La Chine autorise l’exportation de voitures d’occasion

Le marché de l’occasion en Chine est bien plus limité que celiu des véhicules neufs, contrairement aux pays dont le marché est pleinement développé. En 2018, ce sont ainsi 13,8 millions de voitures d’occasion qui ont été vendues, contre plus de 28 millions de véhicules neufs (voitures particulières, utilitaires, de production locale et imports).

Le gouvernement tient à relancer le marché automobile, sans trop le subventionner. L’exportation de véhicules est actuellement très encadrée. Qu’il s’agisse de véhicules neufs, ou d’occasion. Le ministère du commerce ouvre donc un nouveau secteur d’activité pour son industrie automobile en autorisant l’exportation de véhicules d’occasion. Dans un premier temps, il s’agit d’un programme de test, et cela ne sera donc autorisé que dans 10 villes et provinces : Beijing, Tianjin, Shanghai, Taizhou (Province de Zhejiang), Jining et Qingdao (Province de Shandong), Province de Guangdong, Chengdu (Province de Sichuan), Xi’an (Province de Shaanxi) et Xiamen (Province de Fujian).

Le gouvernement estime que le potentiel peut atteindre 10% du volume de véhicules d’occasion, mais compte encadrer sérieusement le processus. Un contrôle des véhicules sera mis en place, et les sociétés autorisées seront soigneusement sélectionnées.

L’avis de Leblogauto.com

De nombreux pays dans le monde accueille d’importants volumes importés de véhicules d’occasion, en provenance d’Europe, des Etats-Unis ou du Japon selon les régions. La Chine compte donc à présent également se mêler à ce marché, principalement en Asie ou Afrique. Cela concerne bien sûr les modèles de marques chinoises, et étrangères.

(12 commentaires)

  1. Restera à savoir qui de Europe ou la Chine sera le plus rapide pour se débarrasser de ces anciens véhicules thermiques polluant en les revendant en Afrique ou Asie d’occasion.
    Vu que la Chine met le paquet sur les modèles électrique sur son marché intérieur, j’imagine qu’il vont avoir une longueur d’avance.

    1. Les modèles chinois vont être d’un prix très bas en occasion export. En Sibérie, ils importent énormément d’occasions japonaises malgré le volant à droite, les chinoises à conduite à gauche vont s’y vendre y compris les rustiques.

      1. En Russie les modèles chinois ne passeront pas l’hiver.
        J’ai « subi » un dax chinois, je sais ce que c’est que la qualité chinoise.

  2. La surproduction en Chine, au Japon,
    en Allemagne, en Corée … tue l’automobile!
    Trois de ces nations ont trop de labels,
    flinguer la moitié des leurs marques serait
    plus judicieux … mais bon, ces trois là
    préfèrent se voiler la face.

    1. L’Allemagne a 6 grandes marques il me semble, la Corée 4 (sans compter Samsung qui ne vend qu’en Corée), ça n’a rien d’excessif (la France est à 5 il me semble…). Le Japon en a 11.

      Si excès il y a il est surtout en Chine avec toutes ces marques qui produisent à peine 20000 unités par an réparties sur 5 ou 6 modèles différents et qui n’ont aucun fondement économique viable.

      1. Ce serait peut-être temps de faire le ménage? Non? Plutôt que d’exporter de façon agressive chez les autres … Corée, Japon et Allemagne même combat. Hyper production et aucune remise en question! La Chine rêve de même.

  3. Audi. Skoda (1er marché du label est l’Allemagne). Opel. VW. Seat. Mercedes. Ford (siège social à Cologne). BMW. Porsche. Man. … sans compter les labels de prestiges italiens et

    Nissan. Honda. Toyota. Suzuki. Subaru. Mitsubishi. Daihtsu. Lexus. Infiniti. Acura …

    1. Acura et infinity ne vendent pas au Japon, Daihatsu vend surtout des Kei ainsi que Suzuki, etc. La marche japonais absorbe sans broncher les productions locales, très peu d’import (j’y ai vécu 7 ans et j’y retourne tout les trimestres…). Dire qu’il y a trop de marque ne veut pas dire grand chose. La profitabilité des marques sur leurs marches intérieurs plus. Par exemple, Nissan ne va pas bien, ok… mais surtout à cause des US et EU.

  4. …pour l’heure, le Français reste attaché à la réputation du véhicule qu’il emprunte. Dans le choix , il y va, c’est sur, du tarif, mais le côté péjoratif initial attribué à certaines marques va perdurer.
    Dans ma famille, je ne connais personne tenter de vouloir céder aux tarifs de l’auto made in china. Si on veut du bon marché, en occasion en Europe, on trouve encore. Ce n’est pas la pénurie.

  5. J’aimerai bien comprendre . qu’est ce que la chine gagne en interdisant l’exportation de voiture d’ocasion .
    N’est il pas mieux de se debarasser de tt ces future tas de ferraille ?

    Excusez ma question , j’aimerai juste comprendre le pourquoi .

    Cordialement
    Yussuf

    1. Le but a longtemps été de développer un marché local de l’occasion. Composant essentiel d’un marché automobile sain, mais quasiment inexistant il y a 10 ans.

      Mais les objectifs évoluent. Le but à présent est de faire partir les voitures les plus polluantes ailleurs (!) et de les remplacer en Chine par des modèles neufs aux normes plus récentes ou surtout par des électriques, puis pile à combustible.

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