Francfort 2019 sans constructeur français ?

Côté salons, la prochaine grande échéance européenne du monde automobile se situera en Allemagne, à Francfort. Sans constructeurs les français.

Règle de l’alternance entre Allemagne et France oblige, en 2019 ce sera au tour de l’Allemagne de tenir salon avec l’IAA qui se tiendra au mois de septembre prochain. Cette année aucun constructeur français n’y est attendu. Pas de Citroën, pas de DS, pas de Peugeot, pas de Renault. La petite histoire ne dit pas si Alpine ou Dacia seront du déplacement. Opel quant à lui représentera le groupe PSA. Peut-être même d’autres marques représenteront-elles les groupes PSA et Renault si les situations de FCA et de JLR se décantent d’ici là. Sans doute pas non plus. Contrairement à Bugatti, marque du groupe Volkswagen.

Et c’est bien à cause de ce dernier que l’ensemble des constructeurs français devraient faire l’impasse sur l’édition 2019 de Francfort. La marque Volkswagen devrait monopoliser l’attention avec sa gamme de véhicules électriques.

Les constructeurs français ne seront pas les seuls à déserter la salon allemand. Chevrolet, Cadillac, Nissan, Mazda, Toyota et Mitsubishi sont également annoncés absents. Outre le festival des marques allemandes, le salon de Francfort permettra de découvrir quelques marques moins habituelles du public européen, comme Byton.

L’avis de Leblogauto.com

Une édition de Francfort sans constructeur français, ce sera forcément triste même si l’on peut comprendre la logique sous jacente. Verra-t-on un jour un salon de Paris sans constructeur allemand ? Peut-être pas. Et sans doute d’autant moins que le salon français continue sa mue.

Photo : IAA

(17 commentaires)

  1. Francfort c’est généralement là où nos trois tricolores nous gratifient de somptueux concepts cars préfigurant leurs visions de la berline luxueuse. Donc pour les 100 ans de Citroën, je m’attendait à une chevronnée fort stylée pour couronner les 2 concepts axés sur les mobilités. Et la prochaine C4, on peut alors se brosser.

    Peugeot qui lance sa 208, fera donc l’impasse tout comme la prochaine 2008 qui n’y sera pas! Fâcheux pour un label qui clame haut et fort sa montée en gamme. Point de comparaison avec ses rivaux allemands confirmant son manque d’ambition pour l’Allemagne où le Lion ne fait pas des étincelles niveau vente.

    Que dire de Renault qui lance lui aussi sa Clio en appliquant une stratégie toute Golfienne à sa polyvalente (auto qui évolue en douceur, auto posée sur fond blanc comme la Golf avec ses anciennes générations à côté comme la présentation d’une Golf). Ben les allemands ne pourront pas la comparer à leur Polo … Alors que la Clio était à Barcelone il y a deux semaines. Et que dire du Captur 2 dont le premier marche bien en Allemagne ou encore de la prochaine Zoé qui aura sûrement des leçons à donner à la gamme ID et ben niet!

    Alpine pour sauver la Face? Bugatti sauvera la Maison France!

    1. ça ne sert à pas grande chose de forcer sur le marché allemand : l’essentiel est verrouillé par le principe de fonctionnement des entreprises : les employés reçoivent une voiture en échange d’un salaire moindre. Les autres constructeurs se battent pour des miettes restantes : le marché des « vrais particuliers » (ceux qui doivent acheter eux même leur voitures)

      1. « s employés reçoivent une voiture en échange d’un salaire moindre » j’avais une voiture de fonction et mon salaire n’était pas amoindri pour autant…..Enfin en brut, en net avec les taxes c’est autre chose, mais mon employeur n’y est pour rien.
        Arrête avec cette histoire.

        1. greg

          Si demain en Allemagne, les employeurs suppriment la voiture de fonction de ses salariés, tout en gardant les salaires inchangés, alors qu’en serait il du pouvoir d’achat des Allemands???

          Je n’ai jamais dit que les salariés allemands avaient le choix au moment de l’embauche entre « un gros salaire et pas de voiture de fonction » ou « un salaire moindre et avec une voiture de fonction ».

          https://www.lemonde.fr/flottes-d-entreprise/article/2013/04/03/outre-rhin-un-puissant-remede-anticrise_3152495_1779527.html

          Sans cet avantage en nature, et pour être attractive, l’entreprise devrait alors proposer un salaire plus élevé. Et donc, la voiture de fonction mise à disposition du salarié (pour tous ses déplacements privés), c’est donc la voiture contre un salaire moindre.

          1. « Si demain en Allemagne, les employeurs suppriment la voiture de fonction de ses salariés, tout en gardant les salaires inchangés, alors qu’en serait il du pouvoir d’achat des Allemands? »Qu’est ce que c’est que cet argument? Si demain on greffe des ailes aux tortues, elles pourront échapper plus facilement à leurs prédateurs, mais on parle de faits et pas de science-fiction.
            Donc non, puisque bizarrement je touchais autant que chez un autre employeur.En fait non, j’avais même 1000€ bruts de plus.
            Ce n’est donc pas la voiture contre salaire moindre. Si on te supprime un avantage, c’est logique que ton salaire soit augmenté. Mais ça c’est une autre histoire. C’est même prévu dans la loi.

          2. « Ce n’est donc pas la voiture contre salaire moindre. Si on te supprime un avantage, c’est logique que ton salaire soit augmenté. »

            ce qui revient à dire que la voiture en tant qu’avantage en nature est associée avec un salaire moindre…

            merci greg

    2. Presque tout le monde a salué la vitesse à laquelle OPEL a fait sa mue pour devenir une marque du groupe PSA utilisant les même châssis et moteurs que les autres marques PSA.
      Dans ces conditions il me paraitrait normal de considérer que OPEL est désormais le représentant de PSA pour les pays germanique ou psa était peu présent et ou c’est OPEL bien présent au salon qui sera le fer de lance du groupe.
      Pour Renault , par contre c’est plus troublant?

  2. C vrai que ds n a pas besoin de salon pour ne pas se vendre.
    Y sont forts chez psa, l audace c ça aussi.

  3. Parce qu’il y avait des constructeurs non allemands au salon de Francfort ?!?
    Mince alors!?!

    En même temps, on ne les voyait pas, relégués dans les petits halls de fond de couloir…
    Pendant que les grandes messes allemandes battaient le tambour haut et fort…

    1. T’es jamais allé à Francfort, les français étaient dans un hall à part, pile au milieu du complexe.
      C’est Wizz qui te donne des indications?

      1. J’y suis allé, plusieurs fois.
        Chaque constructeur allemand a sa « cathédrale », son « temple à sa gloire », et les autres sont dans des halls « annexes ».

        Vous voulez un salon un peu plus normal, allez à Genève.

  4. Cela fait du sens.

    Pour percer, il faut miser sur les critères intrinsèques des modèles. Le marketing vehiculé par les salons n’a ici que peu d’intérêt.

    Quand on voit et connaît les faiblesses de Peugeot et Citroën en Allemagne, leur absence ne jouera aucunement en leur défaveur. Ce n’est pas un «problème» de communication ou de visibilité mais un problème de gamme et d’image de marque (laquelle se forgera sur du concret et non pas avec des paillettes).

    Enfin, sachant qu’Opel doit se consolider si ce n’est se renforcer sur les marchés où Peugeot et Citroën sont historiquement faibles, la boucle est bouclée.

    1. https://www.challenges.fr/automobile/dossiers/combien-les-constructeurs-depensent-pour-leurs-stands-du-mondial-de-l-auto_46865

      5 à 6 millions d’euros pour un grand stand pour un constructeur français à Paris

      alors, peut-être 2 ou 3 millions d’euros pour un petit stand pour un constructeur français à Francfort?
      2-3 millions pour Peugeot
      2-3 millions pour Citroen
      et aussi du fric pour DS

      Renoncer à aller à Francfort pour Peugeot, Citroen et DS, c’est aussi de doter Opel de 6, 7 ou 8 millions d’euros pour sa campagne de marketing tout le long de l’année. Soit en publicité. Ou encore en nature, aider le réseau Opel Allemagne par l’acquisition des voitures de démo ou des voitures de courtoisie (e-Corsa, GrandLand, etc…)

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