18h Journée test
Dimanche 9 juin : 14h-19h Vérifications administratives et techniques
Lundi 10 juin : 10 h-18h Vérifications administratives et techniques
Mardi 11 juin : 17h-18h30 Séance d’autographes dans la voie des stands
Vendredi 14 juin : 10h – 20h Découverte des stands
Vendredi 14 juin : 17h – 18h30 Parade des pilotes en ville
Sessions de course
Essais Libres Mercredi 12 juin – 16h00-20h00
Qualification 1 Mercredi 12 juin – 22h00-24h
Qualification 2 Jeudi 13 juin – 19h00 – 21h30
Qualification 3 Jeudi 13 juin – 22h00 – 24h
Warm-up Samedi 15 juin – 09h00 – 09h45
Le départ de la course sera donné le samedi 15 juin à 15h00 par la Princesse Charlène de Monaco.
Tout le gratin mondial au départ
L’engouement pour participer aux 24 heures du Mans est tel, que nous allons découvrir deux stands supplémentaires permettant ainsi d’accueillir les 62 voitures invitées à disputer cette finale d’une super saison 2018-2019, comprenant deux fois les 24 heures pour l’attribution des titres de champions du monde.
Nous reviendrons bien évidemment sur les différentes catégories mais pour l’heure, voici la liste prévisionnelle des voitures et pilotes pressentis.
Vous remarquerez que pour chaque pilote, à côté de la nationalité, figure une lettre indiquant la catégorisation du pilote : P(latine), G(old), S(ilver), et B(ronze). Cela mérite bien un brin d’explication.
Les pilotes « Platine » sont nécessairement des pilotes professionnels qui cumulent deux critères d’une liste définie par la FIA comme, par exemple, avoir remporté les 24 Heures du Mans en LM P1 ou en LM GTE Pro ou être pilote usine avec des résultats significatifs.
Les pilotes « Gold » peuvent être professionnels ou amateurs s’ils répondent à un critère d’une liste exhaustive aux exigences moins élevées que pour les pilotes « Platine ». Toutefois, un pilote qui satisfait à un seul critère pour devenir « Platine » sera automatiquement considéré comme « Gold’.
Les catégories « Silver » et « Bronze » ne concernent que les pilotes amateurs qui doivent satisfaire à un critère pour figurer dans la première catégorie, la seconde étant prioritairement réservée aux pilotes débutants ou n’ayant pas obtenu de résultats significatifs ou encore aux pilotes âgés de plus de 60 ans, quel que soit leur palmarès.
En effet, l’âge est aussi pris en compte. Ainsi, tout pilote de moins de 30 ans est considéré au moins comme « Silver » à moins d’être débutant. De plus, la catégorie des pilotes âgés de plus de 50 ans est réduite d’un grade, tandis que celle des pilotes âgés de plus de 55 ans l’est de deux unités.
Voilà donc le décor planté pour cette 87ème édition des 24 heures du Mans. Nous aurons le plaisir de vous retrouver à de nombreuses occasions, tant pour vous faire partager notre immersion au sein de l’écurie Signatech-Alpine-Matmut, que pour vous faire vivre cette course, toujours aussi magique.
Direction la journée test ce weekend !
Alain Monnot
Crédit photographique : A. Cornilleau-A.Goure-G.Trehorel-ACO.
Signatech n’a qu’une seule auto?
Comme l’an dernier.
Question de budget sans doute. De nombreux pilotes payants qui alimentaient ces budgets sont partis dans d’autres structures.