Bien que les ventes du modèle soient stables aux États-Unis et même en progression en Chine, la situation est plus délicate en en Europe, où 112.000 ventes ont été recensées en 2018 contre 162.000 en 2016. En Allemagne, les ventes ont même marqué le pas de 10%. Les normes WLTP sont bien sûr passées par là, de même que la concurrence redoutable des SUV qui ont contribué au désamour des berlines.
Quoi qu’il en soit, après déjà trois ans et demie de carrière, l’A4 se devait de passer par la case bistouri car ses éternelles rivales, la BMW série 3 et la Mercedes-Benz Classe C, ont déjà revêtues leurs nouveaux habits d’apparat ! Une fois n’est pas coutume, Audi est allé un peu plus loin dans le restylage alors que la marque aux anneaux nous habituait à des doses homéopathiques. Bien évidemment, la retouche concerne toutes les variantes : Sedan, Avant, S4 et AllRoad (dont la garde au sol est rehaussée de 35 mm)
On sort les crocs
Les changements les plus significatifs concernent la face avant. Le capot plonge plus bas que sur l’ancienne version et la calandre, toujours béante, est plus ramassée et élargie. La forme tire davantage vers le trapèze, avec des angles plus marqués. Les feux en L inversé cèdent la place à des feux plus acérés, avec une nouvelle signature Matrix LED sur la partie supérieure, en forme de petites griffes. Enfin, les ouïes latérales sont plus agressives et en position verticale. L’ensemble donne donc plus de caractère et de sportivité, l’A4 berline se rapprochant ainsi du look d’une S4.
Les flancs sont également redessinés, l’habituelle ligne de fuite d’un seul tenant étant remplacée par des nervures plus marquées sur les ailes avant et arrière, dans le prolongement des lignes de fuite des phares. Là encore, le style plus musculeux renforce le dynamisme de la berline. A l’arrière, les feux reprennent le design de l’A6 et les échappements sont plus proéminents.
A l’intérieur, les changements sont plus ténus, avec cependant des packs de personnalisation inédits. On notera surtout un nouvel écran tactile de 10″1 (en lieu et place du 7″), doté d’une interface MMI proche de l’usage smartphone, qui permet de supprimer la molette physique de navigation, laquelle cède sa place à un rangement supplémentaire. Plus que les aides à la conduite, c’est la connectivité et l’offre de services qui s’amplifient.
Sous le capot
Audi met aussi à jour sa gamme de motorisations, qui s’échelonne de 150 à 347 chevaux.
Les trois variantes du 2,0 litres TFSI (150, 190 et 245 chevaux) seront dotées d’un système d’hybridation légère (12 volts), pour lequel Audi annonce une réduction de la consommation de l’ordre de… 0,3 litre aux 100 kilomètres. A terme, les variantes 2.0 TDI de 136 ch et 163 ch devraient également en profiter. À l’exception du moteur TFSI d’entrée de gamme, tous les modèles A4 sont équipés d’une transmission automatique.
Les puristes hurleront mais c’est ainsi : Après les S6/S7 et la S5, c’est au tour de la S4 d’abandonner son V6 Essence pour un V6 TDI en Europe (sur les autres marchés, le V6 3.0 TFSI est maintenu au catalogue). La S4 TDI reçoit un V6 3.0 litres qui développe 347 ch, avec un couple maxi de 700 Nm, entre 2500 et 3100 tr/mn, le tout associé à une boîte tiptronic à 8 rapports et une transmission intégrale Quattro. Le compresseur électrique offre un regain de performances au démarrage et au moment de l’accélération, en éliminant toute latence du turbo.
L’arrivée sur nos routes de ces nouvelles Audi A4 restylée est attendue pour l’automne 2019. Une édition de lancement baptisée « Edition One » sera proposée avec trois motorisations, 2.0 TFSI de 245 ch, 2.0 TDI de 190 ch et 3.0 TDI de 231 ch, dotée d’éléments S Line à l’extérieur.
L’avis de leblogauto.com
Sans être révolutionnaire, l’Audi A4 bénéficie d’un regain de dynamisme indéniable. Il en faut face à des concurrentes qui ne manquent pas d’arguments ! La fin de la S4 essence en Europe est un signe des temps, car le modèle fait encore la part belle au diesel. Quand à l’hybride, elle reste discrète pour l’instant. Audi A4, la rebelle ?
Source et images: Audi
Ce nouvel avant et les lignes du profil font beaucoup penser à la dernière A1.
C’est bien modernisé et cela tranche davantage avec le style de l’ancienne.
Dommage qu’ils n’aient pas été plus loin à l’intérieur … c’est un peu daté au niveau design… surtout en comparaison des dernières production de la marque.
j’y pensais, en effet, à l’A1.
La bonne auto de flotte d’entreprises.
Ça change tout !
Et bien sûr, ils vendent de plus en plus de V6 essence 3L 😉 : -D
Connaît-on les ventes en avril 2019 VS Model 3 en Europe ?
« … à la recherche d’un nouveau souffle »
Alors à terme :
la nouvelle Skoba Superb, la 508 II, la Model 3, les nouveaux SUV (parce que la mode est loin d’être finie) etc.
Ce n’est pas gagné…
MMhhh, déjà pour la Superbe, il n’y a pas vraiment de cannibalisation : la Superb prend avant tout des ventes à la Mondeo et l’Insignia.
La 508? En France peut-être, en-dehors il lui manque les aspects pratiques, sans compter un handicap de taille : elle n’est pas allemande, et la précédente génération ne fut pas un énorme succès (on ne peut pas parler d’échec non plus, mais dans un segment en déliquescence, une contre-performance mineure peut tuer un modèle). Et la nouvelle, pourtant en phase de lancement, ne casse pas non plus la baraque. Pour comparer : Q1 2019, 7668 508 vs. 13206 C5 Aircross, 28743 Passat, 18618 Superb, et 15491 Insignia (voiture pour laquelle Opel a stoppé toute campagne marketing précisons-le)
C’est certes un énorme plus par rapport à la 508 I sur la même période (3972), mais bon pas de quoi sortir le champagne non plus pour le moment
La Model 3 c’est pas vraiment la même clientèle. Et si les chiffres sont impressionnants (18374), 75% es volumes sont dûs aux immat sur le seul mois de Mars, ce qui semble indiquer que Tesla livre les pré-commandes anciennes plus qu’autre chose.
Non le vrai danger ce sont bien les SUV.
Quand je vois une Skoda Superb Laurin & Klement, je me demande (naïvement peut-être) ce qu’une A4 à de mieux !?
Très classique, mais du beau classique.
toujours les mêmes commentaires en particulier sur la 508 II.. Le lancement a été compliqué par la production à Mulhouse, passée de 2 à 1 ligne et le 2008 qui continue à être produit en forte quantité…
Du coup les délais ont été un peu allongés comme la commercialisation du break qui a pris un gros retard…
un bilan se fait à l’année une fois la gamme installée, pour les autres, comme l’Insignia, ou la Passat qui ont pas mal de flottes à servir lçà aussi il faut des périodes de références similaires.
Jolie skaudiat chapeau !!! son nom A4 ? Sinon ya kopek aussi …
Sympa
Ca change des « enclumes SUV » et pas de moteur « downsizing ridicules » en essence !!
🙂
Moué bof. Rien d’autre à ajouter.
la S4 va devenir uniquement en TDI en Europe j’ai loupé un épisode? alors que presque tous les marchés abandonnent cette motorisation,incompréhensible , qu’est qu’ils ont dans leurs cerveaux chez Audi? une S4 TDI n’importe quoi
https://www.leblogauto.com/2019/04/nouvelles-audi-s6-s7-v6-tdi-plus-dessence-europe.html
C’est déjà le cas pour les S6 et S7.
L’essence est réservée aux USA, au Moyen-Orient et à l’Asie.
Je pense que dans l’ordre des choses, la chasse au CO2 est la priorité… Et là, le diesel s’impose. (chez les thermiques)
Le diesel, tout le monde est contre, mais les ventes dans les grosses voitures atteintes encore souvent les 80 %
Les PHEV, VE, sont encore embryonnaires pour faire du poids.
Et la S5 aussi .
https://fr.motor1.com/news/345054/audi-s5-diesel-2019/
A voir pour la prochaine S3.
Mais il sera toujours possible en Europe d acheter la version essence, soit en ukraine , ou en Suisse comme il l etait pour le SQ5.
https://www.challenges.fr/automobile/essais/mercedes-benz-croit-encore-en-l-hybride-rechargeable-diesel_622643
la chasse au CO2
Mercedes propose meme des véhicules hybride diesel rechargeable
Un suberb se compare à une A6…. et pas une A4.
On est pas dans le meme gabarit.
Bah, la Superb c’est un choix rationnel.
Maintenant, VW avait sur l’actuelle volontairement assoupli les suspensions, ce qui a pour effet de lui donner une tenue un peu paquebot, quand beaucoup de clients préfèrent une tenue de route relativement ferme. 😉
L’A4 c’est pas vraiment rationnel : j’hésite à parler de passion, car je ne suis pas fan du véhicule^^, mais bon son architecture lui donne une conduite plus sportive, se rapprochant de BMW (je dis bien se rapprochant, moi je choisi une Série 3 sans hésiter si je dois choisir^^).Et puis y a le blason qui semble avoir un effet magique. Les matériaux un peu plus nobles…
Bon après si on me donnait à choisir, je prendrais la Superb, je suis plutôt rationnel justement.
« un bilan se fait à l’année »
Ah non, on fait des bilans par trimestre dans l’industrie. Cela donne une indication. je précise bien « pour l’instant », la situation peut évoluer. Mais on ne peut pas non plus balayer ces chiffres d’un revers de main comme tu le faits. Et ton argument ça fait un peu boomerang : si la demande était là, tu peux me croire que même avec une ligne, PSA aurait trouvé les moyens de produire en quantités suffisantes, surtout s’agissant de leur navire amiral….
Et puis bon, la commercialisation officielle dans les pays-clefs c’était octobre….
la commercialisation peut être, les livraisons non… la série « première a pris 3 mois, de juillet à octobre.
quand à faire le forcing en prod pour le navire amiral, les précédentes de précipitations (605 XM voir 607) le groupe a donné.
C’est fini…
maintenant ton franco bashing est bien connu et relève d’un syndrome bien connu dans les ronds points : l’auto destruction…
bref on peut comparer toutes les 5 minutes aussi si on veut, mais au moins sur des bases similaires… ce qui n’est pas le cas ici..
Malgré ces soucis avec les normes, elle c est quand mème vendu a 345.000 ex l année passe.
A comparer avec la Classe C a 397.00ex
Si c’est comme la Passat, c’était 93 % pour les flottes d’entreprise !
Et comme l’économie allemande est resplendissante