Après un rapport d’élus parisiens, c’est au tour de la Maire de Paris, madame Anne Hidalgo, d’embrayer sur un passage à 50 km/h des 35 km de ceinture de Paris intra-muros.
Lors d’une réunion publique porte des Lilas, la Maire a officiellement reçu le fameux rapport avec 40 préconisations pour l’avenir du boulevard. « L’idée, à terme, de transformer cette autoroute urbaine en boulevard urbain apaisé, c’est une idée que nous partageons » indique-t-elle selon des propos rapportés par Le Parisien.
Un certain nombre des propositions faites dans ce rapport seront soumise au vote du Conseil de Paris lors de la prochaine séance, le 11 juin 2019. Ce que désire la Maire, c’est d’impliquer les communes de banlieue limitrophes et donc concernées elles-aussi par le périphérique même si la route fait partie de la commune de Paris. « Il est clair que l’abaissement de la vitesse à 50 km/h est une proposition que je prends, et pas à un horizon 2024 ».
Cet abaissement risque bien de devenir l’une des propositions de la prochaine campagne des municipales en 2020. Selon le premier édile, « En 2014, on a abaissé la vitesse à 70 km/h, sous le feu des polémiques, et aujourd’hui tout le monde est content. Parce que finalement, ça a plutôt fluidifié la circulation ». Avis qui n’est pas forcément partagé par tout le monde.
Des résultats contrastés et contestés
Si la baisse de la vitesse à 70 km/h contribue à faire baisser les bruits de roulement (-0,6 db selon des chiffres officiels), côté pollution et vitesse moyenne, soit il n’y a pas de chiffre, soit ils ne sont pas bons et sont donc vite évacués. La vitesse moyenne de 38 km/h en 2013 est ainsi passée à 35,8 km/h (de 7 à 21h) en 2016 selon la mairie. En soit, cela ne représente que quelques secondes sur un tour complet du « périphe » mais de là à dire que « tout le monde est content », il y a une marge que la Maire de Paris franchit sans sourciller.
Outre l’abaissement de la vitesse, le rapport préconise une voie réservée au covoiturage et aux transports en commun, ainsi que l’interdiction des poids-lourds en transit. Sur ce point, c’est carrément le « grand-paris » qui pourrait être concerné et donc avoir un trafic de poids-lourds reporté sur la banlieue lointaine, A86 ou N104.
Ce qui se verra finalement peut-être le plus (et le plus rapidement) des usagers, c’est la « végétalisation » du boulevard circulaire. Parois, murs antibruit, terre-pleins, etc. Déjà très végétalisé depuis sa construction et encore plus depuis sa couverture partielle, il devrait y avoir bientôt un périph plus vert. Mais, pas forcément moins pollué ni moins bruyant pour les riverains.
A mort le périphérique !
Construit entre 1956 et 1973, le boulevard périphérique de Paris a été inauguré par Pierre Messmer (Premier Ministre sous la Présidence Pompidou) en avril 1973. Ouvrage communal, il déroge au code de la route et sa vitesse limite est fixée à 90 km/h. Partout ailleurs dans la ville, c’est 60 km/h comme fixé depuis 1972.
Au début des années 1990, les dirigeants décident de baisser la vitesse en agglomération à 50 km/h et de créer la possibilité de zone à 30 km/h. Le périphérique, lui, connait toujours un régime dérogatoire mais sa vitesse passe (déjà dans une certaine contestation) à 80 km/h en 1993. Le dernier abaissement de vitesse a donc lieu en 2014 avec le passage à 70 km/h.
D’ici quelques années (peut-être plus rapidement que cela) il en sera finit du régime dérogatoire du périphe qui passera à 50 km/h. A quand la création de zones 30 sur certains tronçons ?
Très souvent congestionné, le périphérique vit un désamour depuis plusieurs années et ne représente plus que 2% environ des déplacements franciliens quotidiens. Le trafic se reporte sur les autres axes. Avec le passage à 50 km/h ce devrait être encore plus vrai.
D’autres zones urbaines ont annoncé l’abaissement de la vitesse sur leur rocades ou périphériques comme Lille. D’autres, comme Rennes ont testé le passage de 90 à 70 jm/h pendant une année avant de faire marche-arrière devant l’augmentation de la pollution et des bouchons.
A titre personnel, je l’emprunte régulièrement, donc je n’ai pas envie que sa vitesse soit diminuée. Mais si ça peut être bénéfique, pourquoi pas.
Que ce soit en réduisant la pollution/bruit (peut être) ou en réduisant le trafic (car « y en a marre ça fait chier » ou « finalement, ça va plus vite en RER »…)
De toute façon, je ne suis pas parisien, ce n’est pas moi qui déciderai.
En 1962, 60 km/h en ville, 1er juillet 1973, la vitesse maximale autorisée est fixée à 100 km/h sur l’ensemble du réseau. En mars 1974, les vitesses maximales autorisées sont fixées à 140 km/h sur autoroutes. Je suis un nostalgique, c’est doit être pour ça que je suis resté sur les anciennes limitation ; )
Nostalgique du bon vieux temps ? Où on pouvait en toute liberté s’encastrer bourré dans un platane, se détruire les poumons en fumant et où on était quasiment sûr de mourir sous 2 ans de son cancer 🙂
Je ne vois pas le rapport… je n’ai pas parler de l’alcool au volant, ou bien même de la cigarette. Et si l’on s’éloigne du monde de l’automobile, je pense que tous ne va pas dans ce sens. Je dis juste qu’avec les voitures moderne, et les nouvelles technologie, abaisser les limitations, je trouve ça stupide. Surtout que 10km/h de plus ce n’est pas dangereux. D’ailleurs ni L’Etat et ni Chantal, n’arriverons a m’en convaincre. Pour preuve, les résultats des statistiques sur les 80kmh.
@beniot : oui absolument. Je ne vois aucun problème que qq’un S’encastre dans un platane tout seul comme un gland. chacun fait encore ce qu’il veut de sa vie si ça ne concerne que lui. Et oui il y en a marre des lois liberticides sur fond de mauvaise foi pour ce genre de chose.
Mais bien entendu ce n’est pas toujours aussi simple, on est d’accords.
http://i.imgur.com/ZQYFtRp.jpg
… Nostalgique avec + de 18 000 morts par an.
Ca permettait de lutter contre la pollution. Plus de vies sauves, plus de population , plus de pollution.
Il a dit qu’il était nostalgique de certaines époques et qu’il en gardait les limitations de vitesse.
Il n’a pas dit qu’il était nostalgique des mauvaises performances de sécurité des voitures.
Il n’a pas dit qu’il était nostalgique de l’absence de contrôle technique.
Il n’a pas dit qu’il était nostalgique de l’absence de régulation des stupéfiant.
Il n’a même pas dit qu’il était nostalgique de l’absence totale de limitation de vitesse.
il parlait juste du 60km/h en ville, du 100km/h hors agglomération et 140km/h sur autoroute.
Peut-être le dira t il, mais il ne l’a pas encore fait…
La question serait plutôt: est ce que la limitation à 50 km/h permettra de fluidifier le trafic ?
La vitesse réelle étant tellement faible et inférieur à 50km/h que çà pourrait être bénéfique.
Reste les rares fois ou le périph est fluide et dans ce cas pourquoi pas adapter la limitation de vitesse à la densité du trafic ?
Un peu à l’allemande, avec des panneaux montrant une vitesse max différente selon le traffic, la météo.
Blague à part cela fonctionne, les limitations adaptées au traffic…C’est juste qu’en Allemagne personne ne les respect. 🙁
Ce n’était pas une blague de ma part, je pense que ce serait en effet une bonne chose.
Et je pense qu’en Allemagne les limitations sont respectées, avec en effet un peu de tolérance… En général +20 km/h (+10 pour la marge d’erreur du radar, et encore +10 parce que l’amende n’est pas chère au début).
Comment limiter la vitesse à 50km/h peut fluidifier le trafic, si la vitesse réelle est déjà inférieure à 50km/h. Ce n’est pas logique.
Soit par endroit et par moment on roule très bien sur le périph’ et alors le truc de dire : « de toute façon on s’en fout de cette limitation puisque qu’on y roule même pas à 50 » et un mensonge pour faire passer la pilule. Mais effectivement cela pourrait éventuellement fluidifier le trafic contrairement aux essais fait à Rennes et à la baisse continuelle de limitation sur celui de Paris.
Soit on y roule très mal, alors cette mesure n’a aucun intérêt, sauf dépenser de l’argent public.
Dans tout les cas il faudra se mettre d’accord sur l’argumentaire, parce que là c’est la foire pour motiver ces mesures.
pas forcement bizaro
-si on est sur une route ou autoroute « étanche », alors oui
-si on est sur une route ou autoroute, avec des croisements, avec des gens qui veulent entrer, avec des gens qui veulent sortir, avec des gens qui veulent changer de lignes (pour une prochaine sortie), alors ce n’est plus le cas
A ces intersections très empruntées, la circulation est plus difficile, plus complexe. La circulation est forcement un peu ralentie:
-on laisse faire les gens librement depuis amont. Tout le monde va rouler vite. Il y aura davantage de gens qui vont arriver en même temps à ce croisement. Il y aura moins d’espace disponible pour manoeuvrer, moins d’espace pour changer de ligne.
Comme les gens sont cons en général (tout le monde reste sur la ligne de gauche jusqu’au dernier moment, pour pouvoir rouler plus vite, au lieu d’anticiper, quitte à rester à droite derrière un camion plus lent), et que les gens ne veulent pas rater la sortie, alors il va beaucoup ralentir et essayer de traverser les lignes. Il va perturber au moins 2 voies de circulation
Comme tout le monde est con, ou égoiste, ou n’a pas envie de se faire enfler, alors personne ne laisse passer personne (celui là, il veut zigzaguer ou sortir du périph???), et que l’autre ne veut pas rater sa sortie, alors il finira parfois par s’arrêter totalement, en attendant de pouvoir traverser les lignes
-en ralentissant les véhicules en amont, on évite d’avoir une forte densité de véhicules à cette intersection. Cela permet aux voitures de changer de files plus facilement, et donc de ne pas trop trop trop ralentir le flux, et donc éviter un bouchon généralisé
Tout à fait,
En plus des interceptions il y a les voies bloquées par des pannes et des accidents qui engendre le même phénomène, pour le même cause de changement de voie.
C’est pourquoi je disais que la limitation à 50km/h n’est pas utile quand on est déjà a 10km/h. Or « on » nous bassine avec le périph qui est toujours bouché qu’il est impossible de dépasser les 30km/h où que cela soit. Et donc il s’agirait d’un argument pour les instaurer :
« les 50 ne vous limiterons pas plus que vous ne l’êtes déjà, donc acceptez le! » Si c’était vrai les 50km/h ne servirait à strictement rien donc tout cela serait en pure perte.
La vérité est que le périph parisien n’a pas la même circulation toute la journée et toute l’année. Et que l’on peut y rouler très bien. Et se faire flasher si on y roule trop bien. 🙂
Et donc oui le 50km/h aura un effet visible. Sur les bouchons peut-être, de 90 à 70 je n’ai pas vu de différence on verra bien avec le 50. Mais cela aura un impact sur la vigilance au compteur et le ressentit des conducteurs, rien de bien objectif.
Tout cela est un travail sérieux de simulation de différentes configurations du réseau. Et je ne m’aventurerai ni à traiter les gens de cons ni à proposer une solution clé en main grâce à une simulation réalisé en mode vue de l’esprit et jolis discours.
J’ose espérer que depuis le temps les données du problème sont capitalisées. Que l’on a collecté pour chaque heure de chaque jour de l’année le nombre d’entrées & sorties de véhicules à chaque endroit du périphérique. Et qu’une aussi grande mairie que celle de Paris s’est doté d’outils permettant la modélisation des flux routiers et j’en passe. J’espère même qu’elle est à l’origine de ce genre de d’outil, et qu’il y a un partage.
J’espère que les constructeurs vont nous sortir de belle voiturettes sans permis (et des tramways hippomobiles, il y a déjà du gazon).
@Lolo : on pourrait aussi rétorquer que lorsque vous vous plantez tout seul dans un platane, vous mobilisez les pompiers, forces de l’ordre, occasionnez des frais à l’hôpital, votre assurance, etc.
Et aussi en poussant le raisonnement plus loin que vous rapportez à l’économie de part votre enterrement, mais à l’inverse votre productivité chute drastiquement 😉
Ici, il y a un débat possible entre productivité perdue avec les minutes en plus sur le périphe (et autour) d’un côté et de l’autre les dépenses de santé, les nuisances sonores, pollution de l’air, etc. engendrée.
Certains voulaient un périphe totalement enterré et dont l’air serait filtré. Visiblement ce ne sera pas pour demain 🙂
#thibaut : oui. mais je peux aussi te rétorquer que se planter contre un platane tout seul coute beaucoup moins cher à la sécu que mourir d’un cancer 😉
Bon, le problème, c’est que la plage de vitesse dans laquelle un moteur à combustion atteint son efficacité maximum au niveau de la consommation, c’est entre 70 et 90 km/h.
Autrement dit, en rabaissant à 50 km/h, l’âne Hidalgo va augmenter la pollution…
Le seul élément positif qui pourrait ressortir de cette mesure, c’est une potentielle baisse des émissions sonores. Mais bon cela reste à prouver.
Oui mais justement, ces 20km/h cela fait toute la différence. Si on passe de l’illimité à 100 ou de 120 à 80, c’est justement pour éviter les risques de bouchons.
Si déjà ce n’est pas respecté en Allemagne, alors dans un pays de « Gaulois réfractaires » (genre qui vont au bout du bout de la voie d’insertion pour gagner 1 place…ou passent par les zébras) très latins dans leur comportement cela risque de ne pas être gagné 🙂 😉
Les zébras je comprends, mais je ne vois pas le problème à utiliser toute l’infrastructure lorsque cela est autorisé.
Si je m’insère sur le périph bouchonné via une voie d’accélération de 300m, qu’est ce que cela peut faire au gens que je m’insère 200m avant la fin ou pile poil à la fin? Au final si c’est une question de place gagnée sur un « podium », il faut se dire qu’il y aura toujours des dizaines/centaines de gens « lésés » derrière.
Par contre si je m’arrête 200m avant la fin de la voie cela suppose que potentiellement je ramène le bouchon 200m en arrière.
Et donc avec mes copains derrière nous allons bloquer des voies de circulations, des intersections qui n’ont rien avoir avec le bouchon de le périph. Et là c’est une autre histoire, pas de BAU pour les secours. les intersections bouchées qui s’enchaînent peuvent congestionner tous les alentours. Et là quand je vois le comportement des gens dans les intersections bouchonnées, je préfère éviter ce drame.
J’ai payé fort cher des voies d’accès je les utilise.
De même il y a un céder le passage qui me rend prioritaire lorsque je suis sur l’axe bouché. Cela ne m’empêche pas d’appliquer un principe de courtoisie et de bon sens. C’est à dire de laisser passer un véhicule chacun. Même si ils nous doivent le passage.
Cela dit sur le périph parisien, la voie de droite est de coutume utilisée non pas pour circuler mais pour les entrée/sorties, et il existe certains endroits où cette voie n’a pas la priorité sur la voie d’insertion.
Quand à la « latinité » du principe je passe sur ce commentaire qui objectivement et selon les standards actuels est proche du racisme.
Non mais sérieux fermez le périphérique, allons au bout de la connerie ecolo. Hidalgo pose tes coronesse sur la table et va au bout des choses ! Les parisiens t’en remercieront !
Plus de périphérique, mais avec des airs de stationnement adaptés en dehors et des transports en commun dimensionnés en conséquence, oui ce serait bien.
La voiture, pour les WE et les vacances ou le plaisir.
Pourquoi pas 30 km/h ? Et accès aux trottinettes aussi ?
La fluidité…rien que la fluidité.
Aller jusqu’au bout du bout, coller la voiture de devant, etc dégrade la fluidité.
En réduisant la vitesse, on peut aussi fluidifier le trafic en réduisant l’effet accordéon.
On obtient la même chose en augmentant la distance de sécurité.
« Par contre si je m’arrête 200m avant la fin de la voie cela suppose que potentiellement je ramène le bouchon 200m en arrière. » >> Non. Dans les faits (vécu dans plusieurs régions, ou à l’étranger) cela incite les autres usagers à user de la courtoisie dont vous parlez. Ils créent un espace et vous n’avez pas à forcer le passage.
Prenez l’échangeur de Vélizy par exemple. Ou plein d’autres 😉
Une fois que l’on a goûté à la conduite fluide, sans klaxon, etc. on ne peut pas tenir 5 minutes en IdF.
« Cela dit sur le périph parisien, la voie de droite est de coutume utilisée non pas pour circuler mais pour les entrée/sorties, et il existe certains endroits où cette voie n’a pas la priorité sur la voie d’insertion. »
>> Non, le périphérique est une voie communale et la règle est la priorité à droite, partout autour des 35 km 😉
Là encore, courtoisie et espace d’insertion éviteraient des bouchons.
Prenez l’image d’un zip donc les dents doivent s’insérer les uns après les autres.
En gros, un bouchon se crée quand une file de voitures qui roulent à la même vitesse dans un seul sens est perturbée par une voiture plus lente.
Cette voiture, elle peut être à l’arrêt à cause d’un accident, ou s’être insérée trop lentement.
Mais une fois que la file continue commence à se densifier, à cause du ralentissement, toute insertion « forcée » se traduit par un freinage avec allumage des feux, et pim un accordéon.
L’insertion « non forcée » (qui se réalise avant la fin de la voie d’insertion dans un espace qui se dégage) évite ce phénomène.
http://www.traffic-simulation.de/
« La fluidité…rien que la fluidité. » : Entendons nous bien je parle d’une situation d’embouteillage pas de route avec forte circulation et ralentissement. : » périph bouchonné ».
Ce n’est pas la voie d’insertion qui va fluidifié le trafic déjà bouchonné mais le comportement de ceux qui y sont déjà.
« Non. Dans les faits (vécu dans plusieurs régions, ou à l’étranger) cela incite les autres usagers à user de la courtoisie dont vous parlez. Ils créent un espace et vous n’avez pas à forcer le passage. »
Oui et? En réalité ton problème n’est pas que les gens utilisent entièrement la voie d’insertion mais qu’ils forcent le passage. Effectivement ceux qui font ça le font en général en fin de voie, mais il ne faut pas tout mélanger. C’est bien le passage forcé qui pose problème pas l’endroit sur la voie où il est fait.
Et les gens qui sont « outrés » que l’on se place en fin de voie pour attendre gentiment notre tour, devrait prendre de la hauteur.
Cela ne change rien à la situation de leur bouchon que je m’insère ici ou 200m avant. Si ils n’arrivent pas à être courtois à ce niveau c’est bien eux qui ont un problème de comportement. Et c’est à eux de comprendre.
Et par expérience des gens qui bloquent le passage il peut y en avoir à tous les niveaux de l’insertion, tout comme des gens qui laisse volontairement le passage. Ce n’est pas l’endroit qui compte mais plutôt la manière de l’aborder. Et je parle bien de de bouchon pas de ralentissement.
« Non, le périphérique est une voie communale et la règle est la priorité à droite, partout autour des 35 km »
Si tu utilises le périphérique Parisien dans la vraie vie suffisamment souvent tu verras que c’est l’usage qu’en fait le peuple local. Je ne dis pas que c’est l’utilisation qui devrait en être faite mais c’est ce qui se pratique, que je le veuille ou non.
Quand à l’insertion il y a bien tout un tas d’endroit ou la priorité est donnée aux entrants, sur le périphérique parisien.
« Là encore, courtoisie et espace d’insertion éviteraient des bouchons.
Prenez l’image d’un zip donc les dents doivent s’insérer les uns après les autres. »
Ben voilà toi y en a avoir compris ce que moi avoir écrit :
« Cela ne m’empêche pas d’appliquer un principe de courtoisie et de bon sens. C’est à dire de laisser passer un véhicule chacun. Même si ils nous doivent le passage. «
Tu m’étonnes, qu’elle n’est pas contre ! Elle va finir par finir mal avec son extrémisme mal placé.
Hidalgo, on s’en moque un peu, elle est de passage,perso je n’aime pas mais est ce que c’est important ? Non
La question d’aujourd’hui est fluidité et pollution.
Pour la partie pollution, lorsque le périph est bouché , la pollution est supérieure et le service n’est plus ou très mal rendu, dans ce cas la priorité est de fluidifier. On pollue plus à l’arrêt qu’à 50 km/h
Est ce que ça me plaît de rouler à 50 sur un périph à 4 voies ? Bien sur que NON mais davantage que d’être à l’arrêt. Ce qui importe c’est d’arriver au boulot ou de rentrer chez soi.
D’où l’idée de limiter la vitesse en fonction du trafic. S’il y a des gens qui ne respectent pas la vitesse, ils continueront et ce n’est tout de même pas un motif pour ne rien faire si non supprimons les limitations (c’est idiot, je sais mais bon c’est pour ceux du fond)
Maintenant avec le pognon dépensé pour les radars, je suis certain qu’on pourrait contrôler la vitesse même si celle ci est modulée en fonction du trafic.
C’était mieux avant mais avant c’est fini !
c’est toujours la même recette, sous couvert d’une cause ici pollution de l’air et sonore, la raison inavouée est la recette fiscale.Des radars embarqués dans des véhicules banalisés conduits par des salariés de sociétés privées sur un périph à 50k/h c’est une arnaque de première classe légalisée.On l’a bien vu avec les radars première génération plus assez rentables, de nouveaux hyper sophistiqués sont arrivés plus chers et surtout vites amortis. logique comptable.
Que se passera t’il lorsque les automobilistes refuserons d’être tondus ?
l’histoire se répète .